mardi 9 mars 2010

Le Domaine de Saint Christophe 54 – Une matinée presqu’ordinaire

Après la punition de Xavier et le bon moment de tendresse que nous eûmes ensemble, je le laissai à ses occupations devant aller à St Alban pour assister au début des vendanges, je l'embrassai pour lui dire au revoir, il eut un éclat de bonheur dans les yeux, ce gentil Xavier méritait mieux que son sort passé.

Devant les écuries Eric m'attendait, il me salua militairement:

- Bonjour Maître, mes respects, à vos ordres Maître!

Je lui donnai 3 petites tapes sur la nuque, lui disant qu'on devrait partir assez vite. J'entrai dans l'écurie, Julien était là avec le chef des palefreniers et son amant de cette nuit, le gars bien mignon était à coté, il tenait mon cheval Etendard par sa bride, en me voyant Etendard tira sur sa bride pour venir vers moi, je lui caressai le museau mais je fus surpris par l'apparence de sa crinière.

- Il n'a plus de tresses dans sa crinière, elles se sont défaites?

- Maître cet incapable ne sait pas les refaire! Dit le chef en désignant le jeune palefrenier.

Le jeune rougit et baissa la tête, je regardai la crinière et tout le corps de mon cheval il était parfait brossé partout sa crinière libre était parfaitement lissée, le garçon avait dû passer un très long moment à brosser et étriller mon cheval!

- Maître je vous demande l'autorisation de fouetter ce jeune palefrenier, il a mal soigné votre cheval et cette nuit il a quitté le dortoir sans permission!

Le jeune gars tomba à genoux, il tremblait, son chef demandait le fouet, le maître allait accepter…

Julien vint vers moi et me dit à l'oreille:

- Monsieur je ne comprends pas l'agressivité soudaine du chef, Alfred vient juste de me dire qu'on ne lui avait pas posé de question pour son absence avec moi, oh Monsieur ne le fouettez pas!

- Ne t'inquiète pas Julien!

Le chef attendait les ordres, il me regardait interrogateur. Je lui dis:

- En effet c'est grave pour cette nuit, mais qu'est-ce qu'il t'a dit sur son absence?

- Rien Maître!

- Tu lui as demandé?

- Euh… Non Maître, je n'ai pas eu le temps…

- Et tu l'accuses!

- Maître il était absent du dortoir cette nuit, il doit être fouetté, en plus votre cheval!

- Fouetté comment?

- Je vous demande 75 coups de fouet en public!

Le garçon frémit, il trembla plus fort, il jeta un coup d'œil à Julien, il était désespéré le pauvre, je m'adressai à lui:

- Présente-toi mon garçon!

- Al… Alfred… Maître… Dix neuf ans… Maître, Pitié…

- Alfred je sais où tu étais cette nuit, et je ne suis pas mécontent des soins que tu as apportés à mon cheval, je n'ai rien à te reprocher, au contraire je te félicite, viens vers moi!

Alfred me regarda avec des grands yeux il se leva et vient devant moi, je l'embrassai sur le front, le serrai dans mes bras, et le guidai vers Julien, qui posa sa main sur son épaule.

- Dorénavant Alfred sera sous la protection de son régisseur Julien, il ne pourra être puni qu'avec l'autorisation de Julien!

Le chef baissait la tête, je l'apostrophai:

- Dis le chef, c'est qui ce bel étalon noir, là bas au fond?

- C'est le cheval de notre ancien maître, Maître.

- Et il sert à qui maintenant?

- A personne Maître, seul notre ancien maître devait l'utiliser…

- Et maintenant que le vieux maître est mort, son cheval va dépérir! Mais Angelo l'a vu ce cheval quand il est venu?

- Je ne sais pas Maître, il était peut-être dehors…

- Où tu l'avais mis exprès! Julien ce sera ton cheval maintenant, Alfred prépare-le! Et toi le chef je vais t'apprendre qui est ton maître!

- Mais Maître!

- Silence et en position sur le banc!

Tout le monde fut surpris, Alfred fila vers l'étalon noir, le chef, un gars d'une trentaine d'année, se déshabilla, il était rouge de honte mais il se coucha sur le banc, serrant les deux pattes de devant avec ses mains, il se cambra légèrement, me présentant, un beau cul bien rond prêt à subir le châtiment de son maître…

Il y avait des verges prêtes à être utilisées, j'en pris une forte, je fouettai l'air pour la tester, au sifflement produit je vis le puni trembler légèrement. Je posai la baguette sur ses fesses pour prendre mes marques, je tapotai un peu les beaux lobes, et commençai la punition. J'élevai la baguette assez haut, et la rabattis vite, un sifflement, un claquement vif et un cri du puni, sur ses fesses un trait blanc qui rougit rapidement, une belle zébrure!

Malgré les cris du puni, la punition continua, toujours aussi sévère, les coups se succédèrent rapidement, le chef puni criait à chaque coup, il serrait frénétiquement les pattes du banc dans ses mains, sa figure était rouge de honte, lui le chef, fouetté devant son équipe! Je le fouettai durement, il avait voulu déchirer sous le fouet le mignon Alfred…

Je donnai 24 coups durement, toute la surface de ses fesses était zébrées par des traces rouges ou violettes là où la baguette avait frappé deux fois ou plus…

Le puni haletait, des larmes coulaient, j'avais été sévère, il n'osait pas bouger il bredouilla:

- Pitié… Maître…

Pour moi la punition était finie, lui n'en savait rien, j'allai m'accroupir devant lui, il releva la tète, je vis son visage rouge, pleurant demandant de nouveau ma pitié, je mis ma main sur sa nuque et lui dis doucement:

- Alors le chef, tu as compris qui était ton maître, et à qui tu dois obéir? Et si tu recommences à accuser un esclave sans raison, je t'envoie au bagne, maintenant la punition est terminée tu peux te relever!

Il quitta le banc, tomba à genoux devant moi et se prosterna sa tête à terre devant mes pieds:

- Pardon maître… Je serai obéissant…

- Je l'espère bien sinon gare à toi!

Je le relevai, il baisa ma main, et resta la tête basse, nu, les fesses cramoisies, il attendait un ordre, je lui dis de se rhabiller et retournai vers les autres, je vis que Xavier était là, le bruit de la flagellation l'avait alerté, je pris Julien et Xavier à part pour leur dire de surveiller le chef, qu'il ne récidive pas ou se venge sur ses palefreniers.

Nous prîmes enfin le départ, il faisait beau, Julien avait fière allure sur le cheval noir, Eric nous précédait, un beau garde, le voir de dos me donnait des envies…

- Tu vois Julien, ce n'est pas facile, on se heurte toujours à des petits chefs cruels, ton bel Alfred aurait pu être fouetté, heureusement que le fouet est interdit, sans mon autorisation ou la tienne!

- Merci pour Alfred Monsieur, vous auriez pu le punir pour votre cheval, vous avez été clément…

- Ça ne méritait pas plus qu'une fessée, ça ne m'aurait pas déplu de lui rougir ses belles fesses à ton bel amant!

- Oh Monsieur pas trop fortement quand même…

- Tu l'aimes cet Alfred, remarque bien que je t'envie, mais il est mon esclave, il devra m'obéir…

- Monsieur, quand vous voulez, il est très gentil Alfred, je l'aime mais je peux le partager avec vous Monsieur, si vous le désirez.

- Je verrai ça mais nous arrivons dans les vignes de St Alban, quelle activité!

Je vis Paul arriver à notre rencontre sur un cheval, il nous salua.

- Bonjour Paul, les vendanges sont lancées, tes vignerons travaillent bien?

- Bonjour Monsieur, les vendanges ont bien commencé, il fait beau, et vos esclaves travaillent plutôt bien, je leur ai fait un petit discours ce matin.

- Tu leur as dit quoi?

- Que comme ils avaient changé de maître, les règles changeaient, que les punitions systématiques du soir étaient supprimées, mais que s'ils travaillaient mal je n'hésiterais pas à les punir même sévèrement.

- Tu as bien fait sois ferme mais pas injuste!

Nous descendîmes de cheval auprès d'un groupe de vendangeurs, c'était des hommes assez jeunes en tunique, je leur dis quelques mots d'encouragement, je gouttai le raisin, posai beaucoup de questions à Paul, il me fit un vrai cours sur le raisin et le vin, il parlait bien et en plus il avait un doux regard…

Ensuite nous sommes allés au village, dans la grande salle où on faisait le vin, avec le pressoir, les cuves, les tonneaux. Une équipe d'esclaves était là pour finir de préparer tout avant de recevoir les premières grappes de raisin, tout se passait bien, je vis un martinet accroché au mur à coté du traditionnel banc à punition.

- Et le martinet ici il sert souvent Paul?

- Il a remplacé un méchant fouet, mais je dois l'utiliser quelques fois, il a servi hier soir…

- Sur qui?

- Le gars là, il avait mal lavé les bouteilles! Il me montrait un jeune gars qui devint tout rouge.

- Viens ici toi!

Le gars vint vers nous, un jeune en tunique, il s'arrêta devant moi, tête baissée, il paraissait pétrifié de honte et de peur, il tomba à genoux, il tremblait, il voulut dire quelque chose mais rien ne sortit de sa gorge, je le fis se lever, je mis un pied sur le banc et fis coucher le garçon sur ma cuisse horizontale, je soulevai la tunique et découvris ses fesses en pleine lumière.

J'avais une très belle vision, le garçon avait de jolies fesses, bien bombées, elles étaient zébrées de traces rose pas trop profondes, je ne pus m'empêcher de poser ma main sur ses fesses et de les caresser doucement.

- Il a reçu combien de coups Paul?

- 24 coups Monsieur, ce n'était pas la première fois qu'il négligeait le nettoyage!

- C'était mérité, alors!

Je donnai une petite claque sur les fesses du garçon, il frémit, mais je le fis se relever devant moi, il gardait la tête baissée.

- Regarde-moi mon garçon!

Il releva la tête, il était toujours rouge, il arriva enfin à me regarder dans les yeux, il était terrifié, je trouvai son regard un peu étrange.

- Pourquoi tu laves mal les bouteilles mon garçon?

- Maître… Pardon, je n'avais pas vu qu'elles étaient encore sales…

- Tu les laves où?

- Là-bas Maître… Il me désigna un coin sombre.

- Il ne fait pas très clair dans ce coin, mais mon garçon tu vois bien? Dis-moi quelle est la marque sur le tonneau là au fond, en haut à gauche?

Il y avait une pile de tonneaux au fond du hangar, au sombre le tonneau que je lui désignais portait deux croix, il regarda dans la direction, plissa les yeux, il se mit à trembler, il tomba à mes genoux, j'étais assis sur le banc:

- Maître, pitié je ne vois pas les tonneaux… Oh Maître pitié, ne me vendez Maître…

- Pourquoi je te vendrais mon garçon?

- Pardon Maître… Je suis un mauvais esclave… Je vois mal… Ne me fouettez pas plus pitié… Ne me vendez pas…

- Viens ici mon garçon!

J'avais les jambes écartées, il y vint à genoux je pris sa tête pour la serrer contre mon ventre, il tremblait et se mit à pleurer.

- Tu as quel âge?

- 20 ans Maître…

- Ne pleure pas mon garçon, tu es mon esclave, et si tu as bien écouté ce que j'ai dit à St Pierre, tu dois savoir que je ne vends pas mes esclaves, et puisque tu vois mal on te donnera un autre travail, tu as été fouetté hier, pas trop durement mais tu l'avais mérité si tu n'avais rien dit à ton chef.

- Oui Maître… Merci Maître, je n'en ai jamais parlé, j'avais peur du fouet ou d'être vendu, Maître, dans les mines ou ailleurs…

- Non mon garçon tu ne risques plus ça!

Et élevant la voix je dis:

- Paul et Julien vous verrez où affecter ce jeune homme, mais auparavant vous l'enverrez à St Christophe pour qu'Aurélien examine ses yeux!

Je serrai l'esclave que j'avais contre mon ventre, en le rehaussant un peu, il se blottit contre moi en pleurant.

Le pauvre garçon il avait tellement peur que son infirmité soit découverte et qu'il en soit cruellement puni, il pleurait maintenant dans les bras de son nouveau maître, il était moins malheureux, la veille il était cul nu devant toute l'équipe et il a reçu le martinet, il avait résisté il n'avait pas pleuré pourtant le cuir cinglait, brûlait ses fesses, mais il avait tenu le coup, et maintenant il pleurait dans les bras de son nouveau maître qui ne lui en voulait pas et qui le tenait gentiment…

Un peu plus tard je pris congé de Julien et Paul en demandant à Paul de prévoir le repas de fin de vendanges, dans quatre jours, Paul était un peu honteux d'avoir fouetté le jeune myope, il m'en fit part, je lui dis que ce n'était pas très grave mais cela justifiait quand même une fessée pour lui lors de sa prochaine visite à St Christophe, il me répondit, en baissant les yeux, qu'il la méritait et qu'il était à mes ordres….

Sur le chemin du retour, en passant par le plateau, je parlai tranquillement avec Eric, nos chevaux côte à côte, il était gentil Eric, il était mignon aussi, depuis qu’il était revenu parmi les gardes il n’était plus maigre, je me mis à la désirer, je ne l’avais jamais possédé Eric, il était marié, il aimait les femmes mais résisterait-il à son maître?

- Eric arrêtons-nous quelques minutes vers ces trois arbres! Et descendons de nos montures!

- A vos ordres Maître!

Nous nous arrêtâmes, il descendit de cheval rapidement et se précipita pour m’aider, me proposant ses bras pour m’aider à descendre, je ne demandais pas mieux je descendis de mon cheval et me retrouvai dans ses bras, je l’enserrai et cherchai sa bouche, j’y posai mes lèvres et sortis ma langue, il serra ses lèvres et tout d’un coup il les ouvrit me laissant pénétrer sa bouche et sa langue vint au contact de la mienne…

Après une bonne minute de baiser passionné je le relâchai et dis:

- J’ai envie de toi mon garde!

- Maître je suis votre esclave!

Il déboucla sa ceinture baissa son pantalon, l’enleva, et cul nu il se mit à quatre pattes, jambes écartées, fesses bien cambrées, les coudes appuyés à terre, il se soumettait comme rarement un esclave le faisait. Je pensai alors à ses années au bagne.

- C’est très bien mon Eric, c’est au bagne que tu te soumettais comme ça?

- Oui Maître surtout au début, j’étais tout jeune… Mais Maître…

- Oui Eric?

- Maître il y a longtemps que je n’ai pas été… J’ai un peu peur Maître…

Je m’agenouillai derrière lui, je posai mes mains sur ses fesses, je les caressai. Je pris une bonne dose de vaseline, j’en enduisis sa raie puis commençais à introduire un doigt bien lubrifié, puis deux puis trois dans son ouverture. Je fis cela avec beaucoup de douceur, je ne voulais pas faire de mal à Eric, il haletait doucement.

- N’aie pas peur Eric tu es un bon garçon je ne veux pas te faire de mal, tu ne le mérites pas, détends- toi, fais moi confiance.

- Merci Maître… Pardon pour ma peur…

Je le caressai, lui massant bien son intérieur, ma main gauche prit son sexe qui commençait à se dresser, je le branlai doucement, son membre prit un très beau volume, moi-même je bandais très fort, je me déculottai rapidement, mon dard surgit, je mis mon gland au contact de son orifice bien dilaté par mes doigts, il y entra facilement, puis je poussai un peu plus, le brave Eric fit un léger mouvement de va et vient pour que je le pénètre mieux, ce bel homme avait envie de moi, cela renforça mon désir, mon membre trouva parfaitement sa place en lui, je le branlais toujours, il gémissait de plaisir!

Ceci dura quelques minute puis j’accélérai les deux mouvements, nous haletions tous les deux, mon désir montait, il se développa dans un orgasme intense, je déchargeai violement en lui et quelques secondes après il poussa un cri et aspergea le sol avec de violents jets de sperme…

Cinq minutes plus tard, j’étais étendu nu, sur Eric, nu lui aussi, couché sur le dos dans l’herbe fraiche, il souriait, moi aussi, après ce chaud moment j’étais bien sur lui, je lui faisais des petits bisous, il avait un sourire magnifique.

- Alors ce n’était pas si dur mon Eric?

- Oh non Maître, tellement différent qu’au bagne! Vous êtes doux Maître… Merci Maître…

- Tu es un bon garde obéissant mon Eric, à partir de maintenant tu seras l’adjoint d’Alex! Bon maintenant repartons pour le château!

- Moi Maître, le bagnard, le sous chef des gardes! Oh merci Maître.

Comme je me relevai il prit ma main et l’embrassa, je le pris dans mes bras et le serrai vigoureusement. Nous nous rhabillâmes, et nous repartîmes côte à côte vers le château…