Je chevauchai avec Yves et trois gardes en direction du bagne, le bagne de la route n’était pas très loin de Gault, une petite heure de cheval au pas, je fis signe aux gardes de s’éloigner un peu de nous je voulais discuter avec Yves.
- Alors Yves, tu parais renfrogné, c’est une impression ?
- Non Maître je vous demande pardon, mais je ne vais pas bien.
- Tu es malade Yves, il fallait voir Aurélien !
- Maître ce n’est rien, Aurélien n’aurait rien pu faire ! Et je vis une larme couler sur une de ses joues.
Je m’approchai de lui :
- Qu’est-ce qui ne va pas Yves ?
- Oh Maître, ce n’est qu’un contrecoup du début d’après midi, Maître !
- Je ne t’ai pas puni, Yves alors pourquoi ?
- Oui mais vous étiez fâché contre moi Maître, je peux vous parler librement Maître, vous ne vous ne me punirez pas Maître ?
- Vas–y Yves, parle !
- Oh Maître, souvent j’aimerais retourner en arrière, quand j’étais avec vous tout seul, en ville, depuis que nous sommes au Château, j’ai été puni plusieurs fois durement, avant vous ne me punissiez pas si durement, mais je vous aime Maître et quand vous me disputez comme ce matin, j’aimerais mourir, j’ai toujours peur que vous m’abandonniez Maître, que vous ne m’aimiez plus, que vous préfèreriez un plus jeune, un plus beau comme Aurélien, oh Maître dans ce cas tuez moi, je ne pourrais plus vivre ! Maître pardon de vous dire tout ça, je vous aime tant que je ne peux plus supporter votre colère Maître, je vous demande pardon pour vous dire ça Maître, mais… Mais… Mathieu je … T’aim… Vous aime Maître ! Et il se courba sur son cheval en pleurant.
Pour une déclaration c’en était une ! Qu’Yves soit sensible je le savais, mais je ne pensais pas qu’il pouvait m’aimer autant, et que le malmener le démoralisait autant, j’étais impressionné qu’il ait osé m’appeler par mon prénom, et presque me tutoyer !
Je fis venir mon cheval au plus proche du sien, je posai ma main sur son dos et dis :
- Petit Yves, j’ai été injuste avec toi ce matin, c’est pour ça que tu n’as pas été fessé, mais tu as raison, je suis plus dur avec toi qu’avant, mais ne vas pas croire que je ne t’aime pas Yves, même si j’ai d’autres amants, tu es le premier, et mon préféré, ne pleure plus petit Yves, je t’aime Yves, on reparlera ce soir au lit, au calme, remets toi, la visite au bagne ne va pas être facile, et Yves, si tu veux m’appeler par mon prénom en privé ne te gène pas ! En attendant relève toi !
Il se releva me regarda les yeux pleins de larmes et je l’embrassai passionnément sur la bouche.
J’avais prévu d’arriver au bagne après le retour des bagnards du travail. Un garde du bagne était à la porte, il nous ouvrit très surpris, nous entendîmes des coups de fouet, à l’intérieur du bâtiment, un bâtiment tout en longueur, sans étage, un fois descendus de cheval, nous entrâmes, les coups de fouet venaient de cesser, nous découvrîmes un grand hangar, dans un coin des paillasses, des hommes alignés, un homme nu était accroché à deux anneaux pendus à la charpente, un homme se tenait derrière lui un fouet à plusieurs lanières à la main, le fouetté baissait la tête, il parut paniqué en nous voyant, des traces rouges mais sans sang marquaient son dos et ses fesses.
Un homme visiblement le chef, s’approcha de moi, il me salua très bas :
- Maître, bonjour, je ne m’attendais pas à votre visite, pardon de vous recevoir aussi mal, Maître !
- Ce n’est pas grave Emile, je suis venu visiter le bagne, pourquoi cet homme est fouetté ?
- Maître c’est le puni du jour, tous les soirs un bagnard est fouetté au retour du travail, on choisit celui qui a le plus mal travaillé, ou qui a commis une faute !
- Et aujourd’hui, Il a fait quoi ?
- Il avait mal empierré un chemin Maître, il a dû le refaire !
- Combien de coups ?
- Ce soir, pour sa faute, 50 coups Maître !
- C’est toi qui décide ?
- Oui Maître toujours sur proposition du chef d’équipe.
- On en est à combien de coups ?
L’homme au fouet répondit sur un signe du chef :
18 Maître !
- Bien, continue jusqu’à 40, puisque je suis là j’accorde une réduction de 10 coups !
Le fouetteur reprit son travail, il fouettait durement mais apparemment il retenait son fouet pour ne pas déchirer la peau du puni. L’homme fouetté dégustait quand même, il criait et se cabrait, à chaque coup, il était assez beau, sale et maigre mais il aurait pu faire un gars correct. En ce moment il vibrait au rythme du fouet qui s’abattait sur ces fesses avec un bruit sec de claquement qui emplissait la pièce.
Je regardai les autres bagnard, ils étaient une vingtaine, enchaînés aux pieds, les uns aux autres, le plus jeune devait avoir une vingtaine d’année, le plus vieux une quarantaine, ils étaient tous vêtus uniquement d’un short court, torse nus, très bronzés, mais ce qui frappait c’était leur maigreur, ils étaient debout, ils n’osaient pas me regarder, un bagnard est un sous esclave, quand je les voyais sur la route, il avaient toujours la tête baissée.
Les derniers coups de fouet et cris du puni retentirent, et un silence se fit, le fouetteur dit :
- 40 coups Maître et chef ! Et sur un geste du chef il le détacha, le puni tomba à terre haletant, il se mit à genoux et dit en ma direction :
- Merci Maître… merci ! ».
Je fis le tour des bagnards de près, ils me laissèrent les palper, à certains aux traces de fouet assez fraîches je baissait le short pour voir les traces sur les fesses, je le fis pour le plus jeune et je vis une trace de sang dans son short, je lui demandai de se courber et d’écarter les jambes, le sang venait de son cul qui était dans un état pas possible ce garçon avait dû subir tous les outrages de tout le bagne. Je lui dis de se relever et de se rhabiller.
Je dis au chef :
- Emile on peut se voir dans ton bureau ? Yves viens avec nous !
Nous nous installâmes autour d’une table, je fis signe à Yves et à Emile de s’asseoir. Je sortis un dossier sur le bagne, Emile n’était pas à l’aise. Je dis :
- Emile raconte-nous une journée au bagne ! Mon ton était normal, pas sec.
« Maître, le réveil est à 5 h, l’été, 6h l’hiver, les hommes se lavent dehors, mangent une soupe, et une demi heure après ils partent au travail, ils ont une pause à 11h pour manger un peu et boire et reprennent le travail, le retour ici se fait à 17h, c’est l’heure de la punition, après il y a les corvées de nourriture, nettoyage des locaux à tour de rôle, ensuite s’ils ont le temps ils passent un moment entre eux, on éteint les lumières à 20h30 Maître.
- Emile, ça arrive qu’il y ait plusieurs punis ?
- Bien sûr Maître s’il y a plusieurs fautifs !
- Tu ne les fais pas fouetter au sang ?
- Très rarement Maître, sinon je n’aurais plus personne !
- Bon passons en revue tes bagnards !
On prit la liste et évoqua chaque cas, sa faute, son comportement, sa santé. La plupart n’avait pas commis une faute bien grave souvent un vol, le coupable était fouetté dans son village et envoyé au bagne, il y mourait quelques années après, personne ne ressortait du bagne.
- Maître… Dit Yves d’une voix faible, il était très ému.
- Oui Yves, qu’est ce qu’il y a ?
- Maître, ce Lucas dont vous venez de parler, c’est mon cousin, je ne savais pas qu’il était ici, il a injurié un chef Maître, je ne peux pas le croire, il était si doux, je ne l’ai pas reconnu dans les bagnards Maître, mais c’est lui sur la liste !
- Qui c’est Lucas ? Demandai-je à Emile.
- Un des plus jeunes Maître, et pas le plus méchant, c’est sûr !
- Bien Yves on verra ça plus tard !
On vint au cas du plus jeune, il était ici depuis un an, pour avoir volé des fruits, je demandait des explications sur son état, bien que je me doutais bien de l’utilisation qui en avait été faite, Emile confirma mes pensées, un jeune mignon servait de défouloir sexuel aux autres bagnards !
Je dis d’un ton plus sec :
- Emile, qu’il y ait des rapports sexuels entre bagnards, ça ne me choque pas, mais qu’on abîme un jeune de 20 ans comme ça non je l’interdis !
- Maître, ça c’est toujours fait au bagne, je ne savais pas qu’il saignait Maître sinon j’aurais interdit qu’on le touche, les bagnards savent aussi qu’ils ne doivent pas l’abîmer !
- Fais venir ce garçon, Emile !
Emile enta avec le jeune gars, celui-ce se jeta à terre en se prosternant devant moi, je lui dis de se relever, il resta à genoux tête baissée, il tremblait fortement, il paniquait complètement.
- Mon garçon calme-toi, je ne te veux pas de mal, tu ne risques rien !
Il se calma un peu, osa un regard vers moi, je dis :
- Tu t’appelles Guy et tu as 20 ans, dis-moi, est ce que les autres bagnards se servent souvent de toi pour leurs besoins sexuels ?
- Oui… Maître… Tous les jours, des fois à plusieurs…
- Depuis un an que tu es ici ?
- Oui Maître.
- Depuis quand tu saignes ?
- Depuis trois jours Maître… J’ai très mal Maître… J’ai demandé aux gars de me laisser…
- Et ils ont continué ?
- Oui… Maître ils ont rigolé… Ils ont dit que ça glissait mieux avec le sang… Mais ça faisait mal Maître… Ils m’ont mis un chiffon dans la bouche pour pas que je crie...
- Il y en a combien qui t’ont violé depuis que tu saignes ?
- Trois Maître, les autres ils ne voulaient pas !
- Qui c’est ces trois là ?
- Oh Maître, non… je ne peux rien dire…
- Obéis à ton Maître, Guy, ne protège pas tes violeurs, tu ne risques rien !
Il me donna alors trois noms, je me tournai vers Emile :
- Ca t’étonne ?
- De ces trois là pas vraiment Maître !
- Pourquoi es-tu là Guy ?
- Je suis un voleur Maître. Dit-il en baissant la tête.
- Oui un voleur de fruits, c’est écrit ici Guy, mais quels fruits et combien, tu as volé souvent ?
- Oh une seule fois Maître, deux pommes !
- Pourquoi tu les as volées ?
- Oh Maître j’avais trop faim ! Pardon Maître !
Je le contournai, son dos avait des marques de fouet anciennes, j’ajoutai :
- Tu as été fouetté avant le bagne ?
- Oui Maître 60 coups au village.
Je me tournai vers Emile :
- Et au niveau travail qu’en dis-tu ?
- Je n’ai jamais en de gros problèmes avec ce garçon, il est rarement fouetté le soir, il travaille bien.
- Bon Guy, tu vas sortir du bagne, tu rentreras au Château avec nous !
Il se prosterna :
- Oh merci Maître… Merci… Merci !
Je lui demandai de sortir, et envoya Emile chercher Lucas.
Quand il avait entendu le nom de Lucas Yves blêmit, je pris sa main, qu’il ait confiance, il se leva à l’entrée d’Emile et d’un grand garçon, très maigre tête baissée, il se prosterna devant moi, en tremblant comme Guy il y avait peu !
Yves me regarda, je lui fis signe de le relever, Yves s’agenouilla devant le garçon et dit :
- Et bien Lucas ? Lucas releva la tête, il cria presque :
- Yves ! Et se jeta dans ses bras, il le serrait très fort, une sorte d’appel au secours.
Après une bonne minute, je m’adressai à Lucas :
- Dis-moi Lucas pourquoi tu es là, tu as injurié un chef ? Lequel et pourquoi ? C’est arrivé il y a un peu plus d’un an ?
Yves se releva et se mit derrière lui comme pour le soutenir, Lucas dit :
- Maître, c’est Benoît, le chef des écuries, on s’est un peu disputé, mais je ne l’ai pas injurié Maître je vous le jure ! »
- Tu n’as surtout pas voulu coucher avec lui !
- Comment vous savez Maître… Oh pardon Maître, j’aurais dû obéir Maître !
- Tu as été fouetté avant de venir ici ?
- Oui Maître, j’ai reçu 50 coups de fouet, au Château, devant Chef Benoît, et on m’a amené ici Maître !
- Bien, merci Lucas. Et me tournant vers Emile :
- Lucas sort aussi du bagne il partira avec nous, tu recevras demain un nouveau bagnard, le fameux Benoît, il prendra la place de Guy, il aime ça, mais s’il te dit quelque chose ne le crois jamais !
Lucas s’était jeté à mes pieds, embrassant ma main :
- Oh merci… Maître… Pardon… Merci !
Yves m’envoya un regard reconnaissant, il avait été troublé comme moi d’apprendre un nouveau méfait de Benoît !
- Lucas reste ici avec Yves, mais Emile avant de partir on va punir les trois violeurs, réunis tout le monde !
Les bagnards étaient alignés tête baissée, Guy était parmi eux, un peu à coté se trouvait le fouetteur de tout à l’heure, c’était le chef d’équipe, je fis signe à Guy de venir vers moi, je le pris par les épaules et le tournai qu’il soit en face des autres.
Je m’adressai au chef d’équipe :
- Chef d’équipe, je ne suis pas content de tes bagnards, ce sont des violeurs, et tu les laisses faire, ce garçon a été la victime de tous, mais en particulier ces jours derniers de trois d’entre eux, qui vont être punis séance tenante, pour avoir continué à violer le garçon alors qu’il saignait et qu’il souffrait !
Je citai les trois coupables, leur demandant de faire un pas en avant, je vis avancer trois gaillards d’age moyen pour le bagne, je dis :
- Qu’on les déchaîne et les attache les trois à ce pilier pour être fouettés !
Il furent vite nus et attachés par les poignets les trois au même pilier, on pourrait les fouetter en tournant autour. Ils jetaient des regards apeurés.
- Sales violeurs, vous allez recevoir 60 coups de fouet comme je l’ai vu donner tout à l’heure, et en plus comme vous avez fait saigner un innocent, vous recevrez 15 coups de fouet plus fort au sang, Chef d’équipe fouette-les, un par un, le plus rapidement possible, je n’ai pas de temps à perdre, mais après je te donnerai 50 coups de fouet pour les avoir laissés faire ! Ils baissèrent la tête la punition était dure, je n’avais pas lâché Guy, je l’avais senti frémir à l’énoncé de la sentence.
Le chef d’équipe prit le fouet il était troublé d’être puni aussi, mais dès qu’il commença à fouetter le premier, je vis qu’il était très sévère, il devait être en colère contre eux ! Les coups tombaient sur le premier puni très fortement, il était secoué à chaque impact du fouet, son dos et ses fesses furent vite marqués de traces sombres, mais sans sang, en plus pas de repos les coups tombaient très rapidement, les uns après les autres le puni criait, le fouet s’acharna sur ses fesses, ses cris devinrent forts, il se secouait mais ses poignets bien attachés l’empêchaient d’esquiver les coups, il criait en haletant.
Le chef dit « 60 » et il arrêta, le puni cria :
- Maître pitié… pitié !
- Tu veux un chiffon dans la bouche pour qu’on ne t’entende pas ? Aller continue la punition, chef, 15, au sang !
Le chef d’équipe souleva le fouet et l’abattit beaucoup plus fortement qu’auparavant, le puni hurla, la zébrure apparut vite, du sang perla, le deuxième coup tomba, et la punition reprit un peu plus lentement, le fouetteur reprenait son élan à chaque fois, les marques sanglantes se multipliaient sur le dos et les fesses, le puni hurlait de façon continue, un cri aigu, strident sortait de sa gorge, à chaque coup, il était secoué violemment par chaque coup, au bout des quinze coups, lorsque le fouet arrêta de le frapper il se relâcha, ses jambes ne le portaient plus, il n’était plus qu’une loque pendue au pilier, le dos et les fesses saignantes.
Je n’aimais pas ces punitions mais dans ce cas j’étais en colère contre ces monstres, je dis au chef :
- Au suivant maintenant !
Le puni suivant s’écria :
- Maître pardon… Pitié, je ne le ferai plus… Pardon… Pitié… Maître…
Mais le fouet s’abattit avec dureté, le chef d’équipe frappait toujours fort, le puni cria avec force, sa voix s’érailla avant la fin des 60 coups, il tremblait violement, ses cris étaient aigus, les 15 derniers coups furent terribles, il hurla plus que le premier, je me demandais s’il tiendrait la punition, mais il était encore conscient à la fin, et comme le premier il s’effondra à la fin et resta pendu par les poignets, saignant et haletant.
Le troisième me regarda implorant, je n’en tins pas compte, il reçu la même correction, c’était le plus jeune, guère plus de 25 ans, il cria vite très fort, il bougeait beaucoup, mais il ne pouvait pas échapper aux morsures du fouet, il était pris de soubresauts avant la fin des 60 il pleurait en même temps qu’il criait. Pendant les 15 derniers coups il hurla tellement que sa voix se cassa, ses jambes lâchèrent il reçu les cinq derniers coups pendu au pilier.
Je les regardai les trois accrochés par les poignets sanguinolents, le troisième était secoué de sanglots. Je leur dis :
- Sales violeurs, vous ne ressortirez jamais du bagne, le jeune Guy lui, sort ce soir. En plus je vous interdis toute activité sexuelle à jamais, si vous touchez un garçon ou une fille vous serez fouettés et castrés ! Et pour vous tous bagnards, j’interdis aussi toute activité sexuelle à deux ou tout seul pendant 6 mois, je demande à vos chefs de vous surveiller de près, et d’inspecter vos paillasses tous les matins pour rechercher les traces de sperme. »
Le chef d’équipe se mit à genoux devant moi, il me tendit le fouet, c’était un assez beau gars de 35 ans environ, je pris le fouet, et lui dis :
- Mets toi nu jambes écartées mains sur les genoux, je ne pense pas qu’il faille t’attacher !
Il s’exécuta, il avait peur et il avait honte d’être fouetté devant les bagnards, mais le Maître l’exigeait, il n’avait pas le choix.
Il était pas mal dans cette position, les fesses bien proéminentes. Le dos tendu, les fesses écartées laissaient voir les couilles pendantes.
Je levai le fouet, et je fouettai les fesses du puni, il cria, sursauta en avant, se rétablit, le deuxième coup tomba sur le dos, des marques rouge sombre apparurent sur sa peau, je continuai à claquer les fesses et le dos en comptant les coups, je fouettai comme un métronome, en cadence, avec un rythme rapide, mon puni avait du mal à tenir en position, mais il mettait un point d’honneur à tenir le coup devant les bagnards. Les coups continuaient, les fesses et le dos devinrent uniformément rouges, les cris du puni devinrent plus fort quand j’arrêtai, les 50 coups étaient donnés !
Je lui dis de se relever et je fis dépendre les trois fouettés, ils restèrent à terre, me regardant les yeux vides. Je demandai à Emile d’aller dans son bureau, Yves et son cousin y étaient, ils avaient regardé la punition, je les avais vus, je leur dis de sortir. Je dis à Emile :
- Emile, je regrette d’avoir eu à fouetter 4 esclaves ce soir, mais il le fallait, ta gestion du bagne doit s’améliorer, je n’ai rien à dire sur l’entretien des route, mais je t’ordonne, de faire respecter l’ordre, en particulier l’abstinence sexuelle pour 6 mois, je veux qu’elle soit totalement respectée. D’autre part les bagnards sont trop maigres, demande au régisseur de Gault la moitié de nourriture en plus, c’est un ordre, si les esclaves ne grossissent tu devras me rendre des comptes ! Continue la punition quotidienne, mais arrange toi pour ne pas tuer les bagnards, je ne veux pas de morts dans les 6 prochains mois ! Si tu rencontres des difficultés contacte-moi immédiatement, n’hésite pas…
- Maître, à vos ordres, merci de me faire confiance, pardon pour les fautes commises par les bagnards Maître, je serai plus vigilant Maître.
Il s’agenouilla et embrassa ma main, je le fis relever, et lui dis :
- Bon courage, Emile, gère bien ce bagne !
Nous repartîmes, avec nos deux bagnards libérés, à qui on avait donné des vêtements décents, ils montèrent à cheval avec deux gardes, ils avaient l’air très impressionnés, les gardes qui avaient tout suivi les aidèrent gentiment.
Yves vint vers moi, à mon coté avec son cheval, nous étions un peu loin des autres, il me dit :
- Maître… Euh… Mathieu, merci pour Lucas, oh oui merci beaucoup pour lui et pour moi Maître, mais c’est incroyable que Benoît soit encore mêlé à ça, vous allez l’envoyer au bagne ?
- Ah oui Yves ça c’est sûr, trop, c’est trop, il avait aussi créé des problèmes à Arnaud ! Il ira demain, sans tarder, le plus drôle c’est qu’il va tomber dans 6 mois d’abstinence !
- Mathieu, vous avez été sévère avec les bagnards violeurs, c’est la première fois que vous faites fouetter des hommes au sang, mais vous voyez Maître, je ne pouvais pas les plaindre, comment faire ça au jeune Guy ?
Ce mélange de ‘Mathieu’ et de ‘Maître’ m’amusait, je dis :
- Tu sais Yves, je n’aime pas ça non plus mais le bagne doit rester un endroit où la sévérité est plus forte qu’ailleurs, et ce qu’ils ont fait est ignoble ! A propos Lucas il était à l’entretien, non ? Tu as parlé avec lui ?
- Oui Maître, Lucas se plaisait bien à l’entretien, il aimerait y retourner, mais j’ai peur pour sa santé, il est d’une maigreur !
- On va déjà le confier à Aurélien qu’il le retape !
En arrivant au Château, je fis venir Aurélien, je lui parlai des deux gars ramenés du bagne, il les emmena dans une chambre pour les examiner, et qu’ils y passent la nuit, je lui donnai carte blanche pour qu’il demande de la nourriture aux cuisines.
Je fis venir Alex, pour lui ordonner d’envoyer Benoît au bagne le lendemain matin, je lui dis aussi de demander à Mathias de ne pas venir me voir ce soir, comme convenu. J’aurais voulu avoir un moment d’intimité avec Mathias, mais je voulais ce soir rester avec Yves suite à ses confidences.
En effet ce soir là avec Yves ce fut très tendre, nous parlâmes, fîmes l’amour comme des dieux, la barrière maître – esclave s’amenuisa entre nous deux, au moins cette nuit, mais je souhaitais pour Yves un statut particulier plus intime !
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MARCUS
RépondreSupprimerJE SUIS VRAIMENT FAN DE TON RECIT
JE ME REGALE CHAQUE JOUR A LIRE LA SUITE
J ESPERE QUE TU AS D AUTRES HISTOIRES POUR LA SUITE
MERCI
AMITIES
MARC
Merci Marc, pour ce commentaire, d'autres histoires vont suivre !
RépondreSupprimerAmitiés