lundi 31 août 2009

Le Domaine de Saint Christophe 19 – Nicolas le fugitif

Le jour suivant, un vendredi, commença dans le calme, pendant le petit déjeuner Tom me parla des préparatifs du mariage, il me demanda mon accord pour le buffet à préparer aux cuisines, Tom était mignon comme tout ce matin il me demanda qui étaient les deux gars ramenés du bagne, je lui expliquai ce qu’il s’était passé, et nous discutions assez librement, quand on frappa et Alex entra.

- Maître, deux policiers sont là, avec un esclave fugitif, ils voudraient savoir s’il est du Domaine, ils demandent à vous voir Maître.

- Un fugitif ? Il y a longtemps qu’on n’en a pas eu ! Mais fais-les monter au bureau Alex !

Je demandai à Tom de faire venir Yves au bureau aussi, je m’y rendis, pris le dossier des fugitifs dans un placard, Yves arriva, nous regardâmes ensemble le dossier, quand on frappa, et les deux policiers en uniforme entrèrent avec un homme jeune habillé en noir avec des menottes, je ne le connaissais pas et je demandai à Alex de rester.

Les deux policiers saluèrent militairement, je leur dis bonjour, et leur demandai de s’asseoir en face de moi. Un policier, le chef parla :

- Monsieur de St Christophe excusez nous de vous déranger, mais après enquête, nous nous demandons si ce fugitif ne serait pas à vous.

- Je suis surpris mais je n’ai pas de fugitifs récents, il se serait sauvé quand ?

- Il y a plus d’un an et demi Monsieur, son histoire depuis peut être retracée.

Je m’adressai directement au gars :

- Tu étais d’ici, ou pas ?

Le jeune baissa la tête mais resta muet. Je demandai à Yves et Alex s’ils le connaissaient, Yves dit non et Alex dit :

- Maître sa tête me dit quelque chose mais je ne peux rien affirmer Maître…

- Yves on a un fugitif non retrouvé de plus de 18 mois ?

Il regarda, et me tendit un papier :

- Il y a un certain Nicolas, évadé de Gault il y a presque deux ans, Maître.

Le policier dit :

- On a retrouvé aussi ce cas, c’est pourquoi nous sommes venus vous voir !

Je regardai le dossier et le gars, l’age correspondait bien je lui dis :

- Alors c’est toi Nicolas ?

Il baissa encore un peu plus la tête, il tremblait mais ne dit rien.

- Bon Messieurs pour en être sûr, on va aller chercher le régisseur de Gault, mais Yves vas chercher Angelo, il est de Gault lui aussi !

Le jeune trembla un peu plus, il tomba à genoux et dit :

- Maître c’est bien moi Nicolas !

- Félicitation Messieurs les policiers, votre enquête était bonne !

Le policier reprit :

- Merci Monsieur, mais votre esclave a pas mal vécu pendant sa fuite. En se faisant passer pour un homme libre il s’est marié avec une femme libre, il a eu un enfant avec elle mais il y a 15 jours la femme s’est rendu compte que son mari était un esclave, car il ne pouvait pas avoir de papiers, elle nous a prévenus, depuis il était en prison et ne voulait pas dire d’où il était !

- Vous ne l’avez pas torturé ?

- Non Monsieur, juste quelques coups de cravache, mais il y a encore plus compliqué, car sa femme ne veut plus de l’enfant, une fillette de 6 mois, qu’elle a eu avec cet esclave. Donc l’enfant devient esclave comme son père, et comme son père est à vous, elle est à vous. Si vous n’en voulez pas, elle sera vendue sur le marché.

Nicolas s’agita il supplia :

- Maître, pitié ne la vendez pas, elle est belle ma petite fille, tuez moi mais pas elle Maître… Pas elle… Pitié Maître !

- Nicolas je ne tue pas une gosse de 6 mois, et puisque c’est ta fille elle est mon esclave aussi, on trouvera bien quelqu’un pour l’élever !

- Merci Maître, merci.

- Elle est où cette gosse ?

- A l’orphelinat, Monsieur, elle y est placée en attente, vous pourrez la faire récupérer avec ce papier Monsieur !

- Merci beaucoup Messieurs, on ira la chercher au plus tôt, merci beaucoup pour avoir retrouvé le coupable, si vous le désirez, aller prendre une collation, mon serviteur va vous conduire, je passerai voir le commissaire pour lui donner une récompense pour vous tous, au fait enlevez les menottes à cet esclave !

Ils partirent avec Tom qui était devant la porte, Alex et Yves restèrent, Nicolas était à genoux, je vis qu’il pleurait doucement, il paraissait très éprouvé, d’après mes papiers il avait 23 ans, physiquement il était un bel homme.

- Debout Nicolas et enlève ces vêtements !

Il se leva et me regarda avec ses yeux demandant ma pitié en se déshabillant. Quand il fut nu il baissa la tête, et resta immobile, j’en fis le tour, il avait un beau cul, quelques traces de cravache sur le dos. Je dis alors :

- Nicolas tu sais que tu as commis une faute très grave, tu mérites la flagellation à mort, mais avant de décider de ta punition, tu vas me raconter tout ce que tu as fait depuis que tu t’es sauvé de Gault !

Je m’assis sur le bureau, le regardant dans les yeux.

- Maître, je me suis évadé de Gault un soir, j’ai profité de la nuit pour quitter le Domaine par le plateau, en redescendant de l’autre coté je me suis vite retrouvé dans les faubourgs de la ville, j’ai pris des vêtements qui séchaient dans un jardin. Je suis resté en ville quelques jours, j’ai trouvé un travail au marché, plus tard j’ai loué une chambre. J’ai rencontré ma femme qui travaillait aussi au marché comme vendeuse, on s’est plu et on s’est marié, j’avais pris un faux nom… on a eu la petite, Maître on était heureux… Sa voix se cassa, il sanglota et reprit :

- Il y a 15 jours ma femme, a découvert la vérité par hasard, elle m’a rejeté violemment, elle a rejeté aussi la petite… Il tomba à genoux en pleurant :

- Oh Maître je ne demande rien pour moi, mais sauvez ma petite fille, Maître, ne soyez pas dur avec elle, ayez pitié d’elle Maître, je ne l’ai pas revue depuis Maître !

- Comment elle s’appelle cette petite ?

- Amélie, Maître, c’est le nom qu’on avait choisi…

- Nicolas on ira chercher Amélie au plus vite, tu la verras alors et tu me la présenteras… Nicolas, tu me poses un problème, tu es un fugitif, mais tu as été franc, et tu ramènes un enfant au Domaine, je ne veux pas prendre de décision trop rapide pour ta punition, on se reverra cet après midi ! Alex, mets le en cellule, donne lui des vêtements, envoie aussi deux gardes chercher le bébé avec un chariot, et au fait Alex l’Hôpital doit nous renvoyer Raoul aujourd’hui, tu le feras conduire chez Aurélien !

- A vos ordres Maître ! Et il quitta la pièce, avec Nicolas.

Je restai seul avec Yves, je repris ma place au bureau, et demandai à Yves de s’asseoir en face de moi, il le fit plus naturellement qu’avant sans être gêné.

- Yves, voila un cas bien épineux ! Un fugitif c’est grave mais je n’ai pas envie de punir ce garçon très sévèrement il a déjà été puni par son ex femme, mais il faut un exemple !

- Maître, c’est vrai que sa femme, elle a été dure, elle l’a rejeté comme un animal abject parce qu’il était esclave, et sa propre fille aussi !

- Oui Yves la vie au dehors n’est pas simple ! Normalement pour un fugitif, comme pour les fautes les plus graves, c’est le fouet et le bagne ! Mais je n’ai pas envie qu’il y aille au bagne, j’aimerais qu’il garde sa fille, il l’aime apparemment !

- Mathieu, je ne peux pas vous conseiller pour les punitions, mais il a l’air d’un bon père, il était content que sa fille vienne ici, étrange pour un fugitif !

- Il faudra confier la petite à la sage femme, elle a toujours été là pour s’occuper des enfants des autres, tu ira la chercher quand la gosse sera là, mais pour l’instant va chercher Angelo, je voudrais son avis.

Yves revint avec Angelo, je les fis asseoir les deux, Angelo était surpris.

- Angelo, tu sais peut être qu’on vient de nous ramener Nicolas le fugitif de Gault, tu le connais ?

- Oui Maître, ses parents habitaient à coté des miens, il a toujours été gentil avec moi, j’ai 4 ans de moins que lui, mais il jouait avec moi quand j’étais petit… Maître, je ne l’ai pas vu depuis longtemps, je ne comprends pas pourquoi il s’est enfui Maître… mais s’il vous plait Maître, ne soyez pas trop dur avec lui, il ne peut pas être mauvais…

- Merci Angelo, mais il sera puni ce soir, et après il reprendra sa vie avec nous, je suis obligé de le punir au moins pour l’exemple ! Alors Angelo tu es prêt pour ton mariage ?

- Oui Maître, je suis content ma famille va venir, Maître, je ne crois pas avoir déjà été aussi heureux…

- C’est bien Angelo, si tu veux voir Nicolas, vas au poste de garde, et sois bien prêt demain…

- C’est vrai Maître, je peux aller le voir ? Oh merci Maître, vous êtes bon !

Il quitta le bureau, Yves souriait, je regardai par la fenêtre et vis l’ambulance de l’Hôpital, je dis :

- Notre berger est rentré, il faudra que je passe voir les malades d’Aurélien, il faut accélérer la mise en place de l’infirmerie, ton cousin Lucas devrait pouvoir retrouver l’entretien, ça ira plus vite !

- Oui Mathieu, je verrai comment faire au plus vite, je vous tiendrai au courant, mais pour Nicolas, vous avez pris une décision ?

- Il recevra la strap, ce soir publiquement pour l’exemple, entre 100 et 150 coups !

- C’est beaucoup Maître, non ?

- Si mais comme il n’ira pas au bagne il faut une bonne correction, je ne veux pas que tout le monde se sauve ! Tu sais j’aurais préférer le fesser et le mettre dans mon lit…

- Oh Maître… Mathieu…

- Ne sois pas jaloux petit Yves, ou gare à tes fesses ! Et je le serrai dans mes bras en l’embrassant.


La matinée finit de s’écouler, je n’étais pas mécontent de me trouver avec deux esclaves de plus, je travaillai sur des dossiers, et pris mon repas vers midi. Peu après Alex vint pour m’annoncer que le bébé était arrivé, sans problèmes.

- Et elle est où cette Amélie ?

- Dans les bras de son père Maître, on n’a pas pu ne pas lui donner Maître, il serait devenu fou… Je ne pensais pas qu’un père aime autant sa fille ! Maître, j’ai fait une erreur ? Il m’avait demandé cela craintivement.

- Non Alex tu as bien fait, Angelo est passé ce matin ?

- Oui Maître, apparemment ils se connaissent bien, le fugitif a beaucoup pleuré !

- Tout à l’heure il faudra organiser une punition publique pour 16 heures, à la strap, ce sont tes gardes qui le fouetteront, choisis des gars forts, je veux une sévère punition, pour l’exemple, mais sans graves conséquences pour le puni.

- Je comprends Maître…

- Vas le chercher maintenant avec sa fille ! Il sortit, je trouvai Yves et l’envoya chercher Marie, la sage femme.

J’étais devant mon bureau, légèrement assis dessus, Alex entra avec Nicolas qui serrait contre lui sa fille, il se jeta à genoux :

- Merci Maître, merci je ne pensais pas la revoir… Pardon Maître.

- Relève-toi Nicolas et présente la moi selon la tradition !

Il se tint raide et dit :

- Maître, voici ma fille Amélie votre nouvelle esclave… Et il me tendit l’enfant qui était calme et ouvrait de grand yeux comme surprise.

Je la pris dans mes bras, l’embrassai sur le front et dis :

- Bienvenue à toi Amélie, je te souhaite une vie heureuse au Domaine, comme tu as eu un début de vie difficile, que ta mère t’a rejetée, sois ma filleule, je serai ton Maître et ton parrain maintenant pour te protéger. Je lui fis une nouvelle bise, elle me souriait, j’en fus tout ému.

Nicolas se remit à genoux :

- Maître, vous son parrain ! Oh merci Maître, merci pour elle… Mais… Maître qu’est-ce qu’elle va devenir ?

- Pourquoi, tu ne veux pas t’en occuper, et tu ne veux pas lui retrouver une autre Maman ?

- Oh si Maître j’aimerais tant, mais vous n’allez pas me tuer Maître, ou me mettre au bagne Maître, ou me vendre Maître ? Je suis un criminel…

- Tu es un fugitif, on va régler ton cas dans peu de temps !

Yves entra avec Marie la sage femme, je dis alors :

- Bonjour Marie, tu vois là Nicolas et sa fille Amélie qui a 6 mois, tu vas prendre Amélie en charge pour la nourrir et t’en occuper pendant quelques jours avant que son père ne s’en occupe.

Je tendis la petite à Marie, qui la prit et dit :

- Quel beau bébé ! Marie était réputée pour son amour des enfants, il n’y avait rien à craindre, on pouvait lui confier un bébé de sa naissance à plus tard.

Nicolas paru inquiet, voir cette femme prendre son bébé, un peu comme si on lui volait. Il s’agita. Je lui dis :

- Nicolas, du calme, tu reverras Amélie, mais il me semble que l’on a une formalité à régler avec toi non ?

- Oui Maître… Pardon !

Marie quitta la salle, je demandai à Nicolas de se mettre nu, à genoux les mains sur la tête, Alex et Yves étaient encore là.

Je fis le tour de mon fugitif, il était bien foutu, pas grand-chose à jeter, dans cette belle position de soumis, il me fit bander ! Je commençai :

- Nicolas, tu es un fugitif et pour cela tu vas être puni, mais tout à l’heure, tu nous as raconté ta vie après ta fuite, et ce que je voudrais savoir maintenant c’est pourquoi tu t’es sauvé de Gault ?

- Maître, j’avais peur… Peur du fouet !

- Pourquoi tu le méritais ?

- Non Maître… Mais… Comment vous dire Maître… Avec mon chef ça n’allait pas… Maître pardon je n’aurais pas dû…

- Qu’est-ce qui n’allait pas avec ton chef ?

- Oh Maître, chaque fois qu’il le pouvait il me battait, tous les jours il me promettait de me faire fouetter sur la place du village !

- Mais pourquoi il t’en voulait ?

- Maître je ne sais pas trop, peut être parce que les filles m’aimaient bien et que lui il avait moins de succès, il me donnait toujours des corvées dégradantes, à faire devant tout le monde, et ce n’était jamais assez bien fait, il me donnait le martinet, et me promettait le fouet Maître, je l’aurais reçu si je ne m’étais pas sauvé, quand je suis parti j’avais trop peur de lui… Pardon Maître !

- C’est qui ce chef ?

- Il s’appelle Manuel, Maître, il doit toujours être à Gault.

- D’accord Nicolas, j’en sais assez, tu as quelque chose à ajouter ?

- Maître quand j’ai quitté le Domaine, j’étais terrifié, c’est votre père qui était le Maître, maintenant que c’est vous je ne reconnais plus le Domaine, je ne vois pas d’esclaves malheureux ici, vous avez recueilli ma fille, vous la prenez comme filleule, je suis déjà comblé, alors Maître, je sais que je vais être puni, mais j’ai confiance en vous Maître, si j’avais su que vous étiez comme ça Maître, j’aurais dit tout de suite aux policiers d’où j’étais ! Maître je vous demande pardon pour ma fuite, pardon Maître !

- Nicolas tout n’est pas rose dans le Domaine. Mais pour revenir à ton cas, la punition d’un fugitif doit être publique, pour l’exemple et normalement pour une faute de cette nature tu devrais être envoyé au bagne, après avoir été fouetté. Mais comme tu parais être un bon garçon, que tu t’es plutôt bien comporté à l’extérieur, que tu ramènes une belle petite fille qui a besoin de toi, tu n’iras pas au bagne. En plus tu as des circonstances atténuantes pour ta fuite. Mais tu vas être fouetté publiquement dans la cour à 16 heures, tu recevras 100 coups de strap, tu vas souffrir, mais ta vie ne sera pas en jeu et dans quelques jours tu seras sur pieds, tu pourras reprendre Amélie !

Il dit d’une voix blanche :

- Merci pour Amélie Maître, merci pour moi aussi Maître, même si j’ai peur de la punition, mais je garderai en tête que je retrouvera mon Amélie dans quelques jours…

- Bien Nicolas sois courageux, mon gars, Alex tes gardes sont chargés de la punition, la grande strap sera utilisée, Yves transmets à tous les chefs que tous les gens du Château, doivent être dans la cour à 16 h, le puni sera attaché au pieu des punitions. Vous pouvez tous quitter le bureau !

Je descendis à 16h pile, tous les esclaves du Château étaient là, quelques retardataires coururent, au pied du pieu Alex se tenait avec Nicolas, qui ne portait qu’un short, il baissait la tête, auprès d’eux il y avait Arnaud et le beau Thomas. Arnaud portait une lourde strap.

Tous mes esclaves de plus de 15 ans étaient là silencieux, c’était la première fois que je les convoquai pour une punition publique. Je pris la parole :

- Chers esclaves, vous êtes ici ce soir pour assister à la punition de Nicolas qui s’est échappé de Gault, il y a presque deux ans. Je vous rappelle que pour un fugitif capturé la punition est le fouet et le bagne jusqu’à la mort. Mais pour Nicolas, comme il a été franc sur les causes de sa fuite, et sur sa vie hors du Domaine, et comme il est revenu avec une petite fille qui a besoin de lui, j’ai décidé d’être clément. Nicolas n’ira pas au bagne, mais il va subir une sévère correction, 100 coups de strap qui vont lui être donnés maintenant !

Un murmure parcouru les spectateurs, même si la strap était encore mal connue, l’objet qu’Arnaud tenait les impressionnait. Alex conduisit Nicolas devant le pieu, en haut duquel il y avait deux anneaux, il lui baissa son short lui fit quitter, et attacha ses poignets aux anneaux, lui fit écarter les jambes et cambrer les fesses. Le puni tremblait un peu, il devait avoir honte d’être ainsi bien exposé devant tout le monde et il avait peur.

Arnaud donna la strap à Thomas qui s’installa à la bonne distance du puni. Je dis :

- Nicolas compte les coups, Garde Thomas, applique 100 coups sur les fesses surtout et sur le dos, pause à 50 coups, à toi Thomas !

Thomas activa la strap et claqua très fortement les fesses de Nicolas qui se cabra violemment en criant :

- Un Maître… Merci Maître !

Une marque rouge barra ses fesses, elle fonça rapidement, le deuxième coup tomba juste au dessus du premier.

- Aïeee… Deux Maître… Merci Maître !

La strap claqua plusieurs fois très fortement, Thomas n’était pas doux, le dos et le haut des fesses furent vite marqués, le corps du puni était secoué à chaque coup.

- Ahhhh… 7 Maître… Merci… Maître…

Thomas releva la strap, ses muscles se tendirent, il était magnifique mon Thomas, les fesses bombées sous le short serré, j’y aurais bien mis la main, mais le coup suivant qui claqua fort, me sortit de mes douces pensées, les coups tombèrent rapidement, les cris du puni devenaient plus forts :

- Ahhhhhhh… 15 Maître… Mer… Merci… Maître…

La suite des coups lui arracha des cris de plus en plus forts mais la voix devenait rauque, la couleur de son dos et de ses fesses était rouge vif.

- Aïeeeee… 27 Maître…Merci… Maître !

Les mouvements du corps devenaient brusques et saccadés, Thomas s’attaqua à la base des fesses, Nicolas cria plus fort, il haletait, gémissait entre les coups, ses jambes se mirent à trembler.

- Rhaaaaaa…ahhhh… 43… Maître… Merci… Maître…

Thomas frappa le haut des fesses, durement, le puni hurla en ayant un râle continu.

- Rhaaaaaaa… 50 Maître… Mer… Merci… Maî… Maître…

Thomas baissa la strap, il souffla légèrement, il donna la strap à Arnaud, ils s’était partagés le travail, quand il passa vers moi, je lui dis tout doucement « Bon travail Thomas », il rougit et s’éloigna. J’allai voir mon puni, il soufflait fort, je mis ma main sur sa nuque, il tourna sa tête vers moi, il avait les yeux rouges, il balbutia :

- Oh Maître… C’est… C’est… Dur… Ça brûle… Maître… Pardon… Pitié… Maître…

Pour Nicolas, c’était clair, il avait essayé de fuir sa condition d’esclave, il avait été trahi par celle qu’il aimait, maintenant il redevenait esclave comme avant. Après avoir été reconnu il pensait que ses jours étaient comptés, qu’il mourait sous le fouet, que tout était fini. Mais ce jeune Maître l’avait surpris, il avait bien accueilli sa chère Amélie, maintenant il lui faisait donner le fouet, il l’avait prévenu, il souffrirait, et c’est vrai c’était dur, très dur, chaque coup se propageait brusquement dans tout son corps, ses fesses étaient en feu, mais il savait qu’il l’avait mérité, et le Maître était là, il venait de lui caresser la nuque gentiment, il ne pouvait pas le tuer, il lui avait dit qu’il reverrai Amélie, alors courage, il fallait tenir, pour Amélie, mais aussi il avait honte d’être nu devant tout le monde, de crier, de geindre, de pleurer, il avait essayé de se retenir mais il ne pouvait pas, mais après tout, à quoi bon résister, il faisait confiance au Maître, mais il fallait tenir pour encore autant de coups, alors qu’il sentait sa résistance à la limite, c’est pour ça qu’il avait imploré son Maître, il n’y avait que lui qui pouvait faire quelque chose, et il était bon ce Maître…

Je fis un signe à Arnaud, celui–ci souleva la strap et fouetta les fesses de Nicolas, qui parut surpris :

- Ahhhhhh…Ahhhhh… 51 Maître… Merci… Maître…

Les coups suivants furent appliqués sur le dos et les épaules, Nicolas cria, gémit, souffla, remua dans tous les sens, on aurait dit qu’il essayait d’échapper au fouet, mais il gardait le compte, la voix commençait à être voilée par des sanglots.

- Rhaaaaaaaa… 67… Maître… Oh… Merci… Maître…

Je fis un signe discret à Arnaud, qu’il modère ses ardeurs, il parut confus, et attaqua les fesses du puni avec un peu plus de modération, mais quand même durement. Maintenant Nicolas pleurait ouvertement, il ne pouvait plus se retenir, il tremblait, sa voix devenait aiguë.

- Rhaaaaaaaa… 80… Maître… Merci Maître…

Je fis signe à Arnaud d’arrêter, j’allai vers Nicolas, son dos et ses fesses étaient rouge foncé, il tremblait toujours, il n’avait pas vu mon geste il se tendit en attente du coup suivant aussi quand je posai doucement ma main sur son dos, il sursauta et tourna sa tête vers moi, il avait le visage plein de larmes, il bégaya :

- Maî… Maître… Oh… Oh… Pitié… Pitié… Pardon… Pardon Maître…

- C’est fini mon garçon, je te pardonne, et ne te sauve pas à nouveau !

- Oh merci… Maître… Merci… Je ne le ferai plus Maître... Oh non… Maître…

Je me tournai vers les spectateurs :

- La punition est finie, sachez tous que je n’aime pas vous punir comme ça alors retenez la leçon, ne vous échappez pas, d’autant plus, et Nicolas pourra le dire, à l’extérieur c’est dur pour un esclave fugitif, maintenant retournez à votre travail toutes et tous… Continuez à bien vous conduire… Je vous aime bien…

Un léger murmure parcouru les esclaves, c’était bien la première fois que le Maître disait qu’il les aimait, mais ça ne paraissait pas faux, même quand il fait donner 100 coups de fouet, à un fugitif, il en enlève 20 !

Je vis qu’Alex parlait à Arnaud, il avait l’air énervé et Arnaud baissait la tête, je m’approchait d’eux, et leur dit :

- Que se passe-t-il ?

- Maître, je sermonne, Arnaud, il vous a déplu, il sera puni, dès ce soir, au martinet ! Dit Alex.

- Alex, non Arnaud ne m’a pas déplu, j’ai eu peur que le puni supporte mal les coups, il est hors de question de le punir. Alex je te demande de ne pas punir un garde sans t’assurer auprès de moi, qu’il m’a déplu, sinon c’est toi qui seras fouetté !

Alex baissa la tête :

- Pardon Maître, c’est moi qui vous déplais, je mérite d’être puni, Maître !

- Ça c’est moi qui le décide, pas toi, aller détachez le puni et emmenez le au poste de garde en cellule ouverte, quand il pourra marcher, qu’il vienne me voir !

Je remontai avec Yves et Tom. Tom me déclara :

- Maître tout le monde a appris l’histoire de Nicolas et vous loue de votre clémence!

- Ah oui Tom et que dit-on de moi au Domaine ?

- Maître, je peux vous dire que tout le monde vous aime et vous craint à la fois, on vous admire, mais on sait que vous êtes sévère mais juste, vous savez Maître dans le domaine tout se sait très vite, les esclaves connaissent votre bonté pour Raoul, les gardes, Gaby, Jérôme, et d’autres, Maître, et moi je vous aime tant que je suis mauvais juge, vous m’avez puni une fois durement mais je l’avais tellement mérité Maître !

- Merci mon Tom, tu es gentil toi ! Et je l’embrassai doucement, passionnément et je lui donnai rendez-vous pour la nuit.

Je le quittai pour me rendre chez Aurélien, j’ouvris sa porte il n’y était pas, j’ouvris la porte d’à coté, je découvris Guy à quatre patte sur un lit, nu, les jambes écartées, et Aurélien qui lui doigtait le cul, Guy gémissait, doucement. Aurélien surprit stoppa et me regarda, il dit :

- Maître je lui mets de la pommade !

- Bien Aurélien, je te crois, ne sois pas anxieux, je viens prendre des nouvelles de tes patients, alors comment va Guy ? Est-ce que tu penses qu’on pourra le soigner correctement ?

- Maître, j’espère pouvoir améliorer les choses avec le temps, mais on ne fera pas de miracles, il ne faudrait pas qu’il soit pénétré de nouveau Maître.

- Il ne le sera pas contre son gré Aurélien. Et me tournant vers Guy :

- Comment vas-tu Guy ?

- Maître, ici ça va, personne ne cherche à m’enculer, oh pardon Maître je ne connais pas d’autre mot ! Oh Maître merci tellement de m’avoir sorti du bagne…

- Laisse-toi bien soigner mon petit Guy, ici tu ne risque rien, où sont Raoul et Lucas, Aurélien ?

- Raoul est à coté, Lucas je ne sais pas, sûrement pas très loin Maître. Dit Aurélien avec un air craintif.

J’allai dans la pièce d’à coté, Raoul était couché sur un lit, Lucas discutait avec lui. Quand j’entrai, Lucas se leva gêné, Raoul s’agita et s’accouda sur son lit, il dit :

- Pardon Maître, je ne peux toujours pas me lever !

- Et alors Raoul, reste donc couché ! Tu as des beaux plâtres maintenant !

- Merci Maître pour tout, vous êtes si gentil avec moi, je suis une charge pour tout le monde et personne ne me le reproche. Oh Maître j’ai dû vous coûter cher à cause de ma chute idiote…

- Ne dis pas de bêtises Raoul, et laisse-toi bien soigner ! Dis-je en lui caressant les cheveux.

- Et toi Lucas, comment vas-tu ?

- Maître je suis bien, je peux travailler, je suis à votre service Maître. Dit-il très timidement.

- Lucas, tu veux retourner à l’entretien ?

- Oui Maître, c’est mon métier, j’y étais bien !

- Bien tu y retourneras demain ! Je sortis de la pièce, et passant devant les autres pièces je vis Aurélien dans la pièce qui lui servait de bureau et de chambre. J’entrai, Aurélien se mit quasiment au garde à vous, il était paniqué.

- Tu as peur de moi Aurélien ? Dis-je gentiment.

- Un peu Maître, j’ai peur de faire des erreurs, je sais que vous êtes sévère…

- Sois confiant Aurélien, je ne suis pas un monstre, tu as été sévèrement fessé, d’accord mais tu n’en es pas mort, alors travaille bien, tu n’es pas un esclave ordinaire, tu es notre toubib, alors si tu hésites sur quelque chose, viens me voir. J’aimerais que tu fasses une liste de tous les médicaments qu’il te faut, le matériel aussi, on ira chercher tout ça en ville. Demain viens au mariage d’Angelo, je parlerai de ton rôle, dans le Domaine. Mais je ne veux pas que tu aies peur de moi mon garçon…

Je le pris dans mes bras, il se laissa faire, posa sa tête sur mon épaule, je caressai sa nuque, sa peau était douce, je descendis ma main pour lui caresser les fesses, elles étaient encore sensibles après la fessée, il apprécia mes caresses, je descendis son short, il bandait un peu.

- Tu aimes ça coquin !

- Oh Maître pardon mais je ne résiste pas aux caresses, et vous êtes tellement doux Maître ! Vous pouvez faire ce que vous voulez Maître, je suis à vous…

Il ne fallait pas me le dire deux fois, je l’embrassai fougueusement, nous roulâmes sur le lit, il fut un très bon amant, attentionné, doux, il s’offrit à moi, je le pénétrai avec douceur, il gémit un peu, il bandait fort, je m’introduisais en lui il était chaud, son corps était sublime, tendu pour me recevoir, je le limai doucement, son cul se contracta, il gémit je lui pris son sexe à pleine main il jouit en râlant une quantité abondante de sperme sortit. A mon tour je jouis en lui, dans un orgasme fort, nous passâmes ensemble un bon moment serrés l’un contre l’autre…

Le Domaine de Saint Christophe 18 – Le bagne

Je chevauchai avec Yves et trois gardes en direction du bagne, le bagne de la route n’était pas très loin de Gault, une petite heure de cheval au pas, je fis signe aux gardes de s’éloigner un peu de nous je voulais discuter avec Yves.

- Alors Yves, tu parais renfrogné, c’est une impression ?

- Non Maître je vous demande pardon, mais je ne vais pas bien.

- Tu es malade Yves, il fallait voir Aurélien !

- Maître ce n’est rien, Aurélien n’aurait rien pu faire ! Et je vis une larme couler sur une de ses joues.

Je m’approchai de lui :

- Qu’est-ce qui ne va pas Yves ?

- Oh Maître, ce n’est qu’un contrecoup du début d’après midi, Maître !

- Je ne t’ai pas puni, Yves alors pourquoi ?

- Oui mais vous étiez fâché contre moi Maître, je peux vous parler librement Maître, vous ne vous ne me punirez pas Maître ?

- Vas–y Yves, parle !

- Oh Maître, souvent j’aimerais retourner en arrière, quand j’étais avec vous tout seul, en ville, depuis que nous sommes au Château, j’ai été puni plusieurs fois durement, avant vous ne me punissiez pas si durement, mais je vous aime Maître et quand vous me disputez comme ce matin, j’aimerais mourir, j’ai toujours peur que vous m’abandonniez Maître, que vous ne m’aimiez plus, que vous préfèreriez un plus jeune, un plus beau comme Aurélien, oh Maître dans ce cas tuez moi, je ne pourrais plus vivre ! Maître pardon de vous dire tout ça, je vous aime tant que je ne peux plus supporter votre colère Maître, je vous demande pardon pour vous dire ça Maître, mais… Mais… Mathieu je … T’aim… Vous aime Maître ! Et il se courba sur son cheval en pleurant.

Pour une déclaration c’en était une ! Qu’Yves soit sensible je le savais, mais je ne pensais pas qu’il pouvait m’aimer autant, et que le malmener le démoralisait autant, j’étais impressionné qu’il ait osé m’appeler par mon prénom, et presque me tutoyer !

Je fis venir mon cheval au plus proche du sien, je posai ma main sur son dos et dis :

- Petit Yves, j’ai été injuste avec toi ce matin, c’est pour ça que tu n’as pas été fessé, mais tu as raison, je suis plus dur avec toi qu’avant, mais ne vas pas croire que je ne t’aime pas Yves, même si j’ai d’autres amants, tu es le premier, et mon préféré, ne pleure plus petit Yves, je t’aime Yves, on reparlera ce soir au lit, au calme, remets toi, la visite au bagne ne va pas être facile, et Yves, si tu veux m’appeler par mon prénom en privé ne te gène pas ! En attendant relève toi !

Il se releva me regarda les yeux pleins de larmes et je l’embrassai passionnément sur la bouche.

J’avais prévu d’arriver au bagne après le retour des bagnards du travail. Un garde du bagne était à la porte, il nous ouvrit très surpris, nous entendîmes des coups de fouet, à l’intérieur du bâtiment, un bâtiment tout en longueur, sans étage, un fois descendus de cheval, nous entrâmes, les coups de fouet venaient de cesser, nous découvrîmes un grand hangar, dans un coin des paillasses, des hommes alignés, un homme nu était accroché à deux anneaux pendus à la charpente, un homme se tenait derrière lui un fouet à plusieurs lanières à la main, le fouetté baissait la tête, il parut paniqué en nous voyant, des traces rouges mais sans sang marquaient son dos et ses fesses.

Un homme visiblement le chef, s’approcha de moi, il me salua très bas :

- Maître, bonjour, je ne m’attendais pas à votre visite, pardon de vous recevoir aussi mal, Maître !

- Ce n’est pas grave Emile, je suis venu visiter le bagne, pourquoi cet homme est fouetté ?

- Maître c’est le puni du jour, tous les soirs un bagnard est fouetté au retour du travail, on choisit celui qui a le plus mal travaillé, ou qui a commis une faute !

- Et aujourd’hui, Il a fait quoi ?

- Il avait mal empierré un chemin Maître, il a dû le refaire !

- Combien de coups ?

- Ce soir, pour sa faute, 50 coups Maître !

- C’est toi qui décide ?

- Oui Maître toujours sur proposition du chef d’équipe.

- On en est à combien de coups ?

L’homme au fouet répondit sur un signe du chef :

18 Maître !

- Bien, continue jusqu’à 40, puisque je suis là j’accorde une réduction de 10 coups !

Le fouetteur reprit son travail, il fouettait durement mais apparemment il retenait son fouet pour ne pas déchirer la peau du puni. L’homme fouetté dégustait quand même, il criait et se cabrait, à chaque coup, il était assez beau, sale et maigre mais il aurait pu faire un gars correct. En ce moment il vibrait au rythme du fouet qui s’abattait sur ces fesses avec un bruit sec de claquement qui emplissait la pièce.

Je regardai les autres bagnard, ils étaient une vingtaine, enchaînés aux pieds, les uns aux autres, le plus jeune devait avoir une vingtaine d’année, le plus vieux une quarantaine, ils étaient tous vêtus uniquement d’un short court, torse nus, très bronzés, mais ce qui frappait c’était leur maigreur, ils étaient debout, ils n’osaient pas me regarder, un bagnard est un sous esclave, quand je les voyais sur la route, il avaient toujours la tête baissée.

Les derniers coups de fouet et cris du puni retentirent, et un silence se fit, le fouetteur dit :

- 40 coups Maître et chef ! Et sur un geste du chef il le détacha, le puni tomba à terre haletant, il se mit à genoux et dit en ma direction :

- Merci Maître… merci ! ».

Je fis le tour des bagnards de près, ils me laissèrent les palper, à certains aux traces de fouet assez fraîches je baissait le short pour voir les traces sur les fesses, je le fis pour le plus jeune et je vis une trace de sang dans son short, je lui demandai de se courber et d’écarter les jambes, le sang venait de son cul qui était dans un état pas possible ce garçon avait dû subir tous les outrages de tout le bagne. Je lui dis de se relever et de se rhabiller.

Je dis au chef :

- Emile on peut se voir dans ton bureau ? Yves viens avec nous !

Nous nous installâmes autour d’une table, je fis signe à Yves et à Emile de s’asseoir. Je sortis un dossier sur le bagne, Emile n’était pas à l’aise. Je dis :

- Emile raconte-nous une journée au bagne ! Mon ton était normal, pas sec.

« Maître, le réveil est à 5 h, l’été, 6h l’hiver, les hommes se lavent dehors, mangent une soupe, et une demi heure après ils partent au travail, ils ont une pause à 11h pour manger un peu et boire et reprennent le travail, le retour ici se fait à 17h, c’est l’heure de la punition, après il y a les corvées de nourriture, nettoyage des locaux à tour de rôle, ensuite s’ils ont le temps ils passent un moment entre eux, on éteint les lumières à 20h30 Maître.

- Emile, ça arrive qu’il y ait plusieurs punis ?

- Bien sûr Maître s’il y a plusieurs fautifs !

- Tu ne les fais pas fouetter au sang ?

- Très rarement Maître, sinon je n’aurais plus personne !

- Bon passons en revue tes bagnards !

On prit la liste et évoqua chaque cas, sa faute, son comportement, sa santé. La plupart n’avait pas commis une faute bien grave souvent un vol, le coupable était fouetté dans son village et envoyé au bagne, il y mourait quelques années après, personne ne ressortait du bagne.

- Maître… Dit Yves d’une voix faible, il était très ému.

- Oui Yves, qu’est ce qu’il y a ?

- Maître, ce Lucas dont vous venez de parler, c’est mon cousin, je ne savais pas qu’il était ici, il a injurié un chef Maître, je ne peux pas le croire, il était si doux, je ne l’ai pas reconnu dans les bagnards Maître, mais c’est lui sur la liste !

- Qui c’est Lucas ? Demandai-je à Emile.

- Un des plus jeunes Maître, et pas le plus méchant, c’est sûr !

- Bien Yves on verra ça plus tard !

On vint au cas du plus jeune, il était ici depuis un an, pour avoir volé des fruits, je demandait des explications sur son état, bien que je me doutais bien de l’utilisation qui en avait été faite, Emile confirma mes pensées, un jeune mignon servait de défouloir sexuel aux autres bagnards !

Je dis d’un ton plus sec :

- Emile, qu’il y ait des rapports sexuels entre bagnards, ça ne me choque pas, mais qu’on abîme un jeune de 20 ans comme ça non je l’interdis !

- Maître, ça c’est toujours fait au bagne, je ne savais pas qu’il saignait Maître sinon j’aurais interdit qu’on le touche, les bagnards savent aussi qu’ils ne doivent pas l’abîmer !

- Fais venir ce garçon, Emile !

Emile enta avec le jeune gars, celui-ce se jeta à terre en se prosternant devant moi, je lui dis de se relever, il resta à genoux tête baissée, il tremblait fortement, il paniquait complètement.

- Mon garçon calme-toi, je ne te veux pas de mal, tu ne risques rien !

Il se calma un peu, osa un regard vers moi, je dis :

- Tu t’appelles Guy et tu as 20 ans, dis-moi, est ce que les autres bagnards se servent souvent de toi pour leurs besoins sexuels ?

- Oui… Maître… Tous les jours, des fois à plusieurs…

- Depuis un an que tu es ici ?

- Oui Maître.

- Depuis quand tu saignes ?

- Depuis trois jours Maître… J’ai très mal Maître… J’ai demandé aux gars de me laisser…

- Et ils ont continué ?

- Oui… Maître ils ont rigolé… Ils ont dit que ça glissait mieux avec le sang… Mais ça faisait mal Maître… Ils m’ont mis un chiffon dans la bouche pour pas que je crie...

- Il y en a combien qui t’ont violé depuis que tu saignes ?

- Trois Maître, les autres ils ne voulaient pas !

- Qui c’est ces trois là ?

- Oh Maître, non… je ne peux rien dire…

- Obéis à ton Maître, Guy, ne protège pas tes violeurs, tu ne risques rien !

Il me donna alors trois noms, je me tournai vers Emile :

- Ca t’étonne ?

- De ces trois là pas vraiment Maître !

- Pourquoi es-tu là Guy ?

- Je suis un voleur Maître. Dit-il en baissant la tête.

- Oui un voleur de fruits, c’est écrit ici Guy, mais quels fruits et combien, tu as volé souvent ?

- Oh une seule fois Maître, deux pommes !

- Pourquoi tu les as volées ?

- Oh Maître j’avais trop faim ! Pardon Maître !

Je le contournai, son dos avait des marques de fouet anciennes, j’ajoutai :

- Tu as été fouetté avant le bagne ?

- Oui Maître 60 coups au village.

Je me tournai vers Emile :

- Et au niveau travail qu’en dis-tu ?

- Je n’ai jamais en de gros problèmes avec ce garçon, il est rarement fouetté le soir, il travaille bien.

- Bon Guy, tu vas sortir du bagne, tu rentreras au Château avec nous !

Il se prosterna :

- Oh merci Maître… Merci… Merci !

Je lui demandai de sortir, et envoya Emile chercher Lucas.

Quand il avait entendu le nom de Lucas Yves blêmit, je pris sa main, qu’il ait confiance, il se leva à l’entrée d’Emile et d’un grand garçon, très maigre tête baissée, il se prosterna devant moi, en tremblant comme Guy il y avait peu !

Yves me regarda, je lui fis signe de le relever, Yves s’agenouilla devant le garçon et dit :

- Et bien Lucas ? Lucas releva la tête, il cria presque :

- Yves ! Et se jeta dans ses bras, il le serrait très fort, une sorte d’appel au secours.

Après une bonne minute, je m’adressai à Lucas :

- Dis-moi Lucas pourquoi tu es là, tu as injurié un chef ? Lequel et pourquoi ? C’est arrivé il y a un peu plus d’un an ?

Yves se releva et se mit derrière lui comme pour le soutenir, Lucas dit :

- Maître, c’est Benoît, le chef des écuries, on s’est un peu disputé, mais je ne l’ai pas injurié Maître je vous le jure ! »

- Tu n’as surtout pas voulu coucher avec lui !

- Comment vous savez Maître… Oh pardon Maître, j’aurais dû obéir Maître !

- Tu as été fouetté avant de venir ici ?

- Oui Maître, j’ai reçu 50 coups de fouet, au Château, devant Chef Benoît, et on m’a amené ici Maître !

- Bien, merci Lucas. Et me tournant vers Emile :

- Lucas sort aussi du bagne il partira avec nous, tu recevras demain un nouveau bagnard, le fameux Benoît, il prendra la place de Guy, il aime ça, mais s’il te dit quelque chose ne le crois jamais !

Lucas s’était jeté à mes pieds, embrassant ma main :

- Oh merci… Maître… Pardon… Merci !

Yves m’envoya un regard reconnaissant, il avait été troublé comme moi d’apprendre un nouveau méfait de Benoît !

- Lucas reste ici avec Yves, mais Emile avant de partir on va punir les trois violeurs, réunis tout le monde !

Les bagnards étaient alignés tête baissée, Guy était parmi eux, un peu à coté se trouvait le fouetteur de tout à l’heure, c’était le chef d’équipe, je fis signe à Guy de venir vers moi, je le pris par les épaules et le tournai qu’il soit en face des autres.

Je m’adressai au chef d’équipe :

- Chef d’équipe, je ne suis pas content de tes bagnards, ce sont des violeurs, et tu les laisses faire, ce garçon a été la victime de tous, mais en particulier ces jours derniers de trois d’entre eux, qui vont être punis séance tenante, pour avoir continué à violer le garçon alors qu’il saignait et qu’il souffrait !

Je citai les trois coupables, leur demandant de faire un pas en avant, je vis avancer trois gaillards d’age moyen pour le bagne, je dis :

- Qu’on les déchaîne et les attache les trois à ce pilier pour être fouettés !

Il furent vite nus et attachés par les poignets les trois au même pilier, on pourrait les fouetter en tournant autour. Ils jetaient des regards apeurés.

- Sales violeurs, vous allez recevoir 60 coups de fouet comme je l’ai vu donner tout à l’heure, et en plus comme vous avez fait saigner un innocent, vous recevrez 15 coups de fouet plus fort au sang, Chef d’équipe fouette-les, un par un, le plus rapidement possible, je n’ai pas de temps à perdre, mais après je te donnerai 50 coups de fouet pour les avoir laissés faire ! Ils baissèrent la tête la punition était dure, je n’avais pas lâché Guy, je l’avais senti frémir à l’énoncé de la sentence.

Le chef d’équipe prit le fouet il était troublé d’être puni aussi, mais dès qu’il commença à fouetter le premier, je vis qu’il était très sévère, il devait être en colère contre eux ! Les coups tombaient sur le premier puni très fortement, il était secoué à chaque impact du fouet, son dos et ses fesses furent vite marqués de traces sombres, mais sans sang, en plus pas de repos les coups tombaient très rapidement, les uns après les autres le puni criait, le fouet s’acharna sur ses fesses, ses cris devinrent forts, il se secouait mais ses poignets bien attachés l’empêchaient d’esquiver les coups, il criait en haletant.

Le chef dit « 60 » et il arrêta, le puni cria :

- Maître pitié… pitié !

- Tu veux un chiffon dans la bouche pour qu’on ne t’entende pas ? Aller continue la punition, chef, 15, au sang !

Le chef d’équipe souleva le fouet et l’abattit beaucoup plus fortement qu’auparavant, le puni hurla, la zébrure apparut vite, du sang perla, le deuxième coup tomba, et la punition reprit un peu plus lentement, le fouetteur reprenait son élan à chaque fois, les marques sanglantes se multipliaient sur le dos et les fesses, le puni hurlait de façon continue, un cri aigu, strident sortait de sa gorge, à chaque coup, il était secoué violemment par chaque coup, au bout des quinze coups, lorsque le fouet arrêta de le frapper il se relâcha, ses jambes ne le portaient plus, il n’était plus qu’une loque pendue au pilier, le dos et les fesses saignantes.

Je n’aimais pas ces punitions mais dans ce cas j’étais en colère contre ces monstres, je dis au chef :

- Au suivant maintenant !

Le puni suivant s’écria :

- Maître pardon… Pitié, je ne le ferai plus… Pardon… Pitié… Maître…

Mais le fouet s’abattit avec dureté, le chef d’équipe frappait toujours fort, le puni cria avec force, sa voix s’érailla avant la fin des 60 coups, il tremblait violement, ses cris étaient aigus, les 15 derniers coups furent terribles, il hurla plus que le premier, je me demandais s’il tiendrait la punition, mais il était encore conscient à la fin, et comme le premier il s’effondra à la fin et resta pendu par les poignets, saignant et haletant.

Le troisième me regarda implorant, je n’en tins pas compte, il reçu la même correction, c’était le plus jeune, guère plus de 25 ans, il cria vite très fort, il bougeait beaucoup, mais il ne pouvait pas échapper aux morsures du fouet, il était pris de soubresauts avant la fin des 60 il pleurait en même temps qu’il criait. Pendant les 15 derniers coups il hurla tellement que sa voix se cassa, ses jambes lâchèrent il reçu les cinq derniers coups pendu au pilier.

Je les regardai les trois accrochés par les poignets sanguinolents, le troisième était secoué de sanglots. Je leur dis :

- Sales violeurs, vous ne ressortirez jamais du bagne, le jeune Guy lui, sort ce soir. En plus je vous interdis toute activité sexuelle à jamais, si vous touchez un garçon ou une fille vous serez fouettés et castrés ! Et pour vous tous bagnards, j’interdis aussi toute activité sexuelle à deux ou tout seul pendant 6 mois, je demande à vos chefs de vous surveiller de près, et d’inspecter vos paillasses tous les matins pour rechercher les traces de sperme. »

Le chef d’équipe se mit à genoux devant moi, il me tendit le fouet, c’était un assez beau gars de 35 ans environ, je pris le fouet, et lui dis :

- Mets toi nu jambes écartées mains sur les genoux, je ne pense pas qu’il faille t’attacher !

Il s’exécuta, il avait peur et il avait honte d’être fouetté devant les bagnards, mais le Maître l’exigeait, il n’avait pas le choix.

Il était pas mal dans cette position, les fesses bien proéminentes. Le dos tendu, les fesses écartées laissaient voir les couilles pendantes.

Je levai le fouet, et je fouettai les fesses du puni, il cria, sursauta en avant, se rétablit, le deuxième coup tomba sur le dos, des marques rouge sombre apparurent sur sa peau, je continuai à claquer les fesses et le dos en comptant les coups, je fouettai comme un métronome, en cadence, avec un rythme rapide, mon puni avait du mal à tenir en position, mais il mettait un point d’honneur à tenir le coup devant les bagnards. Les coups continuaient, les fesses et le dos devinrent uniformément rouges, les cris du puni devinrent plus fort quand j’arrêtai, les 50 coups étaient donnés !

Je lui dis de se relever et je fis dépendre les trois fouettés, ils restèrent à terre, me regardant les yeux vides. Je demandai à Emile d’aller dans son bureau, Yves et son cousin y étaient, ils avaient regardé la punition, je les avais vus, je leur dis de sortir. Je dis à Emile :

- Emile, je regrette d’avoir eu à fouetter 4 esclaves ce soir, mais il le fallait, ta gestion du bagne doit s’améliorer, je n’ai rien à dire sur l’entretien des route, mais je t’ordonne, de faire respecter l’ordre, en particulier l’abstinence sexuelle pour 6 mois, je veux qu’elle soit totalement respectée. D’autre part les bagnards sont trop maigres, demande au régisseur de Gault la moitié de nourriture en plus, c’est un ordre, si les esclaves ne grossissent tu devras me rendre des comptes ! Continue la punition quotidienne, mais arrange toi pour ne pas tuer les bagnards, je ne veux pas de morts dans les 6 prochains mois ! Si tu rencontres des difficultés contacte-moi immédiatement, n’hésite pas…

- Maître, à vos ordres, merci de me faire confiance, pardon pour les fautes commises par les bagnards Maître, je serai plus vigilant Maître.

Il s’agenouilla et embrassa ma main, je le fis relever, et lui dis :

- Bon courage, Emile, gère bien ce bagne !

Nous repartîmes, avec nos deux bagnards libérés, à qui on avait donné des vêtements décents, ils montèrent à cheval avec deux gardes, ils avaient l’air très impressionnés, les gardes qui avaient tout suivi les aidèrent gentiment.

Yves vint vers moi, à mon coté avec son cheval, nous étions un peu loin des autres, il me dit :

- Maître… Euh… Mathieu, merci pour Lucas, oh oui merci beaucoup pour lui et pour moi Maître, mais c’est incroyable que Benoît soit encore mêlé à ça, vous allez l’envoyer au bagne ?

- Ah oui Yves ça c’est sûr, trop, c’est trop, il avait aussi créé des problèmes à Arnaud ! Il ira demain, sans tarder, le plus drôle c’est qu’il va tomber dans 6 mois d’abstinence !

- Mathieu, vous avez été sévère avec les bagnards violeurs, c’est la première fois que vous faites fouetter des hommes au sang, mais vous voyez Maître, je ne pouvais pas les plaindre, comment faire ça au jeune Guy ?

Ce mélange de ‘Mathieu’ et de ‘Maître’ m’amusait, je dis :

- Tu sais Yves, je n’aime pas ça non plus mais le bagne doit rester un endroit où la sévérité est plus forte qu’ailleurs, et ce qu’ils ont fait est ignoble ! A propos Lucas il était à l’entretien, non ? Tu as parlé avec lui ?

- Oui Maître, Lucas se plaisait bien à l’entretien, il aimerait y retourner, mais j’ai peur pour sa santé, il est d’une maigreur !

- On va déjà le confier à Aurélien qu’il le retape !

En arrivant au Château, je fis venir Aurélien, je lui parlai des deux gars ramenés du bagne, il les emmena dans une chambre pour les examiner, et qu’ils y passent la nuit, je lui donnai carte blanche pour qu’il demande de la nourriture aux cuisines.

Je fis venir Alex, pour lui ordonner d’envoyer Benoît au bagne le lendemain matin, je lui dis aussi de demander à Mathias de ne pas venir me voir ce soir, comme convenu. J’aurais voulu avoir un moment d’intimité avec Mathias, mais je voulais ce soir rester avec Yves suite à ses confidences.

En effet ce soir là avec Yves ce fut très tendre, nous parlâmes, fîmes l’amour comme des dieux, la barrière maître – esclave s’amenuisa entre nous deux, au moins cette nuit, mais je souhaitais pour Yves un statut particulier plus intime !

dimanche 30 août 2009

Le Domaine de Saint Christophe 17 – Mathias et Aurélien

Quand nous arrivâmes avec Aurélien, au Château, Tom nous accueillit, il eut l’air surpris de voir un nouveau visage, il serra la main d’Aurélien. Celui-ci paraissait perdu au Château, le luxe des pièces l’étonnait, il ouvrait de grands yeux.

- Aurélien, tu vois ici du luxe, mais dans les villages tu verras de la misère, c’est ce que je veux réformer, tu devras installer ici un petit hôpital avec quelques lits, pour soigner les malades et les blessés, si ce n’est pas possible ici tu contacteras l’Hôpital. Yves et Tom t’aideront pour ton installation.

- Merci Maître, je suis à vos ordre, j’essaierai de faire mon maximum, je remercie Monsieur Yves et Tom de m’aider.

Yves eut l’air surpris, il me regarda, je dis :

- Parle Yves !

- Aurélien je suis esclave comme toi, pas de ‘Monsieur’ entre nous !

- D’accord Yves.

- Aurélien tu verras que la discipline est stricte ici, à chaque faute, une punition corporelle, alors fais en sorte d’y échapper, mais si tu le mérites tu serras fouetté, mais je te rassure, je ne tue pas mes esclaves !

- Entendu Maître.

Yves l’installa dans une chambre du Château, pendant ce temps je pris mon repas, Tom me servait, j’en profitai pour lui caresser les fesses, après le repas je le pris dans mes bras quelques moments après nous fîmes l’amour, Tom se donna totalement à moi…


Le lendemain matin, vers 10h j’étais à mon bureau, quand Alex arriva, il frappa et entra, il dit :

- Maître je vous dérange ?

- Alex tu as toujours le droit de venir me voir, sans problèmes, que se passe-t-il ?

- Maître, c’est Mathias, je l’ai surpris à dormir hier soir alors qu’il était en faction devant vos appartements.

- Mathias, c’est pourtant un bon gars non ?

- Oui Maître que devons-nous faire ? C’est une faute très grave, Maître, normalement il n’est plus digne d’être garde !

- Fais le venir, personne d’autre que toi n’est au courant ?

- Non Maître, je voulais vous en parler avant !

- Tu as bien fait Alex, vas le chercher !

Alex revint avec Mathias, le garde qui était venu me donner des nouvelles de Raoul, il y a quelques jours et que j’avais trouvé mignon.

Mathias baissait la tête, il tomba à genoux devant moi. Il était beau gosse, mais il tremblait, il avait une peur bleue.

Il avait commis une des pires fautes pour un garde, Mathias, s’endormir en plein service, en plus devant les appartements du Maître, avec l’ancien Maître, il aurait été fouetté à mort, immédiatement, avec ce nouveau Maître qui avait été gentil avec lui il y avait peu, il avait peut-être une chance, mais il avait peur, horriblement peur, pourquoi s’était-il endormi ? C’était trop tard maintenant, il aurait voulu mourir tout de suite.

- Alors Mathias, pourquoi es-tu là ?

- Maître, je me suis endormi pendant la garde, devant votre porte, cette nuit, je suis un misérable Maître !

- Mathias, c’est une faute très grave, pourquoi t‘es-tu endormi comme ça ?

- Oh Maître, je ne sais pas, j’étais très fatigué, Maître, mais je n’aurais pas dû, oh pardon Maître, pardon…

- Fatigué pourquoi ?

- Maître, je ne veux pas vous mentir, avant ma garde au lieu de me reposer je suis allé voir une amie, et on a discuté… »

- Pas un peu plus que discuter, Mathias ?

- Oui Maître, on a… Oh Maître pardon, je n’aurais pas dû, après une journée de travail, j’aurais dû me reposer avant ma garde…

Je m’adressai à Alex :

- S’il y a une chose qu’on ne peut pas reprocher à Mathias, c’est de mentir !

- Il a toujours été franc Maître comme un bon garde !

- Mathias, ta faute est très grave, mais tu es franc, tu es un bon garde, en plus ta faute n’est pas connue en dehors de nous trois. Je vais donc te punir maintenant, ce matin tu vas recevoir 100 coups de martinet mais tu vas avoir un sursis de trois mois, si tu fais une autre faute pendant ces trois mois tu recevras une punition double selon ta faute entre 100 et 200 coups de strap ! Entendu Alex ?

- Oui Maître, merci pour lui, j’espère qu’il fera attention dans le futur !

Mathias dit alors d’une voix faible :

- Maître merci… J’ai peur du martinet… Mais je promets d’être sage après Maître… Merci Chef Alex aussi… Il tremblait moins mais il gardait sa peur, 100 coups de martinet, ce n’était pas une petite correction, mais il n’en mourra pas.

- Bon Mathias, déshabille-toi, et mets-toi à genoux sur ce canapé !

Je voulais changer un peu des corrections sur le bureau, et Mathias ayant de belles fesses, je voulus en profiter.

Il s’agenouilla sur l’assise du canapé, et posa les bras sur le dossier, il me regarda interrogativement, je lui fis écarter plus les jambes, et bien cambrer son cul, il était superbe comme ça, complètement offert au fouet, et à nos regards sur son cul et ses couilles, son membre se voyait aussi. Je pris le martinet et m’approchant de lui, je lui touchai le sexe, avec le manche en disant :

- Alors, petit Mathias, on préfère voir son amie et faire travailler son sexe que se reposer, hein Mathias ?

- Oui Maître, pardon Maître… Je ne le ferai plus

- Mathias si tu as une fiancée et que tu veux vivre avec, tu peux, on te donnera une chambre, tu ne feras plus ça à la sauvette. Parles-en à Alex, mon garçon…

- Merci Maître, je le ferai…

- Bon passons à ta punition, tu comptes les coups mon garçon !

- Oui Maître ! Il se crispa sur le canapé.

Le premier coup partit sur ses fesses bien tendues un coup assez fort.

- Ahh… Un Maître, merci Maître !

Les quatre coups suivants furent durs, le martinet claquait bien.

- Ahhhh… 5 Maître, merci Maître !

Je continuai à le fouetter, mais je retenais ma puissance, j’en avais pitié, et je ne voulais pas déchirer ces jolies fesses, mais les coups se faisaient quand même sentir, mon puni criait il bougeait un peu.

- Aïeeee… 24 Maître, merci Maître…

Les coups suivants, je les donnai un peu plus fort, à la base de ces belles fesses à la naissance des deux globes ronds tellement bien modelés, Mathias cria un peu plus fort, il souffrait.

- Rhaaaaaa… 43 Maître… Merci Maître !

Sept coups tombèrent sur ses fesses, en plein milieu, il se cabra, un peu plus à chaque coup !

- Ahhhhhhhhhhh… 50 Maître, merci Maître…

- On fait une pause de 5 minutes, détends toi mon garçon !

Mathias se détendit en étirant un peu son corps, il était vraiment désirable comme ça…

Alex s’approcha de moi et dit doucement en aparté :

- Maître, vous voulez que je vous relaie pour la suite ?

- D’accord Alex, mais ne sois pas trop dur, un peu de sévérité, mais pas trop, je ne veux pas le blesser !

- J’ai bien remarqué que vous modériez vos coups Maître, vous êtes gentil, merci pour lui.

- Je sais que c’est un bon garde, j’ai été étonné par sa franchise, alors ne soyons pas trop dur avec lui !

- Oh c’est sûr Maître c’est un bon garde !

Je repris la parole plus haut :

- Bon la pause est terminé, Mathias reprends toi, c’est ton Chef qui va te fouetter maintenant !

Mathias reprit la position, il avait honte Mathias, il souffrait mais il s’était bien rendu compte aussi que le Maître n’avait pas donné toute sa force dans les coups, même si chaque coup était douloureux, ça aurait pu être pire, mais ce sursis est-ce qu’il allait pouvoir tenir, sans faute pendant trois mois, c’est si vite fait une bêtise, comme là il n’avait pas pu se retenir avec Béatrice, ils avaient fait l’amour comme des fous, c’était tellement bon, mais après il était crevé, et il s’était endormi en pensant à Béatrice, mais le Maître n’a pas eu l’air fâché quand il avait parlé de son amie, pourtant il aime les garçons lui, cette position qu’il lui avait fait prendre sur ce canapé, comme pour l’enculer, il en avait peur, mais le Maître est le Maître, ce n’est pas lui un pauvre garde qui peut dire non…

- Ahhhh 51 Maître… Merci Maître !

Alex s’était bien positionné, mais il retenait sa force naturelle, à pleine force il aurait déchiré les fesses du puni, mais il ne le souhaitait pas, le Maître non plus, alors il fouettait avec attention, les coups tombaient régulièrement, le corps de Mathias se tendait à chaque coup, sa voix trahissait sa douleur.

- Ahhhhh 66 Maître… Merci Maître !

Les coups suivants furent un peu plus fort en haut et sur les fesses, le puni jonglait sur ses jambes de plus en plus.

- Ahhhhhh… 74 Maître… Merci… Maître…

Je m’approchai d’Alex pour lui dire quelque chose, il acquiesça, il donna un coup fort, très claquant, Mathias fut surpris, il sursauta et hurla.

- Rhhhhaaaa… 75 Maître… Merci… Maître…

Il se tendit attendant le coup suivant, mais je m’approchai de lui, et lui posant la main sur le dos je lui dis :

- Tu as compris la leçon mon garçon ?

- Oh oui Maître, pardon Maître, je serai un meilleur garde, votre meilleur garde Maître ! Pardon Maître !

- Bon mon garçon on arrête la punition pour aujourd’hui !

- Oh merci… Merci Maître !

Je passai doucement la main sur ses fesses, il poussa un soupir de soulagement, je lui dis de se lever, il le fit et se mit au garde à vous à coté du canapé, je m’assis dans le canapé, et le considérai, debout honteux, visiblement au bord des larmes, comme tout esclave après une punition par le Maître, il se mit à genoux pour embrasser ma main, il le fit et remerciant, il resta un long moment sa bouche sur ma main, courbé devant moi, je retirai ma main et lui posai sur la tête.

- Dis moi, mon garçon, tu as parlé de ton amie, je la connais ?

- Oh Maître, vous ne lui ferez rien ?

- Lui faire quoi ? Je ne puni pas les garçons et les filles qui couchent ensemble, Mathias, sauf si c’est un viol ! »

- Maître, c’est Béatrice des cuisines...

- Aux cuisines… elles sont trois, Béatrice c’est la plus grande des deux brunes ?

- Oui Maître !

- Eh bien mon coquin, tu n’as pas choisi la plus moche ! Dis-je en riant, j’ajoutai :

- Et tu veux te marier avec elle ?

- Je ne peux pas Maître ! Et je vis des larmes couler.

- Tu ne peux pas ? Dis-je surpris.

Alex pris la parole :

- Maître ?

- Oui Alex !

- Maître depuis environ 20 ans les gardes n’ont pas le droit de se marier, ils doivent être tout à leur service !

- Merci Alex, mon père ne m’avait jamais parlé de ça, mais c’est idiot ! À partir d’aujourd’hui, les gardes peuvent se marier comme les autres !

- Oh merci Maître ! S’écria Mathias.

- Mais Maître, pour le service, il faut que les gardes soient vite au poste en cas d’urgence ! Dit Alex.

- Bien sûr, Alex, mais il y a des chambres inoccupées pas loin du poste, on devrait pouvoir faire un escalier direct !

- Maître, je peux dire cette nouvelle aux gardes ? Ils vont être contents, vous ne pouvez pas vous imaginer Maître !

- Bien sûr, annonce-leur, mais je parlerai du mariage plus complètement samedi, pour le mariage d’Angelo !

- Ah Maître, tous mes gardes veulent y aller ! Je ne sais pas comment faire ! Ils connaissent tous Angelo !

- Oui ils seront tous là, il faut simplement un garde à l’entrée du Château, et un au poste de garde si quelqu’un vient, tire au sort, ou punis-en deux s’ils le méritent !

- Bien Maître !

- Bon Mathias tu n’oublies pas ton sursis, fais attention, je n’aimerais pas te corriger plus, alors ne me déçois pas, et si tu veux me faire plaisir, viens me voir avec Béatrice pour demander à vous marier !

Mathias reprit ma main et l’embrassa, en balbutiant :

- Maître… Merci… Merci… Maître !

Je le fis se relever, il se rhabilla, je le serrai dans mes bras, Alex salua, je les accompagnai vers la porte, la main sur les épaules d’Alex.


Je retrouvai Yves et Aurélien qui parlaient ensemble, je me joignis à la conversation, nous parlions du futur lieu de l’infirmerie, il fallait prévoir des travaux, avec l’équipe d’entretien. Pendant que nous parlions Tom entra avec le garde Denis, le garde apportait un message de l’Hôpital annonçant le retour de Raoul le lendemain vendredi, le messager attendait la réponse, j’écrivis une petite note pour donner mon accord.

Je dis alors à Aurélien :

- En attendant l’infirmerie, il faudra l’installer dans la chambre voisine à la tienne !

- Oui Maître, je pourrai mieux le soigner, mais j’espère que ces cons d’ambulanciers ne vont pas nous l’abîmer dans leur putain de carriole !

Yves le regarda sidéré, je dis très sévèrement :

- Aurélien tu te crois où, tu te rends compte que tu parles à ton Maître ? Jurer devant son Maître, c’est grave !

- Oh pardon Maître ! Dit Aurélien, il avait l’air confus.

Je m’adressai à Yves :

- Yves depuis hier soir tu ne lui as rien appris, tu es toujours aussi mauvais instructeur !

- Maître pardon mais je ne suis pas son instructeur !

Je répondis sèchement :

- Ne réponds pas Yves ! Tu devais lui apprendre les rudiments des règles élémentaires !

- Oui Maître, pardon Maître.

- Disparaissez de ma vue, incapables ! Et soyez à 14 h devant mon bureau pour votre punition ! Dis-je avec un ton très dur.

Ils quittèrent la pièce, j’appelai Tom, il était gêné il avait bien sûr tout entendu. Je lui dis que je voulais manger dans une demi-heure, et j’ajoutai :

- Et ne prends pas cet air de chien battu ou tu vas accompagner les deux autres dans leur punition !

- Pardon Maître, mais c’est dur d’être joyeux quand un ami va être puni !

- Il fallait qu’il fasse attention, c’est tout, mais petit Tom fais moi confiance, je serai juste.

- Merci Maître !

J’allai au bureau travailler sur les dossiers en cours, en particulier sur les bagnes. Le Domaine avait deux bagnes où on envoyait les esclaves coupables d’une faute grave, l’espérance de vie au bagne était faible. L’un était le bagne de la route, il était situé vers Gault, les bagnards réparaient les chemins et les routes du Domaine. L’autre était le bagne forestier situé dans la forêt au nord du Domaine, les bagnards y étaient bûcherons.

Dans l’organisation que m’avait laissée mon père je ne voyais pas l’utilité des bagnes, puisque qu’un esclave pouvait mourir sous le fouet pour une faute vénielle, et les conditions de vie ne devaient pas être vraiment plus dures au bagne qu’ailleurs. Mais je voulais les garder pour avoir la possibilité d’une peine dure pour les fautes très graves puisque je ne voulais plus tuer les esclaves. Mais je ne voulais plus que les hommes meurent au bagne.

L’heure du repas arriva, Tom vint me l’annoncer avec un demi sourire, que je voyais bien un peu forcé, je lui mis la main sur le dos, et donnai deux petites claques sur sa nuque en disant :

- Ne sois pas inquiet petit Tom !

Je fus surpris que la personne des cuisines chargée d’apporter les plats fût Béatrice, en général Jojo n’envoyait que des garçons, je dis enjoué :

- Tiens Béatrice, ce n’est pas souvent qu’on m’envoie une demoiselle des cuisines, c’est très bien, mais est-ce bien un hasard ?

- Oh Maître, j’ai demandé à Jojo de vous servir, je… Je voulais…

Elle tomba à genoux devant moi et fondit en pleurs et en remerciements, elle avait tellement eu peur Béatrice quand elle avait appris que son amoureux était chez le Maître ce matin, un garde lui avait dit qu’il avait fait une bêtise, elle a eu peur, mais Mathias avait réussi à la voir rapidement, après sa correction, elle lui caressa les fesses pour le soulager, il la mit au courant pour le mariage, depuis elle était aux anges.

- Maître merci pour lui, vous n’avez pas été trop sévère, et c’est vrai Maître, on peut se marier ?

- Oui Béatrice, sans problème, il suffit que vous veniez me voir les deux, dès que vous voulez et on fixe une date !

Je la relevai et l’embrassai :

- Aller maintenant Béatrice j’ai faim !

Tom avait l’air très étonné, mais il me servit sans rien dire. A la fin du repas quand Béatrice fut partie, je lui dis :

- Tom tu es au courant pour Béatrice ?

- Non Maître, mais elle était tellement heureuse, elle a beaucoup insisté auprès de Jojo pour vous servir, elle va se marier Maître ?

- Oui Petit Tom, avec le garde Mathias, mais garde ta langue Tom !

- Un garde, il peut se marier ? Il est bien Mathias, Maître !

- Oui Tom tout change maintenant les gardes peuvent se marier !

- Ils vont être contents Maître, c’est bien, vous êtes gentil Maître !

Je le pris dans mes bras, et lui fis des petits bisous, tout tendrement. Je le laissai et allai au bureau.

A 14 h pile on frappa, mes deux punis entrèrent, tête basse, Yves me lança un regard triste.

Aurélien était visiblement paniqué, il tremblait, à son deuxième jour de présence il était convoqué chez son nouveau Maître pour être puni, il avait cru que tout irait bien, il n’avait pas fait attention à sa façon de parler, bien sûr à l’Hôpital il n’aurait jamais parlé comme ça, pourquoi il s’était cru permis devant ce nouveau Maître ? Il ne pouvait pas se l’expliquer, ce Maître il avait l’air gentil. Et Yves avec qui il avait parlé était inquiet, mais il l’avait rassuré, on ne risque peut-être pas plus que le martinet ou au pire la strap, Yves lui avait raconté la punition avec Tom, à la strap. Aurélien ne dirait donc rien, il demanderait pardon au Maître, intercéderait pour Yves, sans insister et accepterait la punition donnée par le Maître, ah mais pourquoi il avait juré comme un charretier !

Je pris la parole :

- Aurélien, tu ne dois jamais jurer en ma présence, et je te recommande de ne pas jurer en général, comme tu es nouveau ici, je ne serai pas trop sévère, mais ne recommence pas, ce serait très grave. Quant à toi Yves comme de coutume, pour avoir mal formé un nouveau, tu recevras la même punition !

- Maître, je vous demande pardon j’ai mérité d’être fouetté, j’en ai conscience, mais s’il vous plait Maître, Yves n’a rien fait, ne le fouettez pas Maître ! Dit Aurélien d’une voix un peu tremblante.

- Aurélien, Yves sera puni aussi, ne discute plus ce point ou tu ne feras qu’empirer les choses ! »

- Bien Maître, à vos ordres !

En regardant Yves, je dis :

- Yves quelle punition mérite Aurélien ?

- Oh Maître par pitié ne me demandez pas ça, je ne sais pas Maître, mais soyez bon Maître, Aurélien n’est là que depuis hier, je n’ai pas pu tout lui dire, j’aurais du Maître, pardon… Pardon, je suis fautif, mais Maître laissez nous une chance, si vous l’ordonnez je serai son instructeur Maître mais s’il vous plait soyez indulgent pour nous Maître, Aurélien ne recommencera pas Maître. Voila Maître c’est à vous de décider Maître, quelque soit votre décision Maître elle sera juste, je m’en remets à vous Maître et à mon amour pour vous !

- Ah Yves tu me prends par les sentiments, tu es habile, mais tu es mon Yves, je sais !

A ce moment on frappa, Tom entra disant que Mathias et Béatrice souhaitait me voir.

Je dis à Tom que j’arrivais au salon et à mes deux punis :

- Attendez-moi ici, déshabillez-vous, à genoux et les mains sur la tête !

Au salon je trouvai mes deux amoureux debout, se tenant le bras, ils se courbèrent pour me saluer.

- Eh bien vous n’avez pas tardé ! Dis-je en souriant.

- Maître pardonnez nous mais nous souhaitons tellement nous marier depuis longtemps, et depuis votre bonté de ce matin nous ne pouvons plus résister Maître ! Dit Mathias tout passionné.

- Béatrice tu es d’accord pour te marier avec ce garde tout excité ? Dis-je en riant.

- Maître, oui plus que jamais, Maître nous nous aimons depuis plusieurs mois !

- Bon Béatrice et Mathias, je vous autorise sans problèmes à vous marier et puisque vous êtes pressés, je vous propose de vous marier en même temps qu’Angelo et Rose, c’est-à-dire samedi !

- Oh Maître merci… Merci ! Dit Mathias, il tomba à genoux pour embrasser ma main, il n’en revenait pas Mathias, ce matin tout s’effondrait pour lui, il avait commis une grave faute il allait être fouetté au sang, peut-être il mourrait et maintenant quelque heures plus tard, il était presque marié avec celle qu’il adorait, même si ses fesses le piquaient encore un peu suite à la correction du matin, il se sentait heureux comme jamais il n’avait été, Béatrice souriait, le Maître aussi, alors il craqua, il éclata en sanglots au pieds de son Maître, il ne savait pas pourquoi il pleurait, peut-être de bonheur, mais ça lui faisait du bien !

Je le relevai le pris dans mes bras, je comprenais que la tension depuis la nuit dernière avait été forte, je lui dis :

- Petit Mathias, ne pleure pas, tu es heureux, ce matin je t’ai puni, cet après midi c’est autre chose, vous voulez vous marier tous les deux, vous avez raison, mariez vous, soyez heureux, ayez des enfants, mais ne pleure pas Mathias !

Il se détacha de moi il souriait, il embrassa Béatrice, je leur dis alors :

- Allez vous préparer pour samedi, soyez beaux, vous verrez avec Yves un peu plus tard comment faire. Mathias j’aimerais que tu viennes me voir ce soir vers 21 h !

- Bien Maître, merci Maître. Dit Mathias, je devinais un peu d’inquiétude dans sa voix, Béatrice voulu s’agenouiller aussi, je la retins et lui fis deux grosses bises sur les joues. Et ils quittèrent le salon.

Je pénétrai dans le bureau, les deux gars étaient nus, à genoux, les mains sur la tête, en position d’esclaves soumis à la volonté de son Maître, ils n’osèrent pas me regarder.

- Alors vous êtes fiers tout les deux comme ça ?

- Non Maître ! Dit Yves.

- Aurélien tu ne réponds pas à mes questions ?

- Pardon… Maître… Oh Maître je ne suis pas fier…

- Bon les garçons, vous me faites pitié alors je ne serai pas trop dur avec vous, Aurélien, c’est ta première punition ici, alors je ne serai pas trop dur mais gare aux punitions suivantes, tu vas recevoir une bonne fessée comme un gamin, et toi Yves tu recevras la même chose, puisque l’instructeur ne peut pas recevoir une punition plus dure que son élève !

- Merci Maître ! Dit Yves, Aurélien n’ajouta rien.

- Aurélien sur mes genoux ! Yves, fais lui prendre la position correcte !

Aurélien avança penaud, il se coucha sur mes genoux, Yves lui écarta les jambes, lui fit cambrer les fesses et prit délicatement son sexe pour qu’il soit entre mes jambes protégé des coups. Je me retrouvai avec un superbe cul bien rond, les deux lobes écartés avec une belle rondelle bien formée, je voyais ses couilles bien gonflées, un très beau mâle cet Aurélien, un peu musclé, il m’avait parut beau à l’Hôpital, je découvrais là un homme splendide, un de mes plus beaux esclaves. Il était tendu, il avait peur de la fessée.

Je posai ma main sur ses fesses, je le massai un peu, la peau était douce, les lobes fermes, pas de graisse, du muscle fin, un vrai régal, il faudrait que j’aille plus loin avec Aurélien, je commençai à bander, il dut sentir mon membre durcir, mais ne dit rien.

Je le claquai durement, plusieurs coups de suite, une dizaine, rapidement, sèchement, il ne s’y attendait pas il bougea, cria un peu, sa peau rougit tout de suite, je repris plus vite et plus fort, les claquements résonnaient dans la pièce, il râlait bougeait un peu, je claquai alternativement au milieu des lobes, je donnai une série très longue toujours au milieu des fesses.

Mon puni dégustait, il criait, je commençai à entendre des « Maître », des « Pitié », des « ça fait mal », « ça brûle » mais je continuais ! Pire je m’attaquai maintenant à la base des fesses, je claquai une vingtaine de fois au même en droit, à la base d’un lobe et je fis la même chose sur l’autre lobe, Aurélien criait en continu, il battit un peu des jambes, j’entendis à ses cris qu’il commençait à pleurer, mais je ne faiblis pas je le fessai toujours sévèrement, avec un rythme de plus en plus rapide, il commença à gigoter des jambes.

Je frappai le haut des fesses, autre zone sensible, puis les cotés et de nouveau le milieu, il haletait mais tenait le coup, j’arrêtai tout d’un coup, je lui dis sèchement

- Debout ! Il se leva et resta les bras ballants, je dis :

- Mains sur la tête tant que je n’annonce pas la fin de la punition ! Il le fit aussitôt.

- Yves viens prendre ma place et fesse-le !

Yves était stupéfait, il hésita mais obéit vite et s’assit où j’étais, Aurélien me regardait avec un regard tout mouillé, implorant, sur un signe de moi il alla s’allonger sur les genoux d’Yves. Ce dernier était embarrassé, il ne savait pas quoi faire, je lui dis :

- Fesse-le et sévèrement, si tu ne le fais pas bien je sors le martinet !

Yves commença alors à le fesser régulièrement, moyennement fort, je sortis le martinet du placard et je le frappai doucement dans mes mains en le regardant :

- Tu vas y tâter Yves si tu ne t’actives pas plus ! Il frappa nettement plus fort, Aurélien recommença à jongler en criant, Yves claqua ses fesses un bon moment, je lui fis signe d’arrêter et dis :

- Debout les gars ! Il se levèrent, et mirent les mains sur la tête.

Je me rassis, je fis signe à Aurélien de venir s’allonger sur mes genoux, il pleurait, il dit :

- Pitié Maître… Mais il se coucha, présentant bien son cul, il était cassé, il était prêt pour une nouvelle raclée, il n’avait jamais reçu une fessée aussi dure, mais il n’avait pas le choix, il devait obéir à ce Maître sévère.

Je posai ma main sur ses fesses, il se tendit un peu mais la claque ne vint pas, au contraire je le caressai doucement en disant :

- Tu as compris la leçon mon garçon ?

- Oh oui Maître… Pardon Maître pitié…

Ma main caressa ses fesses en feu, ça le soulageait, ma main entra dans sa raie, il se laissa faire, quand je caressai sa rondelle, il gémit un peu et son corps répondit à mes caresses, je sentis sur ma cuisse qu’il avait un début d’érection, je dis :

- Tu aimes ça mon gars, tu aimes les filles ou les garçons Aurélien ?

- Maître, pardon pour ma réaction j’aime les filles mais j’ai… J’ai déjà couché avec des garçons Maître et c’est pas mal… Maître !

- Eh bien mon petit Aurélien, tu en as de l’expérience, aller lève-toi maintenant, ta punition est finie ! Il se leva et remit ses mains sur sa tête.

- Baisse tes mains quand la punition est finie !

Apparemment Yves l’avait mis au courant des coutumes du Domaine, car Aurélien se mit à genoux, il prit doucement ma main l’embrassa en disant :

- Pardon Maître, je ne jurerai plus Maître je le promets…

Je lui caressai la tête :

- C’est bien mon garçon, tu es pardonné, mais ne jure plus même hors de ma présence, cela t’évitera les erreurs !

- Oui Maître, merci Maître ! Il était superbe en esclave repentant, je l’amenai vers moi, il posa sa tête sur mes genoux, et resta un moment comme ça, il paraissait tout calme. Il reprit la parole :

- Maître, vous avez été bon avec moi vous m’avez pardonné, pourquoi vous en voulez à Yves Maître ? Tout est de ma faute, Maître, pardonnez lui Maître s’il vous plait !

- Yves viens ici, à coté d’Aurélien !

Yves s’agenouilla, à coté d’Aurélien, il gardait les mains sur la tête, il baissa la tête, je craquai complètement pour mon Yves quand il était comme ça, je n’avais plus vraiment envie de le fesser, ou alors pour faire l’amour avec lui après, je décidai d’être gentil avec lui il l’était tellement avec moi !

- Yves, tu peux remercier Aurélien de son plaidoyer, je te pardonne tu ne seras pas fessé !

Yves s’effondra dans mes bras, je lui dis des mots d’amour dans l’oreille, il me remercia mille fois. Après plusieurs minutes de tendresse avec mes deux esclaves, j’avais particulièrement apprécié l’attitude d’Aurélien envers Yves, je commençai à réellement trouver ce garçon comme une bonne recrue, et j’avais noté que l’amour entre hommes ne le dérangeait pas, j’en profiterai certainement, il était tellement beau gosse ! Je leur demandai de se relever et de s’habiller, ils me quittèrent presque à regret.

Avant son départ je dis à Yves :

- A 16h nous partirons pour le bagne de la route, fais préparer les chevaux et demande trois gardes pour nous accompagner, à tout à l’heure Yves…

Le Domaine de Saint Christophe 16 – Punition aux cuisines et l'Hôpital

Le lendemain matin, Jojo vint me voir comme convenu, à ma demande, il me dit que l’ambiance aux cuisines était lourde, la lourde punition annoncée pour deux d’entre eux leur faisait peur.

Je décidai de descendre aux cachots, Alex nous y conduisit, il en avait les clefs.

- Alex pas de problèmes avec tes gardes ?

- Non Maître, ils sont calmes et de plus en plus fiers d’être gardes !

- Pourquoi Alex ?

- Pour vous Maître, vous les félicitez, vous vous baignez avec eux, mais surtout vous êtes juste Maître, même quand vous punissez !

- Tu sais Alex que je veux des gardes travaillant bien et qu’ils soient heureux ! Et au fait Denis que tu as fouetté l’autre jour, il fait des progrès ?

- Oh oui Maître, je ne le reconnais plus !

- Alex et Benoît qui est au cachot, que devient-il ?

- Je vais le voir tous les jours Maître, physiquement il va mieux, mais il est prostré, il vous demande toujours Maître… Il va bientôt aller au bagne.

- Oui mais j’aurais voulu aller voir le bagne avant et le réformer, attends mes ordres !

- Bien Maître !

Nous entrâmes, Jojo, Alex et moi dans la salle des punitions, les torches étaient allumées, il faisait assez clair, Alex entra dans le couloir des cachots, et en sortit avec les deux cuisiniers les amenant vers moi. Ils se jetèrent à mes genoux. Ils étaient nus, tremblants, les yeux rouges, un peu hagards, une nuit d’angoisse sans sommeil sûrement.

- Greg, tu as réfléchi à ta faute ? Et tu te rends compte de la gravité de ton acte, alors que je te faisais confiance et que je t’avais ramené de St Christophe, pour te protéger… Dis-je sévèrement.

- Maître… Maître… Pardon… Pardon… Pardon… Bafouilla Greg, en pleurant.

- Mais Greg c’est facile de demander pardon après avoir fait une bêtise grave, et si tu continues, tu vas te battre avec tout le monde…

- Oh Maître… Non… Non… Maître… Je vous promets… Maître… Je me battrai plus, Maître promis… Mais Maître… Pas le fouet… Pas le fouet… Maître… Pitié Maître pas le fouet! Il suppliait, il tendait ses mains vers moi, mais il n’osait pas me toucher.

Le fouet le terrifiait, comme les autres esclaves, j’en avais pitié, je pris un tabouret, m’assis devant lui, et pris ses mains dans les miennes, il se rapprocha, me regarda les yeux pleins de larmes, je pris sa tête pour la poser sur une de mes cuisses, je caressai un peu ses cheveux et dis :

- Greg tu me jures de ne plus jamais te battre ?

- Oui Maître je le jure, Maître, je ne le ferai plus… Maître !

- Bon Greg, je te donne une chance, tu ne seras pas fouetté accroché au pieu, je te fouetterai moi-même au martinet, tu resteras aux cuisines, Jojo souhaite te garder, mais ne te bats plus jamais ou alors, la punition sera très dure !

- Oh Maître merci, pardon, merci, je ne me battrai plus Maître, c’est promis !

- Rappelle-toi bien ta promesse, et ne me fais pas regretter ma confiance en toi ! Relève toi maintenant, et Adam ici !

Adam se mit à genoux aussi, il était très troublé, je l’interpelai durement :

- Toi Adam tu aimes bien te moquer des autres, les provoquer, tu l’as déjà fait plusieurs fois, c’est un comportement inacceptable ! Pourquoi tu fais ça ?

- Je ne sais pas Maître, par jeu Maître, mais Maître, s’il vous plait, vous avez donné une chance à Greg, donnez m’en une aussi, Maître je vous jure que je en me moquerai plus des autres… Mais j’ai peur du fouet… Maître… Donnez-moi le martinet… Maître… Comme à Greg… »

- C’est sûr tu ne te moqueras plus des autres ? Je mis ma main dans ses cheveux.

- Je le jure Maître !

- Tu recevras donc comme Greg une bonne correction au martinet.

- Merci Maître, vous êtes bon Maître ! Il m’embrassa la main, il pleurait.

- Jojo remontez aux cuisines, la bagarre a été publique, la punition le sera aussi, que les garçons soient en position l’un à coté de l’autre, les coudes sur la table centrale, que toute ton équipe soit là derrière les punis, je fouetterai moi-même ces deux bagarreurs, j’arriverai sous peu !

Ils quittèrent la pièce, Alex me regarda et dit :

- Comment on pourrait ne pas vous aimer Maître, si ces deux là ne vous sont pas reconnaissants, je veux bien être pendu !

- Attention à ton cou, Alex ! Dis-je en riant, j’ajoutai :

- Plus sérieusement si je suis resté c’est pour voir Benoît, mène-moi à lui.

Alex pris une torche et s’engagea dans le couloir, il ouvrit une porte, le cachot était noir, il accrocha la torche, j’aperçus Benoît, couché sur le ventre, son dos et ses fesses étaient rouge foncé, violacées par endroit, il me vit entrer, il se mit à genoux en bredouillant :

- Maître… Maître… Maître…

- Alors Benoît tu veux me voir il parait !

- Maître… Pardon Maître, pardon… Maître par pitié pas le bagne, je ne tiendrai pas longtemps, tuez moi plutôt, Maître pitié… Pitié !

- Tu vois Benoît je n’ai pas pitié de toi, tu t’es attaqué directement à moi en accusant faussement Yves, par jalousie je pense, tu es un monstre !

- Maître, j’étais jaloux d’Yves je voulais le détruire, oui Maître je suis un monstre, je voudrais mourir, je ne pourrai plus croiser Yves, oh Maître, si vous saviez comme je regrette tout ça, oh Maître je vous ai offensé, pardonnez moi, fouettez moi encore, encore plus durement mais pardonnez moi Maître…

- Tu ne seras pas transféré au bagne maintenant, je vais réfléchir à ton sort, tu ne pourras pas rester au Château de toute façon ! Bon Alex sortons ! Et je sortis rapidement.

Alex me rejoignit vite, je le saluai après lui avoir demandé de bien surveiller Benoît.


Avant d’aller aux cuisines je passai à mes appartements, je trouvai Angelo et Rose dans le couloir, Rose avait Marco dans ses bras.

Je les fis entrer dans le bureau, je m’assis, Angelo et Rose se tenaient debout

- Angelo, prends cette chaise pour Rose !

- Maître je peux rester debout…

- Non, Non, Rose pas question surtout avec Marco dans les bras, mais il a bien changé le petit Marco ! Il a déjà grandi un peu !

Rose s’assit son bébé sur elle, Angelo debout derrière elle, les mains sur la chaise, quel beau couple ! Angelo superbe dans son rôle de futur mari.

- Bon alors, vous êtes venus parler mariage, c’est toujours d’actualité ?

- Oui bien sûr Maître ! Répondit Angelo, Rose souriait.

- Très bien je propose de vous marier samedi, dans 3 jours, nous ferons la cérémonie ici dans ce bureau, invitez qui vous voulez, ceux ou celles qui seront invités pourront quitter leur travail sans problème, tous les chefs du Château, seront là, j’en profiterai pour parler à tous des nouveautés du mariage. Angelo tu as de la famille à Gault ?

- Oui Maître, ma mère, un frère et une sœur.

- Si tu veux les prévenir et les inviter fais le, tu pourras envoyer une carriole pour aller les chercher samedi, pareil pour toi Rose !

Ils étaient ravis, je caressai la joue du bébé, donnai une bise à la future mariée, et au futur marié, leur fis des compliments et les félicitai, la discussion continua quelques minutes, et ils prirent congé heureux comme tout !


Je descendis alors aux cuisines, le silence régnait, les deux punis étaient cassés en deux, les coudes sur la table, les jambes écartées, les culs bien exposés ! Ils me jetèrent un regard soumis et honteux, le martinet était posé sur la table devant leurs yeux, un bon vieux martinet, qui avait déjà bien servi, avec des lanières très lourdes.

Je pris le martinet en main avec les lanières retenues contre le manche. Je m’adressai alors à tous les cuisiniers dont trois filles :

- Cuistots, vous avez été témoin d’une bagarre, vous allez être témoins de la punition des coupables. Au départ je souhaitais une punition plus sévère, au fouet, mais, sur l’intervention de Jojo votre chef, et sur la promesse des deux coupables de me pas recommencer, j’ai commué cette peine en une bonne correction au martinet, mais que les coupables tiennent leur promesse où il leur en cuira ! Alors, les bagarreurs, vous allez être fouettés, vous ne comptez pas les coups ! Vous êtes prêts ?

- Oui Maître ! Dirent mes deux punis, avec leur beaux culs exposés surtout celui de Greg qui me faisait un bon effet !

Je soulevai le martinet, il était lourd, je l’abattis sur les fesses de Greg, un claquement sec, puis un cri de Greg, une marque rose foncé presque immédiate, je fis de même pour Adam, il cria aussi.

La suite des coups fut rapide, une dizaine de coups tombèrent sur les fesses et le dos des deux punis, j’étais équitable, chaque cul recevait la même dose, les deux prirent vite une couleur rouge, les deux punis criaient à chaque coup, ils se cabraient aussi, je continuai avec une autre dizaine, des coups appliqués en bas des fesses et en haut des cuisses, il bougèrent plus et crièrent plus fort, ils commençaient à haleter, Greg avait l’air de moins bien supporter !

Les coups continuèrent à pleuvoir, j’avais accéléré le rythme, ils gigotaient à chaque coup, du bas du dos aux cuisses, ils étaient rouge vif, les cris devenaient rauques et ils se transformèrent en râle continu. Adam était tout rouge, il fut le premier à pleurer, il dégustait, je ne l’épargnais pas, pas plus que Greg, qui avait du mal à tenir la position, il ne pleurait pas mais il ne devait pas en être loin !

Je finis par une bonne vingtaine de coups, forts, sur les fesses, ils hurlaient maintenant, ayant du mal à tenir en place, des zones plus foncées apparurent sur leurs fesses.

J’arrêtai, et posai le martinet, je dis :

- Adam, debout ! Il se leva, mit immédiatement ses mains sur sa tête.

- Adam, au piquet là contre ce pilier ! Il s’agenouilla en gardant les mains sur la tête, devant le pilier, il nous tournait le dos montrant bien ses fesses cramoisies.

Greg toujours en position me jeta un regard apeuré. Je dis :

- Greg, c’est toi qui a frappé le premier, tu auras donc une punition supplémentaire, qu’on m’apporte une chaise !

- Debout Greg, en position sur mes genoux ! Je m’étais assis sur la chaise.

Greg avança, tête baissée, je vis que quelques larmes avaient coulé sur ses joues. Il se coucha sur mes genoux sans rien dire, je lui fis bien présenter son cul et je dis :

- Greg comme tu t’es conduit comme un gamin, je finis la punition par une bonne fessée ! Pour te dissuader de recommencer !

- Oh Maître, pardon, je ne le ferai plus Maître ! Dit-il avec une petite voix éraillée.

Greg était couché sur les genoux de son Maître, il avait honte de la position devant tout le monde, mais surtout il avait les fesses en feu, le martinet avait été dur à supporter, le Maître était sévère quand il punissait, mais pour Greg, c’était normal, quel con il avait été de réagir aux attaques de cet imbécile d’Adam. Il souffrait Greg, mais il se disait qu’avec l’ancien Maître, il serait déjà mort écorché sous le fouet, là maintenant il était contre son Maître, il avait peur de la fessée, il allait avoir mal, bien sûr, mais il se sentait presque en sécurité sur les genoux de son Maître, si le Maître se donnait le mal de le punir c’est peut-être qu’il aime un peu son esclave. Ses pensées furent interrompues par le premier coup, un claquement brusque sur ses fesses, une douleur, irradia toutes ses fesses, et le fit sursauter. Les fesses bien rougies par le martinet, étaient douloureuses, la fessée va être dure…

Je le fessai méthodiquement, avec une bonne force mais pas excessive, je savais qu’après le martinet, la fessée était particulièrement cuisante, j’avais ajouté cette punition pour marquer une différence entre les punis, et peut-être aussi pour avoir le plaisir de fesser un beau cul comme celui de Greg !

Greg gigotait à chaque coup, il bougeait d’un coup sec, il criait, mais ne faisait plus rien pour résister, il ne se tendait plus, en attente du coup, il était sur mes genoux, il s’abandonnait, j’aimais particulièrement ce moment où le puni perd ses défenses, il devenait en mon pouvoir ! Je donnai encore quelques coups et j’arrêtai, Greg ne bougea pas, je reposai ma main sur ses fesses, il frémit légèrement, je commençai à le caresser, il gémit un peu, j’entendis une voix sanglotante qui me remerciait.

Je le massai un peu et lui dis de se relever, il resta debout les mains sur la tête à coté de moi.

- La punition est terminée, Adam debout !

Greg tomba alors à genoux et embrassa ma main, en pleurant :

- Pardon Maître, merci… Pardon !

Je mis ma main sur sa tête et dis :

- Tu es pardonné, mais ne recommence pas !

Adam, se tenait un peu plus loin, il se frottait doucement les fesses, il vint s’agenouiller vers moi, m’embrassa la main aussi demanda pardon je lui répétai à peu près la même phrase qu’à Greg. A ma grande surprise, lui qui semblait réservé, il éclata en sanglot et posa sa tête sur mes genoux, je le serrai un peu dans mes bras, le calmai doucement. Je leur dis de se relever, et de se rhabiller.

Je dis alors à tous :

- Les cuisiniers que cela vous serve de leçon, mais maintenant reprenez le travail, vous formez une bonne équipe, vous faites bien la cuisine, tous les jours de me régale, merci à vous et félicitation à toutes et tous, et aussi à Jojo !

Ils sourirent, saluèrent, certains dont Jojo rougirent, je fis un salut et je remontai dans mes appartements.


Arrivé au salon Tom était là, à ranger mes affaires personnelles, je lui demandai de faire venir Yves.

J’étais assis dans un fauteuil, Yves approcha et se tint debout devant moi. Je lui dis de s’asseoir dans un autre fauteuil, il hésita et obéit, mais s’assit sur le bord du fauteuil humblement.

- Yves je viens de voir Benoît, maintenant il doit être envoyé au bagne, il demande pardon pour ne pas y aller, qu’en penses-tu ?

- Maître je ne sais pas quoi dire, le bagne c’est affreux en quelques mois il y sera mort… Il n’y a pas d’autres solutions Maître ?

- Il y a beaucoup d’autres solutions, mais le principal offensé dans cette histoire, c’est toi, mais peux-tu lui pardonner s’il te demande pardon ?

- Maître, je ne sais pas, je ne pourrais plus travailler avec lui Maître, j’ai souvent repensé à ses fausses accusations, mais je pense que je pourrais lui pardonner, puis essayer de l’oublier maître, mais je ne souhaite pas sa mort Maître.

- Bien Yves, c’est tout à ton honneur, mon Yves et ça ne m’étonne pas de toi, nous irons le voir demain, et je demanderai qu’il te demande pardon !

- Bien Maître !

- Yves cet après midi, nous allons aller à l’Hôpital, rencontrer son patron, j’ai eu un message de sa part, j’aimerais que tu viennes avec moi, pour l’occasion mets un pantalon et une chemise propre, et prends avec nous le registre des esclaves.

- Merci Maître, de vous accompagner, nous y allons à cheval ?

- Non fais préparer le cabriolet, ce sera plus facile, mais j’aimerais que d’ici là tu regardes le registre et que tu voies le nombre d’esclaves morts de maladie ou de blessures accidentelles.

- Oui Maître je vous précise ça au plus vite !

- Ah au fait Yves, samedi on célébrera le mariage, d’Angelo et de Rose à 11 h dans mon bureau, convoque tous les chefs du Château, et qu’ils ne fassent pas obstruction à la venue d’un esclave invité par Angelo ou Rose, même à la campagne, je compte sur ta présence et sur celle de Tom, et arrange toi pour que Angelo et Rose soient bien habillés, fais-toi aider de Tom pour tout ça, je verrai avec Jojo pour avoir des victuailles dans la pièce d’à coté, où je te rappelle on doit installer ton bureau !

- Bien Maître, une fête au Château, cela fait si longtemps…

- Oui et que l’après midi et la soirée soient consacrés aux réjouissances et aux danses, on doit bien avoir des musiciens au Château ! Les instruments de musique qui avaient été confisqués par mon père sont dans une pièce du grenier, je te montrerai !


Vers 14h je partis avec Yves vers l’Hôpital, nous fumes accueillis rapidement et conduits vers le bureau du Directeur, Yves avait un pantalon gris et une chemise gris clair, je reconnu des anciens vêtements à moi, qui étaient en bon état et réservés à cet usage, Yves était mignon comme tout comme ça, je le félicitai, il rougit, me disant qu’il était très fier de m’accompagner.

Le directeur, un homme d’un cinquantaine d’année, nous fit entrer tout de suite dans son bureau, et nous entamâmes directement une conversation sur le Domaine, sa population, ses besoins éventuels en soins, les chiffres collectés par Yves furent utiles, j’exprimai ma volonté de soigner mes esclaves aussi bien que possible.

La discussion dense, aboutit à la conclusion que je devais passer un accord financier avec l’Hôpital pour assurer les soins de mes esclaves. Ce genre d’accord était intéressant pour les deux parties, pour moi le coût global était plus faible que pour des interventions ponctuelles.

Le directeur fit alors une suggestion :

- M. de St Christophe, nous avons ici l’habitude de former de jeunes esclaves au métier d’infirmier, vous pourriez en acquérir un, pour intervenir sur les petites blessures, et les maladies pas trop graves, nous avons actuellement trois esclaves mâles à vendre.

- J’ai en effet réfléchi à cette possibilité, je pourrais voir vos esclaves ? Mais d’où viennent-ils ces esclaves ?

- En général ce sont des garçons donnés à l’Hôpital, par leur maître pour payer des soins. Ils ont été bien élevés, assez sévèrement, mais sans cruauté, et ils ont tous travaillé dans toutes les parties de l’Hôpital, ils connaissent beaucoup de choses, et presque tous les gestes pour soigner toutes sortes de maux et accoucher une femme.

- D’accord montrez-les moi !

Le directeur claqua dans ses mains, donna des ordres, et peu de temps après trois jeunes esclaves étaient devant nous, ils baissaient la tête, ils portaient une blouse blanche, qui finissait à mi cuisse, les jambes étaient nues, ils avaient des sandales.

Ils se présentèrent l’un avait 19 ans, l’autre 20 ans et le dernier 22 ans, le plus jeune n’était pas terrible, un corps malingre, une face disgracieuse, celui de 20 ans était presque parfait, un très joli garçon, celui de 22 mignon aussi mais moins canon que le deuxième.

Je les interrogeai sur ce qu’ils avaient fait, quelles opérations, quels soins, les accouchements, les blessures, passant un peu en revue tous les problèmes rencontrés au Domaine, c’était dur le départager les trois gars. Tous trois savaient lire et écrire.

Je demandai au directeur si je pouvais les voir nus, pour voir s’ils n’avaient pas de défauts, sur un mot de leur patron, ils ôtèrent leur blouse, ils n’avaient rien dessous, ils furent donc nus très vite.

Je m’approchai du premier il n’était vraiment pas terrible ! Le second, lui était parfait de corps, un beau sexe, bien développé, je le soupesai, des fesses, bien galbées, sur lesquelles on voyait quelques zébrures.

- Tu as été fouetté, mon garçon ?

- Oui Monsieur, j’ai reçu le martinet pour avoir été en retard au travail.

- Tu le reçois souvent ?

- Non Maître… euh Monsieur !

J’étais un peu troublé qu’il m’appelle déjà Maître, je lui dis :

- Tu connais St Christophe ?

- Un peu Monsieur, j’ai aidé aux soins de votre berger, Raoul, il ne dit que du bien de vous…

Je passai au troisième, qui était très tendu, qui sursauta et se tendit quand je lui touchai le dos et les fesses, il se rétracta quand je voulu toucher son sexe. Je dis alors :

- Un rétif !

- Bien rhabillez-vous !

Je m’entretins avec Yves discrètement, il était gêné de prendre position, mais il avoua que le deuxième était le plus mignon et le meilleur.

Une discussion s’engagea alors avec le patron pour le prix de l’esclave, nous tombâmes assez vite d’accord, sur un prix, cher, mais raisonnable pour un esclave, avec connaissances.

- Bon je le prends donc ! Je lui fis signe de venir, il s’agenouilla devant moi.

- Comment tu t’appelles, mon garçon ?

- Aurélien Maître, ou comme il vous plaira.

- Va pour Aurélien, maintenant Aurélien tu es du Domaine de St Christophe, sois-en digne ! Dis-je en posant ma main sur sa tête.

- J’essaierai Maître… Merci Maître !

Je demandai alors à voir Raoul, nous empruntâmes pas mal de couloirs, Aurélien était avec nous, notre entrée dans la chambre fut remarquée, sauf par Raoul qui dormait. Je m’assis sur le bord de son lit, les draps étaient très propres, je mis ma main sur sa tête, il eut un soubresaut, se réveilla, me vit et dit bouche bée :

- M… Maître, oh vous Maître ! Il essaya de bouger comme pour se lever.

- Ne bouge pas Raoul, comment vas-tu ?

- Oh Maître, plutôt bien, je n’ai presque plus mal regardez mes jambes ! Et il souleva ses draps, il n’y avait pas de comparaisons avec ses jambes cassées quand il était blessé, elle étaient droites encore un peu enflées.

- Et tu as encore mal Raoul ?

- Un peu Maître mais ce n’est plus rien, je devrais être bientôt plâtré Maître…

- Oui demain ou après demain, et il pourra quitter l’Hôpital. Dit le directeur.

- Et bien c’est bien mon petit Raoul, tu vas bientôt rentrer !

- Oh Maître, merci, merci… Il arriva à prendre ma main et l’embrassa, je me dégageai, lui caressai les cheveux et lui fis une bise sur la joue, il devint tout rouge.

Je me levai et dis :

- À bientôt Raoul au Château !

- Maître merci d’être venu me voir, oh merci pour tout, oh Maître… Je vis deux larmes couler, je les essuyai avec mes doigts en disant :

- Courage Raoul, tu es un bon garçon !

Nous quittâmes alors la pièce, revenus au bureau de directeur, celui-ci nous dit !

- J’ai peur que Raoul ne se remette pas complètement, il risque de boiter après…

- J’en ai peur aussi, mais nous lui trouverons un travail adapté à son état.

Je directeur dit :

- Aurélien repart avec vous Monsieur, voulez-vous des chaînes ?

- Des chaînes ? Aurélien, j’aurais besoin de t’enchaîner, ou je te fais confiance ?

- Maître, je vous promets de ne pas me sauver, je suis trop fier d’être à vous…

- D’accord donc pas de chaîne mais j’aimerais pour lui une tenue plus décente, un short ou pantalon et quelque chose sur le dos !

Le directeur donna des ordres, nous réglâmes les formalités financières, et nous repartîmes au Château, Aurélien était avec Yves et moi dans le cabriolet, je lui expliquai rapidement la situation passée et présente du Domaine, et ce que j’attendais de lui, monter une infirmerie au Château, et suivre les malades, pour que mes esclaves aient une meilleure santé…