mardi 28 septembre 2010

Le Domaine de Saint Christophe 56 – Une bonne surprise

Assez tôt le matin, je pris mon petit déjeuner servi par un Tom de grande classe, je le remerciai d’un baiser sur sa bouche qui ne demandait que ça, puis d’une caresse sur ses fesses encore endolories…

- Merci Maître, vous êtes gentil avec moi!

- Mon Tom je suis gentil avec les gentils garçons, et sévère avec les méchants garçons qui le méritent, comme toi hier!

- Maître encore pardon pour hier, j’obéirai à Yves Maître.

- J’espère pour tes fesses Tom! Bon maintenant je vais aller assister à la punition des deux gars de Broc, ils vont déguster ces sales types…

- Maître après ce qu’ils ont fait à Thomas, je ne les plaindrai pas!

Je descendis alors à la salle des gardes avec Yves.

Gabriel et Hubert étaient chacun attachés nus à une croix de St André, ils n’en menaient pas large. Gabriel l’ex-régisseur me regarda avec crainte, il n’avait pas l’habitude d’être traité en esclave attaché pour être fouetté! Hubert lui, me jeta un regard plus soumis, il était maintenant mon esclave, il l’avait compris l’avant veille, ses fesses en témoignaient encore mais il savait qu’il allait encore être fouetté ce matin il avait vu Thomas, le garçon qu’ils avaient fouetté avec son maître, injustement sûrement, mais il aimait bien ça fouetter les esclaves, Hubert, il l’avait souvent fait à Broc…

Tous les gardes étaient là, en ligne avec respect, Thomas était parmi eux, ils étaient tous impeccables, fiers de leur condition, je savais aussi qu’ils avaient été très choqués par la punition de Thomas à Broc et qu’ils se réjouissaient de voir les coupables punis.

- Gardes vous êtes tous là pour assister à la punition de ces deux crapules qui se sont crus autorisés à punir cruellement l’un d’entre vous, mon garde personnel Thomas pour une faute imaginaire! Pour ceci et ce qu’ils lui ont dit, ils mériteraient la mort sous le fouet dans beaucoup de domaines pour rébellion!

Les deux punis se raidirent à mes mots, ils commençaient à craindre pour leur vie…

- Mais vous savez qu’ici je ne condamne pas à mort, aussi l’ex-régisseur Gabriel qui a ordonné cette punition, et qui est devenu mon esclave pour dettes sera puni, avant d’aller rejoindre St Christophe pour cultiver une parcelle et me rembourser ses dettes! Quant à Hubert qui était son esclave, il a fouetté et injurié Thomas, après sa punition il sera affecté à une équipe de paysans de Broc, comme il a fait fouetté certains d’entre eux, il se débrouillera pour assumer ses fautes!

- Ils recevront les deux au moins la même punition, la même que celle reçue par Thomas, je rappelle que mon garde a reçu environ 50 coups de ceinture et 24 coups de verges! Je les condamne donc les deux à 50 coups de strap et 30 coups de verge, sur le banc ici! Et pour les préparer, 30 coups de martinet en principal sur le dos, je vais m’en charger!

Des gémissements provinrent des punis, mais je n’y prêtai pas attention, je me plaçai alors derrière Gabriel, ses fesses n’étaient pas moches à Gabriel, il semblait tendu, je ne sais pas s’il avait déjà été fouetté, mais il semblait terrifié après avoir vu la large strap, le martinet et la série de verges, apportées de Broc, qui allait claquer, mordre ses chairs, il ne résisterait pas à tous ces coups…

Je pris le martinet en main, il était lourd, ses longues lanières épaisses étaient un peu emmêlées, je les déliai en les agitant doucement, je pris mon temps je vis Gabriel trembler un peu… Je le soulevai lentement et l’abatis sur ses épaules, le claquement emplit la pièce, un gémissement suivit et je vis apparaitre des fines zébrures rose, là où était tombé le fouet! Je continuai la flagellation en donnant 15 coups, son dos était zébré des épaules aux reins, le puni soufflait fort, il n’était pas fier la tête baissée sous la honte d’être exposé comme ça. Je me rapprochai d’Hubert, il était terrifié, il tremblait de peur, l’esclave arrogant d’il y a deux jours était devenu un gars ordinaire, pas si vilain, des fesses encore rouges bien dessinées, un très léger embonpoint, il tremblait comme un petit garçon qui va recevoir la fessée, il m’implora:

- Oh Maître… Pitié… pas le fouet… Maître…

Je ne l’écoutai pas et soulevant le lourd martinet, je lui fouettai le dos durement, à un rythme accéléré, il eut beau crier, gémir, supplier, rien ne pouvait m’arrêter, je pensais à mon beau Thomas… Les 15 coups furent vite donnés, je changeai alors de puni et le dos de Gabriel fut orné de traces supplémentaires, je donnai les deux derniers coups sur les fesses, elles étaient trop blanches, il fallait les préparer à la strap! Je fis de même sur le dos et les fesses d’Hubert, il gémit fortement mais sa peau rougit bien. Je jetai le martinet sur la table!

- Thomas prends la strap et fouette-les durement, change de puni tous les dix coups, si tu fatigues vu ton état ne crains rien mon garde, Alex ou Éric te remplaceront!

- A vos ordres Maître, je vais faire tout mon possible Maître, dit Thomas en prenant la strap sur la table.

Les deux punis le regardèrent de coté avec crainte, ce garde qu’ils avaient fait mettre sur le banc de punition à Broc, il était là la strap à la main prêt à se venger…

Thomas, souleva la strap et claqua avec force les fesses de Gabriel, il était costaud mon Thomas, le claquement fut sonore et le puni cria, surpris par le feu du cuir. Et il frappa fort Thomas, il se souvenait des coups de ceinture de Gabriel, il l’avait durement fouetté, alors maintenant il peut crier, comme il avait crié Thomas!

Après 10 coups il changea de fesses, et c’est celle d’Hubert qui furent marquées des traces caractéristiques, des larges bandes rouges, de la strap, il cria aussi lui, fortement mais les claquements étaient plus forts que ses cris. La flagellation à la strap se poursuivit avec l’alternance entre les deux punis, à la fin leurs fesses étaient rouge violacé, le bas du dos et le haut des cuisses aussi, il avait fait du beau travail mon beau Thomas, il était splendide, tendu par l’effort du fouetteur! Les 100 coups donnés, il s’arrêta et me regarda en attente de mes ordres, il soufflait fortement, après cet effort.

- C’est très bien Thomas, beau travail tu peux rejoindre les gardes, Éric donnera les verges, repose-toi mon garçon!

Comme il passait près de moi, tête baissée, en bon esclave, je lui donnai une caresse sur la nuque, il sourit. Je fis un signe à Alex et Éric, ils détachèrent les punis pour les amener sur les deux bancs qui avaient été apportés là. Hubert eu un geste de recul, Alex lui parla, je n’entendis pas, mais Hubert alla immédiatement se coucher sur le banc. Gabriel se coucha aussi discipliné, il réalisait maintenant son imbécilité d’avoir provoqué ce jeune maître, il devait payer pour ça!

- Aller Éric, donne leur 30 coups de verges à chacun, alterne comme Thomas et sois ferme, tu as vu les fesses de Thomas quand il est revenu ici!

- Oui Maître, à vos ordres Maître!

Les deux punis furent attachés aux bancs, les mains liés aux pattes avant, les jambes bien écartées avec les chevilles maintenues aux pattes arrière par deux sangles de cuir. Ces deux hommes attachés, leur intimité à la vue de tout le monde, dos zébré de rouge, les fesses bien marquées allait devoir subir encore une dure punition, les verges qui cinglaient, qui pouvaient déchirer la peau, leur peau déjà bien meurtrie…

Éric prit une verge, longue et épaisse, il la fit cingler dans l’air, il me regarda et sur mon acquiescement il la leva et fouetta les fesses de Gabriel, celui-ci sursauta, il râla, un trait blanc puis rouge vint orner ses fesses déjà bien colorées!

Ensuite ce fut une symphonie de feulements, sifflements et cinglements des verges sur les fesses des punis, leurs cris et râles, les zébrures furent de plus en plus marquées, et Éric dur fouetteur connaissait bien son boulot, il était beau aussi, la baguette de bois à la main! Il arrêtait tous les dix coups pour alterner de puni, les deux criaient, gémissaient se tordaient sur le banc, les marques des verges étaient nettes violacées sur un fond bien rouge, pour une fessée c’en était une! Ils n’étaient pas prêts de s’asseoir confortablement ces deux là!

Les 30 coups donnés, Éric s’arrêta et souffla un peu.

- Merci Éric, beau travail de chef! Donne-moi une verge!

Il m’en tendit une, je repris la parole:

- Thomas, tu as bien dit qu’ils t’avaient frappé aussi dans ta raie?

- Oui, Maître trois fois je crois…

- Bien Thomas prends cette baguette et redonne-leur ce qu’ils t’ont donné, Alex et Éric écartez leur les jambes à fond!

Alex et Éric détachèrent, s’emparèrent des chevilles d’Hubert et les éloignèrent au maximum, son cul fut bien exposé, il cria, demanda pitié mais Thomas approcha sans faire de bruit et soudain un sifflement, un bruit de cinglement et un long cri, le puni se mit à trembler, hurler mais les deux autres coups tombèrent sans relâche, ce seul endroit préservé de son derrière était devenu rouge vif!

Ce fut pareil pour Gabriel avec les mêmes résultats il ne se comporta pas mieux que son ex-esclave. Je regardai mes deux punis, ils étaient dans le même état, peut-être même un peu plus marqués, que Thomas quand il était revenu en pleurs.

- Relevez-vous et à genoux devant moi!

Ils se trainèrent jusqu’à moi, Hubert pleurait, pas Gabriel.

- Esclaves, j’espère que vous avez compris la leçon, vous allez passer quelques jours au cachot avant de retourner au travail!

A ce moment Hubert se prosterna à mes pieds:

- Maître… Pitié… Pas… Pas… Pas… à Broc… Pitié, Maître!

- Tu as été bien mauvais avec les esclaves de Broc pour que tu aies peur comme ça, c’est ça?

- Pardon… Pardon… Maître… Pitié…

Je réfléchissais à cette question depuis tout à l’heure, je ne voulais pas de désordres à Broc, et le retour d’Hubert en créerait un, aussi j’ordonnais:

- Esclave Hubert, tu seras affecté à Gault, que je n’entende jamais parler de toi à Gault! Mais dès cet après midi tu seras mis au pilori, nu, sur la place de Broc, tu devras demander pardon à tous les esclaves réunis et tu resteras au pilori jusqu’à demain soir, Alex nomme deux gardes qui le protègeront là-bas, avec relève demain matin!

Hubert m’embrassa les pieds, il était content de ne pas retravailler à Broc, même si le pilori ne serait pas un moment agréable, présenter à tous les marques de cette dure punition sans aucune intimité…

Je quittai la salle des gardes avec Yves qui n’avait rien dit mais qui avait tout suivi avec attention, nous allâmes au bureau pour le suivi quotidien du courrier et des affaires.

En début d’après-midi je demandai une voiture pour aller en ville, le cocher était Jules, et Éric remplaça encore une fois Thomas. Je fis quelques courses habituelles et me fis conduire chez le notaire qui avait demandé à me rencontrer.

J’y fus accueilli respectueusement par le personnel de service, puis rapidement conduit dans le bureau du notaire. Celui-ci un homme élégant de 35 ans environ se montra très affable, me fit installer dans un fauteuil en face de lui, m’offrit un alcool et un cigare et nous commençâmes la discussion par les banalités d’usage et il en vint aux faits:

- Monsieur de St Christophe connaissez-vous le Domaine des Ormes?

- Oui de nom, je n’y suis jamais allé, son propriétaire était un très lointain cousin de ma mère, j’ai appris sa mort récemment, mais son enterrement a eu lieu le jour où j’ai acheté St Pierre, je n’ai pas pu m’y rendre. Mais en quoi suis-je concerné? Je ne sais même plus qui il était par rapport à ma mère…

- Un lointain cousinage certes, mais vous êtes néanmoins son seul parent qu’il se connaissait, il l’a écrit et nous avons pu le vérifier Monsieur.

- Mais il avait des enfants?

- Un fils Monsieur, c’est à lui que revient le domaine, mais votre cousin à écrit cette lettre pour vous en guise de testament, dit-il en me tendant une lettre.

Je lu la lettre interloqué, que pouvait-il me demander, ce cousin quasi-inconnu? Elle commençait par le texte d’un homme de 36 ans qui se savait condamné par la maladie en laissant un domaine et un fils Stéphane seul. Avec mille formules de politesses il s’en remettait à moi pour veillez sur son fils jusqu’à ce qu’il puisse prendre possession du domaine à sa majorité à 20 ans.

- Quel âge a ce Stéphane? Où est-il en ce moment?

- 13 ans Monsieur, il est actuellement à l’orphelinat, il y restera jusqu’à sa majorité, mais son père vous a délégué son autorité par cette lettre, c’est un peu à vous de décider.

- Oui 7 ans d’orphelinat, dur régime! En plus l’établissement se paiera sur son domaine, il n’en restera pas grand-chose!

- Il est à l’orphelinat Ste Anne, bien sûr l’éducation y est rigoureuse, mais c’est un bon établissement.

- Mais il en ressortira ruiné, c’est un établissement cher, pourrais-je voir ce garçon?

- Bien-sûr Monsieur, Ste Anne n’est pas loin j’envoie un messager, et élevant la voix: messager, sale chien au pied!

Un gars apparu terrifié, je me rappelai les propos d’Yves, c’était assurément le messager qui était venu au Château.

- Chien, tu vas aller à Ste Anne chercher le jeune Stéphane, voilà un message, et fais vite ou je te fais tanner le cuir comme ce matin!

Son ton était très dur, du ton affable qu’il employait avec moi, il était passé à cette autorité qui terrifiait son esclave, son visage en était bien changé, mais il restait beau!

- Qu’il y aille avec ma voiture pour ramener le garçon, faites prévenir mon cocher et mon garde!

- Bien sûr Monsieur, et il fit un signe au laquais qui attendait devant la porte.

Nous nous retrouvâmes seuls, je bus une gorgée de Cognac et repris:

- Vous semblez avoir bien des problèmes avec votre messager, c’est un fainéant?

- Il travaille, mais comme tous il n’y a que la peur du fouet pour avoir des résultats! Ce messager il faiblit je dois le faire fouetter presque tous les jours je vais m’en débarrasser! Je vais le vendre aux mines!

- C’est un peu dommage s’il connait bien la ville, il pourrait m’être utile…

- Si vous le voulez, je vous le vends! Il m’énerve trop! Mais il est usé, je ne peux pas le vendre très cher, et il me proposa un prix très raisonnable.

- Bon c’est d’accord il est à moi maintenant!

J’avais agi sur un coup de tête, mais l’esclave était beau, et je ne résistais jamais à un beau gars en détresse, ce n’est pas nouveau!

Nous nous mîmes à discuter affaires, ce notaire connaissait beaucoup de chose, il était charmant il me dit que le Domaine des Ormes était un beau domaine qui rapportait bien, il produisait beaucoup de légumes et de viandes pour la ville, des produits appréciés pour leur qualité. Il me félicita aussi pour mon nouveau domaine agrandi, il me paru très admiratif.

Peu de temps après la voiture arriva, une minute après Stéphane apparu avec le laquais, c’était un beau garçon, encore assez petit, il portait un costume noir et avait un air très triste et étonné il ne me connaissait pas, il me regardait ne comprenant pas pourquoi il était ici en face d’un inconnu. Je me levai et allant vers lui je l’embrassai sur les deux joues et disant:

- Bonjour mon cousin Stéphane, je suis ton cousin Mathieu de St Christophe!

- Bonjour Monsieur mon cousin.

Il dit cela surpris il me lança un regard où je vis beaucoup de désespoir, instinctivement je lui pris la main il serra la mienne fermement. Adroitement le notaire prit la parole:

- Monsieur de St Christophe, vous voyez maintenant votre cousin, quelle décision voulez vous prendre? Vous voulez bien suivre les études de votre cousin et éventuellement l’aider à l’orphelinat?

- Je crois que Stéphane peut avoir son mot à dire, Stéphane ton père m’a demandé de prendre soin de toi alors il y a deux solutions, ou tu retournes à l’orphelinat et je suivrai tes études, ou tu viens vivre à St Christophe, sous mon autorité, tu iras au collège dans un an comme je l’ai fait et à tes 20 ans tu reprendras le Domaine des Ormes.

Stéphane rougit, il me dit:

- Monsieur mon cousin, mon père parlait de St Christophe comme du plus beau domaine… Je pourrais y vivre Monsieur? Vous êtes sûr?

- Tu préfères l’orphelinat?

- Oh non Monsieur mon cousin, mais je vais vous gêner à St Christophe…

- Mais c’est grand, pas de problèmes alors tu viens chez moi, Stéphane? Dis-je en ouvrant les bras.

Il vint vers moi, il m’embrassa sur la joue et dit:

-Merci Monsieur mon cousin, j’essaierai d’être digne de St Christophe!

Je m’adressai alors au notaire:

- Veuillez noter que je deviens le tuteur de ce jeune homme et que je m’engage à gérer le Domaine des Ormes pour lui rendre en bon état à ses 20 ans!

- Je note Monsieur de St Christophe, je suis ravi pour le père de Stéphane, il n’aurait jamais espéré mieux pour son fils, merci pour lui.

- Bon Stéphane rentrera avec moi, j’enverrai chercher ses affaires à l’orphelinat demain, qu’on fasse venir le messager!

Le notaire fit un signe au laquais qui sortit et revint avec le messager encore plus terrifié comme si on allait le torturer sur place, il tremblait il jeta un coup d’œil au notaire qui lui dit:

- Je t’ai vendu esclave tu appartiens à Monsieur de St Christophe, tu le suivras maintenant!

Le messager tomba à mes pieds qu’il embrassa. Je le relevai et dit:

- Bon maintenant que tout est réglé nous rentrons!

Après les salutations d’usage, je pris congé du notaire, le messager monta à coté de Jules le cocher, Stéphane avec moi dans la voiture, Éric monta sur son cheval et nous partîmes.

Stéphane était à coté de moi, il était songeur, parti pour une nouvelle destinée, je mis mon bras sur ses épaule il me regarda, et se mit à pleurer.

- Non ne pleure pas tu ne seras pas malheureux chez moi.

- Non Monsieur je n’ai pas peur mais seul Papa me prenait par les épaules comme ça j’ai pensé à lui…

- Tu avais un bon père Stéphane, il se faisait beaucoup de soucis pour toi quand il s’est su malade.

- Oui Monsieur, merci Monsieur.

- Maintenant tu dois m’appeler ‘Cousin Mathieu’, ou ‘Mathieu’ tout court!

- Oui Cousin Mathieu, il sourit c’était la première fois qu’il souriait.

Nous bavardâmes un peu pendant le trajet, nous franchîmes la porte du Château et la voiture se mit à faire des zigzags et nous fûmes assez secoués et elle s’arrêta, la voiture penchait à droite. Je descendis de la voiture, Jules sauta de son siège et tomba à genoux devant moi:

- Pardon Maître, les chevaux ont fait un écart, je n’ai pas pu les retenir!

- Tu dormais non?

- J’étais un peu assoupi Maître!

Je fis le tour de la voiture, les deux roues de droite étaient dans un massif de fleur, bien saccagé. Stéphane descendit de voiture et vint vers moi, il regarda le cocher à genoux, il ne paraissait pas surpris.

- Jules debout, baisse ton pantalon et donne-moi ton ceinturon!

Sans un mot, Jules s’exécuta, il enleva son pantalon s’agenouilla et me tendit le ceinturon. Je le pris et lui montrant la grande roue arrière:

- En position sur la roue, mauvais cocher!

La roue était aussi haute que lui, il posa ses mains dessus et se cambra, les fesses en arrière, les jambes écartées, ce ne devait pas être la première fois que ce cocher était fouetté sur une roue, il avait pris la position parfaitement, je relevai sa chemise pour bien dégager ses fesses et le bas du dos, il me regarda craintivement, je ne pus pas m’empêcher de poser ma main sur ses belles fesses offertes.

- 30 coups de ceinture, mon garçon, et que cela te serve de leçon, ne recommence jamais, tu serais plus durement fouetté! Tu ne comptes pas les coups!

- Oui Maître, merci Maître.

Je pliai la ceinture en deux, pris la bonne distance et commença la fessée au ceinturon. Le cuir claquait fortement, chaque impact créait une marque plate rouge, Jules gémissait mais il endurait bien la punition, il savait qu’il aurait pu être puni beaucoup plus sévèrement pour une telle faute, mais le cuir mordait bien ses fesses…

Au quinzième coup il baissa la tête et souffla, il était beau garçon comme ça cul nu rougi par le ceinturon, sous le soleil dans le parc du Château. Je sentis un début d’érection, mais il me fallait être sage surtout devant Stéphane! Je continuai la punition toujours fermement, le cuir sifflait et claquait à un rythme régulier mais assez rapide, les trente coups furent vite atteins, les fesses de mon puni étaient bien écarlates. Je m’approchai de lui et lui massant doucement les fesses, je lui dis:

- Voila mon garçon tu es courageux, rhabille-toi et ramène-nous au Château maintenant!

- A vos ordres Maître! Merci Maître!

Il baisa ma main, je pris Stéphane qui avait tout suivi, par le bras pour monter en voiture, et la voiture redémarra.

- Pas sitôt arrivé, tu assistes à une correction, mais ça devait arriver aussi aux Ormes!

- Oh oui mon Cousin, mon père utilisait souvent le fouet, depuis un an je devais assister aux punitions, j’ai l’habitude.

- C’est bien, nous arrivons au perron viens découvrir ta nouvelle demeure!

Nous fûmes accueillis dans l’entrée par Yves et Tom, ils parurent étonnés par la présence de Stéphane, mais le plus surpris était Stéphane, il avait aperçu la grandeur du Château, dans l’entrée il en voyait la magnificence, sa nouvelle demeure était splendide, ce matin il était à l’orphelinat, très triste dans sa petite chambre et ce soir il se sentait heureux par cette nouvelle vie qui commençait…