Le Domaine de Saint Christophe 06 – Une naissance et le garde fautif

Le soir Yves me rejoignit au lit et nous eûmes une discussion avant de s’amuser ensemble :

- Maître il y a eu un problème aux écuries, cet après midi ? Demanda Yves innocemment.

- Yves tu es au courant de tout, alors pourquoi demander ?

- Oui Maître pardon, de ma curiosité…

- Tu veux une bonne fessée, sale petit curieux ?

- Oh Maître pardon !

Je l’attirai contre moi :

- Tu es pardonné vilain garçon… Mais attention à tes fesses !

Je lui caressai les fesses, en donnant trois petites claques.

- Merci Maître !

- C’est plutôt à moi à poser les questions, que penses-tu de Tom après une journée avec lui ?

- Maître c’est un très bon garçon, très gentil, il cherche à apprendre vite mais il est des fois un peu étourdi, je l’ai disputé mais je ne l’ai pas fessé Maître !

- Je te demande de le fesser s’il le faut n’hésite pas, tu as vu je l’ai fait ce matin, il le fallait, et pour son bien une fessée manuelle ne le tuera pas !

- En tout cas Maître il vous aime bien il a eu très peur d’être renvoyé pour son retard !

- Je l’aime bien aussi, j’aimerais le mettre dans mon lit, tu y gardes ta place Yves, ne sois pas jaloux mais il est tellement mignon, prépare le à ça !

- Je ne suis pas jaloux Maître, même si j’aimerais mieux vous avoir tout à moi comme en ce moment, mais vous êtes mon Maître, je vous aime, je dois accepter qu’un autre couche avec vous. Je le préparerai Maître.

- C’est bien Yves !

Nous commençâmes à nous caresser, quand nous entendîmes des cris de femme dans le Château, des cris déchirants, nous sursautâmes et je dis à Yves :

- Vas voir ce qu’il se passe !

Il se leva s’habilla rapidement, et sortit, les cris redoublèrent, je ne comprenais pas, je sortis de ma chambre et tombai sur Tom, en short, torse nu.

En me voyant il dit :

- Oh pardon Maître !

Je lui dis gentiment :

- Pardon de quoi Tom ?

- D’être presque nu devant vous Maître, j’ai été réveillé par les cris…

- Mais Tom tu es mon serviteur personnel, tu peux apparaître complètement nu dans la nuit, si tu veux, ça ne me déplaira pas Tom !

- Merci Maître, dois-je aller voir ce qu’il se passe Maître ? Dit-il en rougissant.

- Yves y est déjà, pas la peine Tom !

Il était debout dans la pénombre avec pour tout vêtement un short court, il était magnifique, je m’approchai de lui par derrière, je posai une main sur son épaule, il sursauta, mais ne bougea pas, je l’enserrai de mes bras, son dos sur ma poitrine, mon sexe sur ses fesses, il ne bougeait pas je le sentis frémir, il sentait bon !

- Tu n’as pas peur ou tu n’es pas dégoûté Petit Tom ?

Il répondit avec une petite voix :

- Non Maître, vous êtes mon Maître, je suis à vous…

Un long cri se fit entendre, Yves réapparu, et me dit :

- C’est Rose la blanchisseuse, qui accouche et ça se passe mal, la sage femme ne sait plus quoi faire, c’est pourtant la meilleure du domaine, elle dit que seul un docteur peut faire quelque chose, et que dans 3 ou 4 heures la mère et l’enfant seront morts, tout le monde s’y est résigné, là en bas !

Un nouveau cri emplit l’espace. Je réagis vivement :

- Comment ! Mourir, ah non ! Appelle le garde, il faut aller voir le docteur Durand, qu’il vienne tout de suite, et vite, j’écris un mot pour lui !

Je passai au bureau pour écrire un mot rapide au docteur Durand, lui expliquant la situation, il était le médecin de la famille depuis longtemps, il avait soigné mon père, il ne se refusait pas généralement à soigner les esclaves, pour lui, les maladies ne connaissaient pas les limites Maître-Esclave.

Quand je sortis du bureau, je vis le jeune garde avec Yves et Tom, je donnai le message au garde, lui demandant que son chef envoie quelqu’un chez le Docteur pour qu’il vienne au plus vite. Le garde détala, j’envoyai Yves aux nouvelles, les cris résonnaient toujours.

Je me retrouvai avec Tom mais j’étais trop soucieux à ce moment pour batifoler avec lui, je lui dis :

- Tom tu peux aller au lit ou si tu veux rester ici, viens t’asseoir près de moi... Il vint alors vers moi, et s’agenouilla sur le tapis devant moi, ses fesses sur ses talons sans un mot.

- Mon petit Tom, où en es-tu sexuellement, tu as déjà connu l’amour ?

- Non Maître, je suis puceau, je n’ai jamais fait l’amour sauf tout seul…

- Et tu aimes les filles ou les garçons ?

- Je ne sais pas Maître, mais un esclave n’a pas le choix…

- A 18 ans tu pourrais avoir une amie !

- Je n’en ai pas Maître, et maintenant que je suis votre serviteur personnel, je suis entièrement à vous, et si je vous plais Maître disposez de moi, je serai soumis.

- Tout ça ne me donne pas tes goûts propres mon garçon !

- Je ne sais pas si j’en ai Maître, mais depuis aujourd’hui, vous m’avez pris deux fois dans vos bras, et dans vos bras Maître je me sens heureux, calme, protégé, je n’avais jamais connu ça, merci Maître.

- Viens vers moi Tom !. Il vint et j’ouvris mes bras, il s’y blottit, assis sur mes genoux, je refermai mes bras pour le serrer fort, il posa sa tête sur mon épaule, je caressai sa tête, ses bras, son dos. Il dit :

- Oh Maître comme je suis bien, oh mon Maître, protégez moi…

- En tant que serviteur personnel tu es sous ma protection, personne ne peut plus te toucher sauf Yves et moi.

- Oh Merci Maître !

- Mais sois sage quand même, si tu fais des fautes tu seras fessé ou fouetté, je le ferai s’il le faut comme ce matin ou plus durement avec le martinet ou la strap !

- Maître, ce matin restera dans ma mémoire, sitôt arrivé j’ai été fessé, avec raison, je pensais que c’était fini pour moi, mais vous m’avez pardonné…

On entendit alors une cavalcade dans la cour, le brave docteur arrivait, il fut conduit auprès de Rose et on n’entendit plus rien, je ne m’étais pas rendu sur place, ayant conscience que ma présence serait plus perturbatrice que positive.

Peu de temps après de nouveaux cris retentirent de plus en plus fort, puis plus rien, et un tout petit cri arriva à nos oreilles.

- Ah je crois que ça y est ! Dis-je à Tom qui était dans mes bras, comme un petit garçon qui fait un câlin.

- Aller debout Tom, ne t’endort pas ! Dis-je et le secouant gentiment, il se leva et dit simplement « Merci Maître » mais avec un ton étrange, il prit alors ma main droite et l’embrassa, je dégageai ma main et la passai dans ses cheveux.

Yves arriva en souriant :

- C’est un garçon Maître, lui et Rose sont en bonne santé !

- Merci de tes bonnes nouvelles Yves, on sait qui est le père ?

- Non Maître, elle ne dit rien…

- Bon on verra, retourne en bas pour dire au docteur de monter quand il aura fini !

- Oui Maître ! Et il fila.

Quelques instants après il réapparu avec le docteur.

- Ah merci infiniment Docteur de vous être dérangé cette nuit !

Le docteur Durand était un homme assez jovial, d’une bonne quarantaine.

- Ah Monsieur, ce n’est rien, quand c’est pour donner une vie, et ce n’est pas pour me vanter mais sans moi et mes appareils la pauvre fille et son garçon étaient perdus ! Mais Monsieur, ce petit esclave, j’espère que sa vie ne sera pas trop noire, ce serait dommage de se battre en pleine nuit pour le faire naître, pour qu’il meure sous le fouet plus tard…

- Mon brave Docteur, je ne souhaite pas plus que vous que mes esclaves meurent sous le fouet, cette sinistre époque est révolue, mais merci encore de vous être déplacé personnellement !

- Eh votre messager ne m’a guère laissé le choix Monsieur, il m’a dit que vous demandiez ma présence, et tout de suite !

- Docteur mon message, était moins directif, je ne me serais pas permis…

- Quel message Monsieur ?

- J’ai écrit un message pour vous, vous ne l’avez pas eu ? Je vous précisais d’envoyer un collègue si vous étiez indisponible, j’étais un peu gêné de vous déranger pour une esclave.

- Je n’ai pas eu ce message, mais peu importe je suis venu rapidement et il était temps !

Me voyant contrarié, il me dit :

- Votre messager, l’a sans doute perdu, mais il sait parler et bien, alors ce n’est pas grave, je serais venu moi-même, de toute façon ! Mais Monsieur, ne punissez pas le messager...

- Il sera puni ! Mais rassurez vous, raisonnablement il s’est quand même bien débrouillé ! Je ne vous retiens pas plus à cette heure Docteur, il est temps pour tous de se reposer.

Je pris dans mon portefeuille un peu plus que la somme habituelle, lui glissai dans la main, il me remercia et partit.

Je me rassis au bureau, Yves et Tom étaient là debout, je dis :

- J’irai demain après midi voir la jeune maman, Tom tu demanderas à Jojo de faire un pain d’épice spécial pour elle, je lui emporterai, en attendant Tom, vas chercher le chef des gardes et le messager envoyé chez le docteur, qu’ils soient rapidement ici !

- Oui Maître ! Dit Tom, et il parti rapidement.

Le Domaine avait sa petite armée, une vingtaine de gardes, sous l’autorité du chef des gardes Antoine. Ils étaient chargés de la garde du Domaine, il y en avait toujours un devant ma porte, mais aussi de messager dans les villages où à l’extérieur. Ils faisaient aussi la police dans le Domaine, capture des fugitifs, arrestation des coupables, et aussi ils pouvaient être amenés à être bourreaux, fouetter les esclaves, une petite prison était sous leur garde. La discipline chez les gardes était dure comme ailleurs, ils étaient tous esclaves, mais elle revêtait en plus un caractère militaire. Leur uniforme était beige avec un écusson du Domaine sur la poitrine, leur tenue devait toujours être impeccable.

Tom revint avec Antoine et un garde, Antoine était dans une tenue parfaite, son garde portait un simple short, visiblement il sortait du lit, mais quand on est convoqué par le Maître d’urgence on doit mettre un short pour être décent c’est tout !

Ils firent les deux un salut militaire et se mirent au garde à vous, attendant les ordres. Je connaissais Antoine, et je fus surpris de retrouver un des deux gardes que j’avais sélectionné dans les quatre plus beaux gars dont Tom, lors de la convocation des jeunes.

- Antoine, le garde que tu as envoyé chez le docteur n’a pas rempli sa mission correctement ! Je veux des explications, et vite ! Dis-je très autoritaire.

- Maître, je ne suis pas au courant ! Déclara Antoine et se tournant vers son garde d’un ton très martial :

- Garde Thomas qu’as-tu fait ?

- Maître et Chef, j’ai perdu le message pour le Docteur Durand !

- Comment l’as-tu perdu et pourquoi ne pas en avoir parlé à ton Chef ? Demandai-je à Thomas, qui était devenu tout blanc. Mon ton était devenu un peu moins dur.

- Je ne sais pas Maître, il pleuvait, j’avais ma veste, le cheval était au galop, je ne sais pas quand je l’ai perdu. Je n’ai rien dit à mon Chef, Maître, car j’espérais que ça ne se saurait pas, j’avais peur du fouet Maître ! Dit-il toujours raide au garde-à-vous.

J’étais impressionné par la rigueur et l’honnêteté de ses déclarations, je me tournai vers Antoine, et lui dit :

- Antoine qu’en penses-tu ? Et que doit-on faire ?

Antoine dit alors durement :

- Le Garde Thomas doit être fouetté publiquement, au moins devant les autres Gardes, je suggère Maître 75 coups de fouet au moins pour sa faute et sa non obéissance du rapport obligatoire en cas d’incident, en plus par cette action il déshonore la Garde. Mais Maître je suis aussi coupable quand un garde se comporte mal, je suis donc prêt à être puni !

Mon regard croisa inopinément ceux de Tom et de Yves qui étaient ensemble, Tom était décomposé, plus que Thomas, qui avait pourtant encore blanchi, Yves me lança un regard presque de reproche…La punition demandée par Antoine était terrible, elle conduisait une fois sur deux, à la mort, et si le puni s’en sortait il restait quasi infirme à vie !

- Thomas tu peux ajouter quelque chose pour ta défense ! Dis-je en le regardant dans les yeux.

Il dit alors d’une voix nettement moins nette qu’auparavant :

- Maître, je suis fautif, je vous demande pardon mais j’ai failli dans ma tâche, je mérite la punition que vous déciderez Maître !

- Quel âge as-tu Thomas ?

- 21 ans Maître.

- Thomas tu sais ce que ça signifie 75 coups de fouet ?

- Oui Maître, peut-être la mort, mais j’ai déplu à mon Maître et à mon Chef, j’ai failli à ma mission, je suis le déshonneur de la garde, Maître, bien sûr j’ai peur du fouet Maître, mais je me remets entre vos mains.

Je lui dis alors doucement en le regardant, je le trouvais tellement désirable dans son désarrois :

- Thomas, tu te défends bien mal ! On dirait que tu souhaites être fouetté !

Thomas s’exclama :

- Oh non Maître, je ne le souhaite pas, j’en ai peur Maître ! Il perdit brusquement le contrôle de lui-même, il tomba à genoux devant moi et dit en bredouillant :

- Oh Maître pitié, pas le fouet, pardon, pardon, je suis un mauvais garde, mais pas le fouet Maître… »

Antoine intervint :

- Garde Thomas debout tu réagis comme une fillette !

- Silence ! M’exclamai-je fortement, j’ajoutais :

- Thomas reprends-toi, reste à genoux, j’ai deux mots à te dire !

La situation s’apaisa, je fis signe à Antoine de se calmer, Thomas pleurait doucement, il était touchant en garde qui avait perdu son contrôle, j’en voulais beaucoup à Antoine, mais je me demandai si ce n’était pas une sorte de jeu, avec lui qui propose une peine élevée et le Maître qui la réduit.

Je repris la parole :

- Thomas, faisons le bilan de ton action, tu as été envoyé chercher le Docteur Durand, avec un message, tu as perdu le message, mais tu es allé chez le médecin et par tes mots tu l’as convaincu de venir, il est venu et a sauvé Rose et son bébé. Donc tu n’as pas failli à ta mission, ta mission était de ramener le médecin ici. On peut quand même te reprocher, d’avoir perdu ce message, et de ne pas l’avoir dit, mais en aucun cas parler d’échec et de déshonneur, il faut remettre les choses en place !

Thomas me lança un regard étrange, il paraissait étonné. Je repris la parole :

- Quant à toi Antoine, je suis outré par ta proposition de punition, Thomas sera puni mais certainement pas tué, à quoi sert de se battre pour faire naître un bébé si c’est pour tuer sous le fouet le lendemain un jeune homme de 21 ans, Antoine je te relève provisoirement de tes responsabilités de Chef des gardes ! Thomas tu seras puni demain, je te convoquerai avec Antoine pour statuer sur votre sort, sortez maintenant !

Ils sortirent vite, Yves et Tom étaient là étonnés du cours des choses, je leur dis :

- Au lit les enfants, Yves tu dors avec moi, bonne nuit Petit Tom ! Tom vint et voulu embrasser ma main, je l’empêchai et déposai deux baisers sur ses joues. Il eu l’air surpris mais ravi, et partit dans sa chambre toute proche.

Une fois au lit avec Yves, nous nous endormîmes serrés l’un contre l’autre.

Au réveil Yves était encore là, je lui demandai s’il avait commandé le petit déjeuner, il me répondit d’un air malicieux :

- Non Maître ! Et il se recoucha, j’étais très surpris de son attitude, il me regarda et dit :

- C’est à Tom de faire ça !

Je mis alors ma main sur ses fesses nues, et lui dis :

- J’espère qu’il l’a fait sinon tes fesses vont rougir ! Je le claquai trois fois avec une assez bonne force :

- Ça c’est pour t’être moqué de moi ! Il me regarda avec un air de chien battu, je l’embrassai alors longuement sur la bouche.

Je me levai tout de suite suivi par Yves, je mis un peignoir, et j’entrai dans la salle à manger, Tom était là debout tout était prêt, un ordre parfait, Tom me servit mon petit déjeuner, il était tendu, c’était la première fois qu’il s’occupait de tout, et c’était parfait. Quand je me relevai, je fis signe à Tom de venir et je lui fis la bise sur ses deux joues en lui disant « parfait petit Tom », il rougit en souriant, qu’est-ce qu’il était mignon comme ça !

Après ma toilette, je m’habillai simplement avec les effets préparés par Tom et je me retirai dans mon bureau. Je fis venir Yves et Tom, pour parler de mon programme du jour et de ce que j’attendais d’eux, mais je leur dis que j’allais m’occuper tout d’abord des deux gardes. Tom sursauta et dit :

- Maître ?

- Oui Tom, je t’écoute !

- Maître, s’il vous plait ne soyez pas trop dur avec Thomas, je le connais un peu, il n’est pas méchant Maître.

- Tom, il n’est même peut-être pas assez méchant, en tout cas il ne sait pas se défendre, il sera puni mais rassure-toi, il souffrira mais il n’en mourra pas et de loin !

- Merci Maître, je vous demande pardon de vous avoir importuné Maître !

- Non Tom, il n’y a pas de mal à intercéder en faveur d’un ami, tu es généreux, Tom. Mais ce qui me tracasse c’est le sort d’Antoine ! Je ne sais plus quoi en faire ! Tu en dis quoi Yves ?

Yves dit gêné :

- Oh Maître, je ne sais pas, je ne comprends pas pourquoi il a proposé cette punition aussi cruelle, il a toujours été sévère avec les gardes Maître, une fois parait-il, il a fait flageller deux gardes pour vol, l’un est mort, l’autre est devenu fou…

- D’accord, Tom tu vas chercher Antoine seul, je veux le comprendre, vous deux vous quitterez la pièce quand il y sera !

Deux minutes après Tom entra avec Antoine, Tom et Yves partirent, j’étais assis à mon bureau, Antoine au garde à vous devant moi, il n’était plus le même qu’hier soir, il semblait avoir très peu dormi, sa tenue était moins nette.

J’attaquai directement :

- Antoine j’ai été très choqué par tes propos d’hier soir, pour moi ils sont inqualifiables, je veux des explications, comment peux-tu proposer 75 coups de fouet pour la perte d’un message ?

- Maître, en toute rigueur militaire un soldat qui fait une faute grave doit être puni au fouet, j’ai retenu 3 fautes pour le Garde Thomas, donc 75 coups !

- Antoine, si je t’avais écouté et demandé de donner 75 coup de fouet à Thomas, tu l’aurais fait ?

- Oui Maître sur votre ordre je lui en aurais donné 100 !

- Et tu l’aurais tué de tes mains ?

- Sur votre ordre oui Maître !

- Tu n’aimes pas tes gardes ?

- Ce sont des esclaves, il faut qu’ils obéissent, sinon c’est le fouet !

- Si je te repose la même question dans quelques minutes en présence de Thomas, tu proposeras la même punition ?

- Assurément Maître, l’esclave devait emporter un message il ne l’a pas fait, peut importe ce qu’il ait fait d’autre, il n’a pas rempli sa mission, c’est une faute grave !

- Ca suffit j’en ai assez entendu, vas chercher Thomas et revient vite !

Je demandai à Tom et Yves de venir, ainsi que le garde en faction.

Antoine revint avec Thomas, Thomas avait les joues toutes rouges, je lui demandai pourquoi, il baissa la tête, de plus près je vis des traces de doigt !

- Qui t’a giflé, c’est Antoine ? Tout de suite ?

- Oui Maître. Il répondit doucement, apparemment il avait passé aussi une mauvaise nuit, il n’osait pas me regarder, il avait dû penser toute la nuit à la punition.

Je m’approchai d’Antoine et le giflai violemment, sans un mot une dizaine de coup.

Je m’adressai à tous, le petit garde en faction avait l’air sidéré :

- Vous êtes là pour entendre ma décision ! Thomas, tu as perdu un message de ton Maître, c’est une faute grave, mais tu as racheté en partie cette faute en effectuant ta mission correctement, le Docteur Durand est venu, tu pourras le remercier si tu le revois, il a parlé en ta faveur. Pour avoir perdu le message tu recevras 40 coups de martinet, après une fessée manuelle !

En pensant à ses jolies fesses, je n’avais pas pu m’empêcher de rajouter la fessée classique. C’était une punition presque douce, surtout comparée aux 75 coups de fouet, Thomas tomba à genoux, en me remerciant et en embrassant ma main.

- Antoine, je n’ai plus aucune confiance en toi, tu t’es complètement discrédité en proposant une punition ignoble et en insistant ce matin. Tu redeviens un esclave ordinaire, tu seras muté dans une ferme comme esclave des champs. Puisque pour toi un esclave doit être fouetté, tu recevras donc 40 coups de fouet demain matin, dans la salle des gardes, en présence de tous les gardes, je veux que tous les gardes soient là sans exception ! Garde emmène le en cellule en attendant !

Le jeune garde prit son ex Chef par le bras, pour le conduire en prison, Antoine ne réagit pas, il se laissa faire, il venait de comprendre que le Maître n’était plus le même et tout ses références tombaient, mais le Maître, a toujours raison, lui Antoine il avait tort il devait payer pour sa faute !

Je m’assis sur mon fauteuil, en soupirant, dans la pièce il n’y avait plus que Tom, Yves et Thomas toujours à genoux.

- Bon Thomas à nous deux ! Approche !

Thomas se leva il paraissait surpris, il ne s’attendait pas à être puni immédiatement et surtout pas de la main du Maître !

- A vos ordres Maître ! Il se tint au garde à vous devant moi.

- Mets-toi nu ! Ce qu’il fit rapidement.

- En position sur mes genoux !

Thomas se coucha sur mes genoux cambra ses fesses, écarta les jambes, dans une position parfaite, ses fesses étaient bien arquées, un cul parfait, les exercices physiques des gardes avaient modelé son corps parfaitement, je posai ma main sur ses fesses, le massant légèrement, ses fesses étaient douces, fermes, il était tendu, cela se sentait, je dis :

- Garde tu es prêt pour la punition ?

- Oui Maître ! il ajouta plus doucement comme à part « Merci de me punir vous-même Maître… »

Je levai ma main droite et claquai le cul offert, je donnai environ 5 coups assez forts, Thomas réagissait à chaque coup mais sans un mot, je continuai la fessée un peu plus durement en alternant l’emplacement des coups, la force, la rapidité, son cul ferme sursautait à chaque claque, mais le petit soldat recevait la fessée courageusement sans rien dire, en gardant une impeccable position, ses fesses étaient maintenant bien rouges, je donnai quelques coups très fort il fut surpris, il laissa échapper des petit cris, je continuai un moment un peu moins fort, mais d’un rythme soutenu, maintenant j’entendais sa respiration devenir plus forte.

J’arrêtai je reposai ma main sur ses fesses, et le caressai doucement, je le sentis se détendre, je passai un doigt dans la raie de ses fesses, il frémit, son corps réagissait bien, après l’avoir encore massé, je lui dis :

- On va passer à la suite mon garçon !

Il se leva, mit les mains sur sa tête, je demandai à Yves de me donner le martinet, ce que Yves fit rapidement. C’était un martinet lourd, pour adulte, pas pour châtier les enfants.

- Thomas en position les coudes sur le bureau ! Il se mit en position les fesses bien présentées, son beau corps était devant moi, des idées germaient dans mon esprit, et se ressentaient dans mon bas-ventre, mais je pris le martinet.

- Thomas, tu vas recevoir 40 coups de martinet, tu dois les compter !

- Oui Maître, à vos ordres Maître !

Je soulevai le martinet et cinglai fortement ses fesses.

- Un Maître, merci Maître !

Deuxième coup plus fort.

- Deux Maître, merci Maître !

Je le cinglai durement plusieurs fois.

- Ahhh ! Dix Maître, merci Maître…

C’était le premier cri qu’il exprimait, les dix coups suivants frappant en haut et en bas de ses fesses, lui arrachèrent tous un cri, il gardait parfaitement la position, même si chaque coup le faisait jongler un peu.

J’espaçai un peu les coups suivants, fortement mais sans excès, je ne voulais pas le blesser trop, mais il avait mérité une punition, arrivé à 30 coups, il haletait un peu plus fortement.

Je donnai alors un coup fort, en plein milieu des fesses cramoisies de Thomas

- Ahhhhhhh 31 Maître, merci Maître !

Je finis la punition assez fortement et le dernier coup fut asséné très fortement, il bougea et dit :

- Ahhhhh, 40 Maître, merci Maître ! Et il garda la position.

Je me reculai un peu et l’admirai, ses fesses d’un beau rouge, le reste de son corps parfait, juste un peu trop maigre, quel beau garde j’avais là, et un bon soldat courageux !

- Debout Thomas ! Il se releva et mit les mains sur sa tête, il avait été bien dressé ! Je m’approchai de lui par derrière, je posai les mains sur ses fesses, en les caressant.

- Petit soldat, la punition est terminée, tu peux baisser les bras ! Il le fit, je continuai à le caresser…

- Oh Maître merci… Merci !

Je le fis se retourner, ses yeux étaient tous rouges, une larme perlait, le petit soldat n’était pas si dur que ça, il s’agenouilla pris ma main et l’embrassa avec ferveur en répétant :

- Merci Maître, merci… Merci… Merci...

Je le relevai et le pris dans mes bras, il s’y blottit un peu comme Tom la veille, comme si il y cherchait une protection…