Le Domaine de Saint Christophe 12 – Le berger

Le repas de midi, servi par Tom, se déroula après que j’aie dû raconter, à Yves et Tom sur leur demande, la punition de Benoît, en détail. Ils ne commentèrent pas ma décision de l’avoir puni sévèrement, mais Yves dit :

- Maître si tout ça avait pu ne pas arriver…

- Oui Yves, mais quand les choses arrivent, il faut agir !

Pendant le repas je repensai, à l’évasion du berger Raoul. Cela m’intéressait car quand j’étais jeune entre 15-20 ans j’allais souvent sur le Plateau de Gault, je pouvais faire galoper mon cheval sur ce plateau non cultivé peuplé uniquement de moutons et de bergers, je discutais souvent avec les bergers et avais appris leurs méthodes pour regrouper les moutons, les soigner. J’étais un peu surpris de l’évasion de l’un deux, ils n’étaient pas les plus malheureux de Domaine étant assez libres sur le plateau.

En plus ce que le messager avait dit du chien du berger m’intriguait, normalement un chien de berger est souvent avec son berger, il était bizarre qu’il soit vers la cabane du berger et qu’il aboie.

J’en parlai avec Yves, et je dis :

- Yves, je vais monter là haut, je veux en avoir le cœur net ! Tu viendras avec moi, bonne occasion de faire du cheval, départ à 14h15, on prendra un Garde avec nous, mais avant demande à tous les gens des écuries d’être là aux écuries à 14 heures !

- Bien Maître ! Et il fila.

A 14 h j’entrai aux écuries, je découvris tout le personnel aligné, du plus jeune au plus âgé, du petit gamin apprenti à un homme de 40ans, ils étaient 8, tous bien habillés, préparés pour ma visite, je les connaissais de vue et je les avais vus pour la punition de Ben.

Je les passai en revue :

Les deux apprentis étaient tête baissée.
Deux gars d’environ 18 ans, l’un mignon, l’autre non, eurent un regard craintif.
Angelo, l’air neutre, je lui dis :

- Alors le jeune papa ? Il sourit.

Ben l’air un peu confus, je lui passai la main dans les cheveux :

- Ben le distrait à qui on devra j’espère un jeune poulain ! Il sourit aussi.

Bob le cocher était en attente.

Je m’approchai du plus vieux, la quarantaine, je lui dis

- On ne se connaît pas… ? Il répondit avec un grognement, je reconnu alors Armand, il était muet, je le serrai dans mes bras en disant :

- Mon bon Armand, je ne t’avais pas reconnu ! Il eut un grand sourire.

- Messieurs, comme vous le savez, suite à une faute très grave j’ai dû faire fouetter votre chef, et le démettre de ses fonctions, vous n’avez donc plus de chef pour l’instant, mais j’en nommerai un nouveau sous peu. En attendant continuez votre travail, et qu’il soit bien fait ! Je vous fais confiance soyez en dignes !

C’est alors que le plus vieux des apprentis celui qui avait 15 ans prit la parole sans autorisation :

- Et il a fait quoi le Chef Maître ?

Les esclaves plus âgés lui lancèrent des regards étonnés et de reproche, il compris qu’il avait fait une erreur !

- Eh bien la question est directe ! Je suis sûr que tu n’es pas le seul à te le demander ! Ton ex-chef Benoît a voulu accuser à tort quelqu’un pour le faire fouetter, alors qu’il méritait le fouet lui-même !

Le jeune se tenait tête baissée, je dis : Tu as eu ton explication, maintenant je te rappelle que tu ne dois pas poser de questions directement, viens ici !

Le jeune, assez mignon, s’approcha, il était mort de peur, je montrai un petit tabouret dans un coin.

- Apporte-moi ça ! Je posai mon pied gauche sur le tabouret dès qu’il fut là, ma cuisse était horizontale, je donnai deux petits coups dessus en regardant le jeune, il vint se coucher dessus, je le rehaussai un peu, ses pieds ne touchaient plus terre, je commençai alors la fessée sur son short, une fessée sévère.

Après une bonne série de coup, je le remis sur pieds, baissai son short et le remis en position, il était là cul nu devant ses copains, les fesses déjà roses, de très jolies fesses lisses, je continuai la fessée de plus en plus durement, toute la surface des fesses de mon jeune puni y passa, le haut et le bas des fesses furent claqués avec force, il cria, je continuai la fessée sévère et rapide pendant 5 minutes,

Je vis Yves et Thomas arriver, j’étais content que ce soit Thomas qui ait été désigné pour nous accompagner, ils s’arrêtèrent voyant que j’étais en train de sévir.

Je continuai par quelques coups bien sentis, les fesses de mon puni étaient bien rouges, je dis alors :

- Debout mon garçon, tu t’appelles comment au fait ?

Il se leva, il dit d’une voix pleine de larmes :

- Joseph, Maître. Il se mit à genoux et embrassa ma main droite celle qui l’avait fessé, en disant :

- Pardon Maître… Merci Maître !

Je posai ma main sur sa tête et lui dit :

- Tu es pardonné Joseph, vas, regagne ta place !

- Bon Maintenant au travail !

Angelo amena nos trois chevaux aidé par Ben, il avait choisi le cheval le plus doux pour Yves, comme il voulait m’aider à monter sur Étendard, je lui dis :

- Aide plutôt Yves !

Nous partîmes par le sentier qui partant derrière le Château, au fond du parc, permet l’accès rapide au plateau de Gault. Ce sentier escarpé à la fin était une de mes promenades favorites. Au début le chemin étant large je chevauchai à coté d’Yves.

- Alors Yves, tu es à l’aise sur ce cheval ?

- Oui Maître, je n’ai pas trop peur, vous savez Maître je suis tellement heureux, à cheval avec vous…

- Ah sacré Yves ! Mais soyons plus sérieux, je me pose des questions sur les écuries, que pense-tu d’Angelo comme Chef ?

- Ah Maître, ce n’est pas facile, Angelo est jeune, mais il n’a pas beaucoup de défauts et Maître depuis que vous avez sauvé Rose et son bébé, il vous adore…

- Je sais Yves, mais surtout il aime les chevaux, regarde mon Étendard, il n’a jamais été aussi beau, sa crinière est superbe, il la brosse tous les jours, quand je vais en ville, c’est un des plus beaux chevaux, il attire les regards, je sais bien que c’est grâce à Angelo !

- Oui Maître, en plus il est mignon cet Angelo !

- Ça c’est sûr, mais il est assez bloqué sur la question, mais il ne devrait pas être un mauvais chef, je le verrai dès que possible.

Le chemin devenait escarpé, serpentant dans les rochers, je pris la tête, ensuite Yves et Thomas, comme ça Yves était encadré en cas de problème, mais il s’en sortit très bien !

Arrivé sur le plateau, une grande étendue d’herbes folles, presque plate, je fis signe à Thomas de venir me rejoindre, je lui dis :

- Alors Thomas ça va mieux mon garçon ?

- Oui Maître, merci Maître, les traces du martinet sont moins visibles et moins sensibles Maître, mais Maître je… Je voudrais encore vous remercier, vous m’avez puni avec une grande justice, et… Et je… Je… Oh Maître comment vous dire ?

- Me dire quoi mon petit soldat ? N’aie pas peur, tu ne risques rein !

- Maître puisque j’en ai l’occasion je voulais vous remercier au nom de tous les Gardes, vous nous avez sauvés Maître !

- Mon bon Thomas, j’ai mis fin à une injustice c’est tout !

Il me regarda gentiment et baissa la tête, il était beau comme un ange comme ça !

J’étais prêt à lui ‘sauter dessus’ mais nous arrivâmes à la cabane du berger, un garde était là, le chien nous accueillit en aboyant.

Nous descendîmes de cheval, je demandai au garde s’il y avait du neuf, il répondit négativement. Avec Yves, j’entrai dans la cabane du berger, elle était assez bien tenue, une paillasse comme lit, un maillot sur le lit, sa besace était là, son couteau, son gobelet en métal, je sortis, un feu éteint avec une casserole brûlée, et sur un fil tendu entre le bord de la cabane, un short et un maillot séchait, le berger avait fait sa lessive !

- Yves je ne comprends pas, si tu te sauvais tu prendrais ton sac, ton couteau et ton linge de rechange, non ?

- Je n’ai jamais réfléchi à la question Maître… Mais je pense que je prendrais tout ça…

Le chien pleurait avec des petits cris aigus, je dis :

- Alors le chien, il est où le berger ?

Le chien se mis à aboyer, il s’approcha de moi il s’éloigna en aboya au loin, comme je ne réagissait pas il vint plus près de moi, pas agressif, prit un pan de ma veste dans ses dents et tira dessus.

- Eh ! Ce n’est pas le moment de jouer ! Il me lâcha et jappa en regardant dans une direction, je m’approchai, il s’éloigna en aboyant toujours !

- Il veut nous emmener quelque part, vite en selle, aller le chien guide-nous !

Le chien courut le plus vite possible dans les hautes herbes, les chevaux suivirent, il se dirigeait vers le nord et nous arrivâmes vite au bord du plateau, au dessus de Gault.

Le chien s’arrêta au bord d’un rocher, dans ce coin là le plateau finissait par une falaise pas très haute mais escarpée, les chevaux ne pouvaient pas aller plus loin, je m’approchai du chien, quand j’entendis un petite voix plus loin :

- Mon chien tu as trouvé quelqu’un ?

J’arrivai au bord et en me penchant je découvris un précipice et sur un escarpement quelques mètres plus bas, un homme était couché sur le dos.

- C’est toi Raoul ? Dis-je.

- Oui ben vous avez mis le temps !

Yves et Thomas allaient dire quelque chose mais je les arrêtai. Je vis une possibilité de descendre vers l’escarpement par le coté, j’y allai, avec un peu d’escalade je me retrouvai vers le berger, je lui dis :

- Eh bien Raoul, qu’est-ce qui t’es arrivé ?

Il prit ma main et me regardant mieux, il me reconnut, il lâcha ma main et dit :

- Oh Maître, avec le soleil je ne vous avais pas reconnu, oh Maître pardon, j’ai, j’ai…

- Ce n’est pas grave mon garçon, tu as mal où ? J’avais eu le temps de voir que ses deux jambes étaient en mauvais état.

- Aux jambes Maître, je ne peux plus les bouger, elles me font mal…

Thomas m’avait rejoint, il n’y avait plus beaucoup de place, avec moi il regarda les jambes du berger, la droite était cassée au niveau du fémur, la gauche au niveau du tibia péroné et de la cheville. Je sortis mon couteau pour déchirer son short sur chaque jambe je pus mieux voir ses jambes, les blessures étaient graves mais il n’y avait pas de sang.

- Yves lance ma gourde! Yves resté en haut, il prit ma gourde sur le cheval et la lâcha juste au dessus de moi. Je donnai à boire au berger, il crevait de soif, je soutenais sa tête et il buvait.

- Oh merci Maître… Et après une hésitation :

- Maître vous aller me sortir de là ?

- Je vais tout faire pour Raoul !

Thomas s’approcha de moi et me dit à l’oreille :

- Maître vous croyez, qu’on peut le sortir de là et le soigner après, ses cassures sont graves, le rebouteux ne pourra rien faire, est-ce qu’il ne vaut pas mieux…

- Non Thomas, on ne fait pas comme avec un cheval ! Dis-je tout bas, et plus haut :

- Thomas, tu peux appeler tes collègues qui se baladent la haut, tu as une trompette ?

- Oui Maître, je les appelle ! Il remonta et lança des appels avec sa trompette, c’était le signal de rappel des gardes, leur donnant l’ordre de venir vers lui.

Je regardai mon blessé, il n’était pas en bon état, sale, depuis 24 heures, dehors, blessé, cette nuit il y avait eu un orage, je sortis un gâteau que j’avais dans ma poche et lui donnai à manger, je vis qu’il avait froid, je retirai ma veste et lui mis dessus, je posai ma main sur son front, il n’avait pas de température.

Il prit ma main et dit :

- Maître, merci, Maître… Oh mon Maître… J’ai… J’ai peur Maître !

- Tu as peur de quoi mon garçon ?

- De… De… Mourir Maître !

- Allons il n’est pas question de mourir, à 22 ans tu es trop jeune ! Il serra ma main plus fort, je dis alors !

- Comment tu as fait pour tomber ici ?

- Maître je voulais cueillir des myrtilles.

Il y en avait tout autour sur l’escarpement, il avait pris toutes celles qu’il pouvait avec ses mains pour se nourrir, on voyait des traces bleues sur ses lèvres. J’en cueillis un peu plus loin et lui donnai comme à un enfant. Je préférai détourner son attention car j’étais inquiet pour lui, je ne savais pas trop comment on pourrait le sortir d’ici et comment le soigner ensuite.

J’entendis du bruit en haut, des gardes avaient dû arriver, je vis la tête d’Arnaud, qui me dit :

- Maître je descends ! Il fut vite auprès de moi, il regarda le blessé et dit :

- Maître que devons nous faire ?

- Eh bien il faut le sortir de là, mais en protégeant ses jambes au maximum, les fractures sont fortes, il serait mieux de le sortir et de le transporter couché comme il est !

- Bien Maître, il faudra des planches et des cordes, et ce n’est pas vous commander Maître, mais il vaudrait mieux que vous soyez là haut, je vais demander à deux gardes de descendre.

- Tu as raison, je remonte, des planches et des cordes il y en a dans la cabane du berger.

Je remontai en escaladant un peu, Arnaud me surveillait, en haut il y avait du monde, des gardes, le régisseur de Gault, des esclaves que je ne connaissais pas. Tous me saluèrent gravement.

Les gardes étaient au bord, il y eut des discussions avec Arnaud, trois gardes filèrent dans la direction de la cabane.

Le régisseur vint me saluer, je le connaissais, il ne me semblait pas être le pire des régisseurs. Je lui dis

- Bonjour Guillaume, le fugitif n’était pas bien loin !

- Ah oui Maître mais quand mon assistant qui faisait ce matin sa tournée, n’a pas trouvé le berger, il a pensé qu’il s’était sauvé. J’ai alors donné l’alerte Maître !

- C’est qui ton assistant, Guillaume ?

Un esclave, très beau garçon, mais des traits durs, bien habillé, un petit fouet à la ceinture, s’avança.

- C’est moi Maître !

J’étais surpris par sa morgue, je dis brusquement :

- Tu as un nom et un âge non ?

- Pardon Maître, Jean, 23 ans !

- Tu es esclave, pas Chef, à ce que je sache ? Je m’adressai à lui et au régisseur.

- Non Monsieur il n’est pas Chef, il m’assiste dans certaines tâches.

- Alors esclave Jean retire immédiatement ce fouet de ta ceinture ! Tu t’en servais sur qui ?

Il le retira de sa ceinture et dit :

- Il fallait des fois corriger les bergers, Maître !

- Depuis quand un esclave a le droit de fouetter un autre esclave ! Mais revenons à ce matin, pourquoi as-tu donné l’alerte ?

- Il n’y avait personne dans la cabane, son chien gueulait, j’ai dû lui lancer des pierres, j’ai appelé, personne n’est venu !

- Tu es entré dans sa cabane, tu en as fait le tour ?

- Non Maître il n’était pas là, quand un de ces sales bergers n’est pas là on donne l’alerte, Maître !

- Guillaume je ne te félicite pas, non seulement ton assistant est bête, il est aussi méchant. Car je te signale imbécile d’esclave Jean que 5 minutes après être arrivé à la cabane j’étais ici, après quelques déductions logiques et après avoir suivi le chien, pas en lui lançant des pierres !

Les gardes revinrent avec des planches, des cordes, je regagnai avec eux le bord du rocher, il passèrent des planches sous le corps du blessé, très doucement, ils attachèrent les planches, et au bout de l’espèce de civière ils mirent deux cordes qui, partant du haut, permettraient de la tirer et la monter. Arnaud, dirigeait tout, les gardes agissaient sans hésitation, le blessé ne disait rien, tout en restant très éveillé. Avec 3 gardes qui poussaient en bas et 4 qui tiraient d’en haut le blessé fut ramené tout doucement au bord et posé vers nous.

- Eh bien, te revoilà vers nous Raoul ! Ça va mon garçon ?

- Oh Maître merci… Merci !

Je félicitai mes Gardes, et après une discussion pour savoir comment redescendre le blessé au Château, il fut décidé de fabriquer une civière à partir de planches dans la cabane du berger.

Trois gardes y partirent, en une demi heure une civière en bois, avec deux montants pour la porter était prête. Le blessé avait toujours ma veste, j’envoyai un garde chercher la paillasse et la couverture dans la cabane. La paillasse fut mise sur la civière, le blessé fut glissé dessus avec mille précautions, on lui retira ma veste et le couvrit de la couverture. Son chien tournait inquiet autour de la civière, je dis à un garde de lui passer une corde autour du cou, et le retins qu’il ne suive pas son berger.

Après une brève discussion les gardes étaient prêts, Thomas restait avec nous, je leur dit :

- Eh bien allez-y, attention au blessé, nous vous rattraperons un peu plus tard !

Le convoi s’ébranla, avec la civière, les chevaux… Le chien essaya de suivre mais je le retins et après une caresse sur la tête et le dos il redevint calme et se mit à mes pieds.

Le régisseur, son acolyte Jean, deux esclaves étaient encore là. J’aperçus derrière eux, derrière un buisson, un garçon qui se cachait.

- Eh là bas pourquoi tu te caches ?

Un garçon se leva et approcha tête baissée, c’était un berger, il lança un regard craintif au régisseur et à Jean, qui le regardaient durement, il se jeta à mes genoux.

- Maître pardon je ne faisais rien de mal, Maître, je voulais voir Raoul, c’est… C’est mon voisin !

- On vient de l’emmener pour le soigner, mais relève-toi ! Et viens avec nous à sa cabane !

Nous partîmes à la cabane, à pied avec les chevaux derrière nous. Je fis signe au berger et à Yves de venir vers moi, je dis :

- Alors tu connais bien Raoul ? Tu t’appelles comment et tu as quel age ?

- Louis, Maître, 20 ans, Raoul est le berger le plus proche de moi, on se voyait souvent Maître, c’est grave ce qu’il a, Maître ?

- Il a les deux jambes cassées, c’est grave, mais on va essayer de le sortir de là !

- Vous n’allez pas…

- Le tuer non ! Il doit pouvoir être soigné, et Louis, on ne tue pas un berger comme ça !

- Merci pour Raoul Maître…

- A propos Louis, tu avais souvent la visite de Jean, l’adjoint du régisseur ?

- Comme tous les bergers oui Maître environ une fois par semaine, il vient contrôler notre travail Maître.

- Il avait toujours son fouet à la ceinture, il s’en servait ?

- Oui Maître, s’il y avait un problème, ou si on n’était pas assez poli, Maître.

- Poli comment ?

- On doit l’appeler ‘Monsieur’ et bien le saluer !

- Il fouettait comment ?

- Jamais trop durement Maître, on devait se mettre à genoux, le front à terre et cul nu, Maître, et il fouettait.

- Tu y es passé souvent ? Et Raoul ?

- Oui Maître, pareil pour Raoul !

- Tu saignais ?

- Non Maître, il faisait mal mais pas trop fort Maître !

- C’est tout ce qu’il faisait ?

- Oui Maître, mais on devait rester comme ça pendant un heure, même après son départ !

- Merci Louis, tu ne seras plus embêté par lui, maintenant laisse-moi avec Yves !

- Alors Yves, il est sympa le petit Jean ?

- Quel petit con ! Oh pardon Maître !

- Tu résumes bien ma pensée Yves ! Bon on arrive à la cabane, on va lui régler son compte !

Arrivé à la cabane, j’avais toujours le chien, en laisse, mais il était sage, à mes pieds. Je dis « Je ne sais pas où sont ses moutons »

Comme personne ne disait rien, Louis dit :

- Maître, ils sont peut-être dans le bois là haut, je ne les ai pas vus vers les miens ce matin !

A la surprise de tous je m’accroupis vers le chien et lui dis :

- Eh bien le chien, ils sont où les moutons ? Le chien se leva tout frétillant

- Aller les moutons va les chercher ! Et il partit comme une balle, ventre à terre vers un monticule d’où il observa, flaira, et il piqua vert les bois !

Je m’adressai alors au Régisseur :

- Guillaume, comme je commençais à te le dire je suis très mécontent de ton assistant et de toi !

Je me dirigeai vers Jean, je le pris par l’oreille, le fis entrer dans la cabane.

- Alors ‘Monsieur’ Jean, regarde dans la cabane, tu vois son maillot, son couteau, son gobelet, sa gamelle, et là dehors, ses habits de rechange qui pendent, tu crois qu’un fugitif serait parti comme ça torse nu, sans rien ? Imbécile, tu n’as pas assez de place dans ton cerveau pour penser à un accident ! Mais tu préférais fouetter les bergers en les humiliant, et en te faisant appeler ‘Monsieur’ !

Le régisseur était blême, je lui dis sévèrement :

- Tu es coupable d’avoir donné des responsabilités interdites à un esclave qui n’est pas chef, et en plus cet esclave est incompétent, il vient de faire perdre du temps à beaucoup de monde et il a mis un esclave en danger ! Guillaume nous règlerons ça lors de ma prochaine visite à Gault, prépare ta défense !

- Quant à toi Jean, comme tu es incompétent et que tu t’es montré arrogant et cruel avec les bergers qui je te le rappelle sont tes égaux, ils te sont même supérieurs, car ils connaissent leur métier, eux ! Tu va donc être fouetté maintenant, donc prends la position que tu demandais aux bergers !

En même temps que je disais ça je retirai ma ceinture, une ancienne ceinture large épaisse, j’enroulai la boucle dans ma main, et fis quelques tours avec la ceinture, il restait une bonne longueur de cuir bien épais qui prolongeait mon bras.

Jean ne discuta pas, il savait très bien qu’un Maître en colère est dangereux, il se mit nu, puis à 4 pattes en écartant bien les jambes et mit son front à terre, il exposait complètement son intimité, ainsi c’était ça qu’il demandait aux bergers ! A vrai dire comme il était beau garçon, le spectacle ne me déplaisait pas, ses formes étaient parfaites.

Le régisseur ne savait pas où se mettre Yves paraissait amusé, Thomas, intrigué, le petit berger lui était ébahi !

Je levai le ceinturon et cinglai fortement les fesses de Jean, il cria, une série de coups rapprochés tombèrent, il cria encore plus ses fesses furent marquées de barres roses, je continuai avec un rythme qui s’accélérait et se relâchait, les coups claquaient fort, cela résonnait dans la montagne, le puni se cambrait, il criait de plus en plus fort.

Je changeai de coté, et la punition reprit, ses fesses devenaient rouge vif, certains coups tapaient à l’intérieur des cuisses et sur sa rondelle, il hurlait alors, je continuai pendant de nombreuses minutes, il commençait à crier en continu, je n’avais pas de pitié pour ce gars, il était mignon, mais méchant, je le fouettai donc durement, il commença à s’adresser à moi :

- Maître pitié… Pitié… Maître…

Je continuai un peu, arrêtai, et demandai au régisseur :

- Où est le fouet qu’il avait à la ceinture ? Il me le tendit.

- Louis viens ici ! Le berger vint craintif, je lui donnai le petit fouet et lui dis

Corrige-le comme il faisait !

Le berger Louis, s’approcha de Jean le fouet à la main, Jean lui lança un regard honteux mais craintif, il avait peur de celui qu’il avait dominé sous son fouet ! Louis frappa, un coup sec, le puni se cabra et cria, après la ceinture, le fouet devait cuire ! Louis me regarda interrogatif, je lui fis signe de continuer, il fouetta alors consciencieusement le gars qu’il redoutait de voir venir tous les jours !

La peau des fesses du puni fut alors zébrée de fines marques plus rouges, la punition était sévère, le puni hurlait de temps en temps, il râlait de façon continue, il était cassé c’est ce que je voulais, je fis signe à Louis d’arrêter.

Jean était comme une loque, affalé par terre, les fesses encore en l’air, elles étaient rouges et toutes zébrées d’un rouge plus vif presque violet.

- Guillaume, cet esclave n’est plus ton adjoint, tu le remettras aux champs dès demain, maintenant nous devons regagner le Château !

Guillaume s’inclina, Jean était resté sur place cul toujours présenté !

Je regardai alentour, je vis le chien qui approchait avec tout un troupeau de moutons, il faisait des grands tours autour, et en peu de temps nous fûmes entourés de moutons, le chien vint à mes pieds, je m’accroupis et dis en le caressant :

- C’est bien le chien, tu es un bon toutou ! Il me restait un bout de gâteau dans une poche je lui donnai, il le mangea rapidement et alla se coucher.

- Tu peux t’occuper des moutons Louis?

- Oui Maître, je vais les mettre à l’enclos pour ce soir et cette nuit !

- C’est bien Louis, tu es un bon garçon, je te ferai donner des nouvelles de Raoul ! Je passai ma main dans ses cheveux et lui fis une bise sur la joue.

Être félicité, caressé dans les cheveux et embrassé par son Maître était un honneur impensable pour un petit berger du plateau, Louis n’aurait jamais cru cela possible, il était ému aux larmes, il tomba à genoux devant son Maître, mais il fut vigoureusement relevé par celui-ci, qui lui souriait !

- N’oublie pas les moutons file, tu prendras les objets personnels de Raoul dans sa cabane et tu les garderas pour son retour.

Louis fila, je remontai en selle, Yves et Thomas aussi, Jean était toujours en position le cul à l’air.

-Jean tu gardes la position une heure !

Guillaume ne dit rien nous nous saluâmes froidement et repartîmes chacun dans notre direction. Jean, les fesses zébrées bien écartées sanglotait de honte…

Nous étions au galop, je surveillai Yves, mais il n’avait pas de problèmes, nous continuâmes jusqu’à la partie la plus escarpée du chemin où nous reprîmes le pas, nous continuâmes un moment et nous tombèrent sur nos gardes, le chemin était large à cet endroit, je pus atteindre Arnaud en tête, avec le blessé, je jetai un coup d’œil à Raoul, il n’était pas plus mal qu’au départ et demandai à Arnaud :

- Ca se passe bien ?

- Oui Maître, nous avons passé les virages tout doucement, là ça va bien, le blessé nous parle, il est courageux ce garçon !

- Oui c’est très bien Arnaud, vous serez vite au Château, nous vous devançons ! J’envoyai un sourire à Raoul qui me regardait, il ferma les yeux avec un étrange sourire.

Nous passâmes devant eux, et regagnâmes rapidement le Château.

Arrivés aux écurie, nous descendîmes de cheval, Angelo les emmena, je fis signe à Yves et Thomas de venir vers moi, je leur dis :

- Je suis inquiet pour Raoul, le rebouteux d’ici ne pourra sûrement rien faire, même si je vais demander son avis, mais il faut s’apprêter à l’emmener à l’Hôpital !

Thomas ne pu s’empêcher de réagir :

- A l’Hôpital Maître ?

- Et si tu étais blessé comme Raoul, tu voudrais quoi ? Mourir comme un chien, ou qu’on te coupe les deux jambes, ou aller à l’Hôpital ?

- Maître pardon pour ma réaction, mais on jamais envoyé un esclave d’ici à l’Hôpital ! »

- Oui sauf Yves qui y est allé deux fois, pour être soigné, les temps changent mon petit Thomas !

- Oh oui Maître merci Maître !

- En attendant vas chercher le rebouteux !

Je fis signe à Angelo de venir, je lui dis :

- Angelo, un blessé grave va arriver, on aura sûrement besoin du chariot plat pour l’emmener à l’Hôpital, fais le préparer avec un matelas dessus, et fais mettre l’écusson du Domaine dessus, ça peut faciliter les choses à l’Hôpital !

Il partit demander aux apprentis de préparer ce que j’avais demandé, il les aida à préparer le chariot, ils le tirèrent jusque vers nous, c’était parfait.

- Très bien les gars, une belle ambulance !

Angelo vint vers moi il dit :

- Maître ? Ce qui est une manière de demander l’autorisation de parler.

- Oui Angelo ?

- C’est le fugitif qui est blessé ? Vous envoyez un esclave à l’Hôpital ?

- Angelo, Raoul le berger n’était pas fugitif, il avait fait une chute et il est blessé grièvement, mais Angelo tout comme je fais venir le docteur pour Rose, j’envoie un berger à l’Hôpital pour être soigné !

- Pardon Maître, merci Maître…Merci ! Et il embrassa ma main à genoux, je le relevai.

- Angelo tu viendras me voir demain matin à mon bureau.

- A vos ordres Maître !

Le rebouteux arriva, c’était un homme d’une cinquantaine d’années, il avait un bon savoir faire pour les entorses et les petites fractures, mais je doutais qu’il puisse faire beaucoup dans ce cas.

On entendit du bruit dehors, je demandai à Thomas de les faire venir ici. Toute l’équipe entra, je regardai la pendule, il était déjà 6h et demi. Je demandai des nouvelles du blessé, il répondit lui-même d’une voix un peu rauque :

- Pas plus mal Maître, ce sont des anges Maître, je n’ai jamais été secoué !

Je fis signe au rebouteux de venir, et dégageai la couverture des jambes de Raoul, il fut surpris, toucha délicatement les fractures visibles, fit quelques pas en arrière, je le rejoignis, il me dit :

- Maître, c’est un miracle qu’il n’y ait pas eu d’hémorragie, je ne peux pas réparer des fractures aussi importantes, je ne pourrais qu’amputer Maître, dit-il à voix basse.

- C’est ce que je pensais, on va l’emmener à l’Hôpital, j’espère qu’ils pourront faire quelque chose.

- C’est une sage décision Maître, le garçon est jeune, il faut tenter, ah Maître, si Monsieur votre Père avait bien voulu faire comme vous, on en aurait sauvé des hommes et des femmes !

- Merci mon brave ! Je ne connaissais plus son nom, pour tout le monde il était ‘le rebouteux’.

Je vins vers Arnaud et dis :

- Arnaud un dernier transfert, et il faut l’emmener à l’Hôpital !

- Bien Maître ! Et il organisa le transfert de la civière vers le chariot.

Je dis à Yves en aparté :

- Yves tu connais l’Hôpital tu vas les accompagner, je vais te faire une lettre, tu feras entrer Raoul en deuxième catégorie, toutes factures devront m’être envoyées personnellement, qu’ils entreprennent tout ce qui est possible pour qu’il remarche !

- Maître, pas de problèmes, merci pour lui Maître…

Le blessé était déjà dans le chariot, j’allai le voir :

- Mon petit Raoul… Il prit ma main il eut un regard apeuré…

- Raoul, tu vas aller à l’Hôpital, tu y seras mieux soigné qu’ici, n’aie pas peur, ils prendront soin de toi, et tu reviendras ici, je te le promets, tu es un garçon très courageux alors pas de problèmes, tu feras honneur au Domaine, courage mon garçon ! Et à propos sur le plateau, nous avons vu ton ami Louis, il voulait de tes nouvelles, et ton brave chien a retrouvé tous tes moutons, ils t’attendent tous là haut ! Et je l’embrassai sur les deux joues, il pleura.

Yves qui n’était pas loin dit alors :

- C’est quoi ces larmes, petit veinard, à l’Hôpital tu vas voir pleins de belles infirmières, alors ne te plains pas !

Raoul sourit à la blague d’Yves, et se laissa faire.

Je rédigeai ma lettre dans un coin et ils partirent Arnaud, Yves, 4 gardes et le blessé dans son chariot.

Je remontai à mes appartements, le garde en faction me salua, j’entrai au salon, Tom prit ma veste, j’étais un peu fatigué, je m’assis dans un fauteuil, je fus surpris de voir un martinet et une strap sur la table, mais ne dis rien. Dès que je fus assis, Tom vint devant moi, s’agenouilla, mit les mains sur sa tête et dit :

- Maître, j’ai fait une faute grave, j’ai cassé un vase, je suis prêt à être puni Maître !

- Oh Tom pas ce soir ! Quel vase ?

- Le vase blanc qui était là-bas Maître !

- On verra ça plus tard ou avec Yves demain, et il était moche ce vase ! Aller debout Tom ! Sers moi donc un whisky !

Tom se leva et me servit mon whisky comme je l’aimais. Je lui fis signe de venir, je l’assis sur mes genoux, et l’attirai contre moi, il se blottit en rond sur moi, sa tête sur ma poitrine, je refermai mes bras, et le caressai doucement.

Il me dit doucement :

- Vous êtes fatigué Maître ?

Je lui racontai alors tout l’après midi au plateau, avec pas mal de détails, il était intéressé par mon récit, posant des question faisant des commentaires. Il s’exclama :

- Et vous l’envoyez à l’Hôpital ? Un berger ! Oh Maître on n’a jamais vu ça ici, oh Maître vous êtes bon !

- Tu sais ce matin je n’ai pas été bon avec Benoît !

- Mais Maître il voulait fouetter Yves ! Injustement !

- Bon Tom j’ai faim, fais moi servir !

Il se leva et sortit, le repas était très bon comme d’habitude, et je m’étais particulièrement bien régalé, je fis monter Jojo, le félicitai, le chargeant de féliciter son équipe, il était tout content, je regagnai le salon une fois le repas fini, Tom me suivait, je vis le martinet et la strap, je demandai à Tom :

- Tu penses mériter quoi Tom ?

- Oh Maître ce que vous voulez, je suis un maladroit, j’étais distrait, je vous demande pardon pour le vase.

- Bien Tom on va régler ça maintenant, range ces deux instruments !

Il les rangea et vint vers moi tête basse.

- Déshabille-toi Tom !

Il se présenta alors nu, j’étais assis dans un fauteuil, je tapai sur mes genoux, Tom vint s’allonger dessus en prenant la position parfaitement.

Ses fesses étaient encore bien marquées par la strap, des grosses marques rouges qui devaient encore le faire souffrir.

- Mon pauvre Tom, tu es encore bien marqué, comment veux tu que je te fesse !

- Oh pardon, Maître je fais trop de fautes Maître.

Je me mis à caresser ses fesses, il se détendit, complètement soumis exposé sur mes genoux, je n’avais pas envie de le fesser, je commençais à avoir d’autres envies avec ses fesses, bien rondes, rouges, je commençai à le doigter, il se cambra un peu et geignit.

- Tu aimes ça petit Tom ?

- Oh Maître, je suis à vous, prenez moi Maître !

Je le relevai, pris sa bouche dans la mienne, il était complètement abandonné dans mes bras. Je décidai alors de le prendre dans mon lit pour la première fois !

Nous allâmes dans la chambre, il était nu, je lui dis « déshabille-moi » doucement. Il défit les boutons de ma chemise et me l’enleva, il embrassa mon torse, il enleva ma ceinture et déboutonna mon pantalon, j’appuyai sur sa tête pour qu’il touche ma bosse avec sa bouche, il n’osait pas trop.

- Mordille doucement…

Il le fit, je me soulevai un peu pour descendre mon pantalon, il se retrouva avec mon caleçon bien gonflé sous les yeux, il y mit la bouche et mordilla à travers le tissu, je bandais de plus en plus fort.

- Mets-moi nu, vite !

Il baissa mon caleçon, je m’allongeai sur le dos, mon membre était droit il me regarda.

- Suce mon garçon !

Il approcha sa bouche et engloutit mon membre dans sa bouche et il ne me suça pas trop mal, en tout cas cela me faisait un bien fou, même pas expert, Tom s’en tirait bien, et j’étais tellement content que mon Tom se soit pas trop farouche, j’étais prêt à éjaculer aussi je soulevai la tête de Tom, il parut surpris, je l’embrassai sur la bouche, je le fis mettre à 4 pattes, je le doigtai doucement et approchai mon sexe de son cul, je le touchai doucement, je pris un peu de vaseline dans un pot et enduisis son cul, je mis mon membre sur son ouverture, je bandais à fond, son cul était magnifique, je forçai un peu le passage il gémit, je dis :

- Petit Tom tu risques d’avoir un peu mal, si tu veux arrêter tu le dis !

- Oh Maître, je serai fort, oh Maître merci !

Je pénétrai alors doucement dans son intimité, comme il était bien lubrifié et excité, ça se passa bien, je mis beaucoup de douceur et de passion, son intérieur vierge était délicieux mon membre trouva un domaine pour lui, je fis quelques allers et retours doux assez lents mais voir le dos de Tom, le sentir vibrer avec moi, son membre était tendu, je le branlai rapidement, j’éclatai de plaisir en lui, un orgasme violent très fort, il se cabra tout à coup et jouit dans ma main.

Je me retirai doucement, Tom prit une serviette, essuya mon membre, ma main et son sexe…

- Pardon et merci Maître…

- Pardon de quoi ?

- D’avoir sali votre main Maître.

- Tais-toi et viens sur moi !

J’étais sur le dos, il se coucha sur moi, je resserrai mes bras sur lui, je pouvais caresser ses fesses, l’embrasser sur la bouche, être complètement avec lui, mon Tom, à moi, il était sur moi abandonné.

Tom vivait un des plus beau moment de sa vie, il avait peur des relations entre hommes, mais son Maître qu’il adorait venait de le prendre, de l’enculer, mais cela s’était fait si simplement, doucement, naturellement que après les premières douleurs Tom avait connu le plaisir, il s’était laissé aller dans les mains de son Maître, son Maître avait joui en lui, il en était fier et maintenant il était couché sur lui heureux, le Maître était heureux aussi, Tom était au paradis, sur un petit nuage…