mercredi 26 août 2009

Le Domaine de Saint Christophe 10 – Visite à St Christophe

Le lendemain matin après une nuit avec Yves, pour le réconforter, le petit déjeuner fut servi par Tom, un service impeccable, je lui demandai, d’approcher, sa démarche était un peu raide, je descendis son short doucement, ses fesses étaient encore très marquées, bien rouges.

- Tu as mal ?

- Oui Maître, mais ça va un peu mieux…

- J’ai laissé la pommade dans ta chambre, il faut l’utiliser !

- J’ai vu Maître, mais je n’ai pas osé y toucher sans votre autorisation !

- Et bien ose maintenant ! Je remontai délicatement son short et ajoutai :

- Vas dire à Yves que je l’attends dans mon bureau.

Je m’installai au bureau, Yves arriva vite, il attendit debout.

- Yves tu préfères rester debout ou t’asseoir ? Dis-je en souriant, j’avais remarqué ce matin qu’il portant encore bien les marques du martinet !

- Pas assis Maître, s’il vous plait, mais si je peux me mettre à genoux sur ce tabouret…

- Comme tu veux Yves ! Et il s’installa à genoux, ses fesses ne reposant sur rien, entre ses talons.

- Yves je veux commencer, à m’intéresser, à la campagne, je projette de visiter chaque village de manière impromptue, sans aucune annonce, mais après avoir préparé un dossier pour chacun. J’ai fait le premier pour St Christophe, tu feras les suivants. Tu m’accompagneras à chaque visite, cette après midi nous irons à St Christophe.

- Bien Maître, merci de votre confiance, Maître !

- Le problème avec toi Yves, c’est que tu ne sais pas monter à cheval, il faudra apprendre.

- Oui Maître, merci Maître ! C’était en effet un honneur pour un esclave de monter à cheval, seuls les gardes savaient et quelques garçons d’écurie pour dégourdir un peu les chevaux.

- Tu iras voir Benoît tout à l’heure pour organiser ton apprentissage, tu en profiteras pour lui faire préparer le cabriolet pour 14 heures.

- Bien Maître, je dois préparer autre chose pour cet après midi ?

- Oui tu prépareras cinq straps, deux grandes et trois petites, je compte confisquer les fouets !

J’avais fait fabriquer beaucoup de straps et de martinets par un cordonnier de la ville. Les fouets pour les punitions exceptionnellement dures resteraient au château sous ma surveillance.

- Un avertissement, Yves, comme tu vas être en contact avec Benoît, je ne veux rien entre vous, strictement rien, tu es mon amant Yves, pas celui d’un autre, c’est assez clair ?

- Oh oui Maître, mais Maître, je vous aime trop…

- Bien Yves tu es prévenu !

On frappa à la porte, Tom entra et dit :

- Alex voudrait vous voir Maître.

- Bien Tom, qu’il entre !

Alex entra, me salua et attendit.

- Oui Alex, tu veux me voir seul ou Yves peut rester ?

- Il peut rester Maître, je voulais vous demander l’autorisation d’emmener mes trois jeunes à la rivière pour leur apprendre à nager, un Garde doit savoir nager Maître.

- Pas de problèmes Alex tu as raison, ça leur fera du bien en plus il fait chaud ! Depuis quand ils sont là ces trois jeunes ?

- Depuis 6 mois Maître, c’est bien d’avoir des apprentis, mais il faut les former !

- Alex ça se passe bien ?

- Oui Maître, la discipline est bonne, ce matin ils étaient un peu dissipés, j’ai du en fesser un, le calme est revenu.

En voyant les mains du grand Alex, je comprenais, que ses fessées devaient avoir un effet très dissuasif.

- C’est bien Alex, rien d’autre ?

- Non Maître, merci Maître !

Il salua militairement et sortit.

Je dis alors à Yves :

- Jette un coup d’œil au dossier de St Christophe !

Je lui montrai un dossier sur le bureau, ce matin j’avais à faire en ville. Je me levai, allai vers Yves pour lui passer une main dans ses cheveux, et sortis de la pièce.


A 14 h pile, je descendis avec Yves aux écuries, le cabriolet était dans la cour, Bob le cocher habituel était là à côté des deux chevaux attelés. Bob était un gars assez grand, 30 ans, pas vilain du tout, il ne me servait pas souvent, j’allais souvent à cheval sans attelage. Il m’aida à monter dans le cabriolet, Yves commençait à monter sur le siège du cocher, mais je lui dis de venir me joindre, sur la banquette.

-Nous avons à discuter Yves !

Ce qui était vrai mais en plus la banquette serait plus douce pour ses fesses !

En cours de route, je demandai à Yves ce qu’il avait retenu du dossier, il me cita plusieurs points, les récoltes, les pertes d’argent, le nombre d’esclaves morts depuis un an… Je dis alors :

- Oui le régisseur me doit quelques explications !

La route longeait la rivière, le paysage était très beau, de gros arbres bien verts longeaient la rivière, les prés au bord étaient verts, quelques vaches paissaient, après un virage nous aperçûmes St Christophe. C’était le plus gros village du domaine, le plus ancien aussi, puisqu’il avait donné son nom au Domaine et à ma famille, les ruines de l’ancien château fort familial dominaient le village.

Notre arrivée sur la place du village, ne passa pas inaperçue, la venue du Maître n’était pas fréquente, les esclaves et le régisseur la craignaient.

Le régisseur sortit de la maison principale du village, c’était un homme d’une quarantaine d’années, habillé en brun, un long fouet était à sa ceinture, il dit :

- Monsieur, quel honneur pour St Christophe !

- Bonjour Rex, je suis venu discuter un peu avec toi et faire le tour du village !

Rex comme les autres régisseurs n’était pas esclave, il était un de mes employés, mais la coutume pour un Maître était de tutoyer tout le monde sur son domaine.

Nous entrâmes dans la maison du régisseur, Yves nous suivait, le dossier en main, nous gagnâmes la plus grande salle, une grande table était au milieu, il y avait deux sièges, il m’en montra un m’enjoignant à m’asseoir et prit le second. Je dis alors :

- Donne aussi un siège à Yves mon Secrétaire !

- A un esclave Monsieur ? Rétorqua Rex choqué.

- Je n’ai pas l’habitude qu’on discute mes ordres Rex !

Il alla chercher aussitôt un siège pour Yves, qui s’installa discrètement. La discussion commença aussitôt, tous les comptes du village furent épluchés, poste par poste, les questions étaient précises, les réponses moins, les rendements agricoles étaient mauvais, sans explications, Rex était mal à l’aise avec mes questions, il accusait les esclaves, leur fainéantise :

- Même avec le fouet on ne peut rien en faire…

- Rex parlons des esclaves justement, il y en a 325 à St Christophe, 10 sont morts sous le fouet en un an, le taux de fécondité est quasiment nul, 2 naissances en un an, pour plus de 100 femmes jeunes ! Donne-moi le registre des punitions !

- Monsieur, les esclaves sont punis du fouet quand ils fautent, Monsieur votre père le demandait toujours, si les esclaves ne se reproduisent pas, je ne peux pas être dans leurs lits !

- Et le registre des punitions ?

- Euh… Monsieur, nous ne l’avons plus !

- Pourquoi ?

- Monsieur votre père ne le demandait jamais.

- Heureusement j’ai l’état mensuel que tu envoies !

On passa alors en revue les 10 morts sous le fouet, je demandai des explications, j’en eu, j’étais sidéré, des hommes étaient morts sous le fouet pour des fautes vénielles, souvent sans grande gravité.

- Et pour ce mois-ci tu as tué combien d’hommes ? Dis-je d’une voix agressive.

- Personne Monsieur, mais j’ai deux esclaves à punir actuellement, mais comme vous nous avez demandé de réduire les punitions quand nous sommes allés au Château, je voulais vous envoyer un message pour statuer.

- Bonne initiative Rex, ils sont où ?

- Dans les caves ici, Monsieur.

- Je veux qu’on les amène ici !

Il sortit, je l’entendis donner des ordres, entre-temps, je jetai un regard à Yves, il paraissait mal à l’aise, après avoir entendu ces horreurs. Rex revint et dit :

- Ils seront là dans une minute Monsieur.

En effet un esclave amena deux hommes nus enchaînés, ils me virent, me reconnurent et tombèrent à genoux, prostrés. Je me levai et approchai d’eux, l’un avait environ 25 ans, l’autre moins de 20 ans, ils étaient très maigres, sales pitoyables.

- Qu’est-ce qu’ils ont fait ?

- Celui là, il n’a pas surveillé son fils qui a mis le feu à leur maison dans le village, la maison est à moitié détruite maintenant ! Dit Rex en montrant le plus âgé.

- Et tu proposes, comme punition ?

- 100 coups de fouet Monsieur pour ce chien, une maison détruite !

Le pauvre gars en question tremblait, en entendant les 100 coups de fouet, il gémit, il savait qu’il mourrait sous le fouet.

- Avance ici mon garçon, et dis-moi ton nom et ton âge.

Il avança devant moi, toujours à genoux, la tête baissée :

- Gaby, Maître, j’ai 24 ans.

- Alors Gaby raconte-moi ce qu’il s’est passé, c’est arrivé quand ?

Gaby commença son récit d’une voix hésitante :

- Maître… C’était il y a 4 jours… Le soir… Il faisait nuit, ma femme était avec les deux enfants, j’étais sorti dans le jardin, ma femme allaitait le petit, l’aîné, il a 4 ans, jouait vers le feu, ma femme sortit avec le bébé pour me demander quelque chose, on a discuté un peu, et tout d’un coup on a entendu des cris à l’intérieur, j’y suis allé le lit et tout ce qu’il y avait autour brûlait, j’ai pris l’enfant pour le donner à sa mère, j’ai crié je suis rentré dans la maison, mais c’était pire, j’ai balancé le seau d’eau qui était à l’entrée mais ça n’a rien fait. Les voisins sont venus pour aider, et au bout d’une heure on est arrivé à éteindre le feu. Et on est venu m’arrêter Maître… Et il s’écroula en sanglotant.

- Merci Gaby pour ton récit, regagne ta place, n’aies pas peur ! Lui dis-je doucement et me tournant vers le plus jeune :

- Viens ici aussi !

Le jeune vint à genoux, je me tournai vers Rex :

- Et celui là ?

- Celui là c’est un voleur, il travaille aux cuisines, il a volé un pain d’un kilo hier soir, et il l’a mangé ! Lui aussi il est bon pour 100 coups de fouet !

Le petit jeune s’exclama alors :

- Non Maître… J’ai pas volé… Non pitié… Je suis pas un voleur, oh Maître croyez-moi, Maître… Maître !

- Lève-toi mon garçon ! Il se leva craintif, il était très maigre, en particulier son ventre était creux, je dis alors :

- Rex, je ne sais pas où est le pain d’un kilo mais il n’est vraisemblablement pas dans le ventre de ce garçon !

Rex regarda et fut gêné tellement c’était évident, ce garçon crevait de faim !

- Tu ne m’as pas dit ton nom et ton âge, mon garçon !

- Pardon Maître, Greg, 19 ans Maître. Il se remit à genoux en se présentant.

Il était touchant et assez mignon malgré sa maigreur.

Je dis à Rex :

- Qu’on apporte un pain d’un kilo ! Et Rex il faudra me donner les motifs de la maigreur des esclaves de St Christophe !

Son esclave partit et revint vite avec un gros pain. Je me tournai vers Greg :

- Mange-le ! Il fut étonné mais pas la peine de lui dire deux fois, il se jeta dessus. Gaby eut un regard presque envieux, je dis alors à l’esclave d’aller en chercher un autre, il était prêt à partir, je lui fis signe d’approcher, il était aussi très maigre, des traces rouges marquaient son dos, il était tête basse.

- Prends-en un pour toi aussi ce ne sera pas un luxe ! Il fila après m’avoir presque souri !

Greg mangeait toujours son pain, il avait ralenti le rythme, un kilo de pain ce n’est pas si facile que ça à avaler !

L’esclave revint, avec deux pains, il me les donna, je lui en donnai un, il dit :

- Merci Maître… Je … Je peux le partager avec l’autre esclave ? J’aperçus un autre esclave dans l’entrée, je dis alors :

- Bien sûr… Et je donnai l’autre à Gaby.

Je me levai alors et dit :

- Rex, rien n’est prouvé contre Greg, hors de question de le punir tant que tu n’as pas de preuves, tu as trois jours pour m’envoyer un rapport complet. Greg est sous ma protection temporairement, et il doit retourner au travail !

Je repris en regardant Gaby :

- Viens ici Gaby !

Gaby abandonna son pain et s’approcha, instinctivement il se mit à genoux, tête basse.

- Gaby, tu as commis une faute avec ta femme en laissant sans surveillance un garçon de 4 ans, tu sais que dans ce cas là, c’est le père qui est puni, tu seras donc puni ! Je le vis se recroqueviller un peu et il commença à trembler.

- Mais Rex, à quoi ça sert de le tuer, un gars de 25 ans, qui au moins a eu le mérite d’avoir deux gosses ! Et tu veux le tuer sous le fouet, lacéré, dans les pires souffrances ! Et faire une veuve et deux orphelins !

- Monsieur, j’applique les méthodes qu’on m’a demandé d’appliquer, un esclave ça se remplace ! Dit Rex gêné.

- Les temps changent Rex ! Il serait temps que tu t’en aperçoives ! Bon revenons à Gaby !

Gaby me regarda avec des yeux suppliants.

- Gaby, je vais te punir moi-même maintenant, tu vas recevoir 40 coups de strap, et tu pourras retrouver ta femme, tu devras aussi reconstruire ta maison en plus de ton travail !

Je dis à Yves :

- Vas chercher les straps ! Il sortit, revint et déposa les cinq straps sur la table, j’en pris une petite et me tournant vers Rex :

- Rex, je veux repartir avec tous les fouets de St Christophe, n’oublie pas celui là ! je montrait celui à sa ceinture.

- Tu garderas les straps à la place ! Il demanda à ses deux serviteurs d’exécuter mes ordres, et décrocha son fouet de sa ceinture.

Gaby avait regardé les straps avec inquiétude mais il avait moins peur, il avait arrêté de trembler.

- Debout et en position Gaby ! Dis-je en montrant la table. Il avança vers la table, je l’aidai à prendre la bonne position, les coudes sur la table, les jambes écartées, le cul bien tendu, il me regarda gêné, il était loin d’être moche Gaby, malgré sa maigreur, il était touchant ce jeune papa, son sexe poilu était bien développé, ses fesses très peu poilues étaient belles, bien rondes, j’apercevais son cul au travers de ses poils. Quelques kilos de plus il serait superbe !

- Ok Gaby tu comptes les coups, aller courage !

Je soulevai la strap, et l’abatis sur ses fesses, le claquement fut sec, il sursauta !

- Ah… Un Maître…

Yves me regarda il était embêté que Gaby n’ait pas remercié, je lui fis signe d’aller lui dire, il le fit il vint en face de lui et parla doucement.

- Oh Pardon Maître, merci Maître !

Le deuxième coup, plus fort, au beau milieu des fesses, laissa, une belle trace rouge.

- Ahhhhhh… 2 Maître, merci Maître !

Je donnai les trois coups suivants durement.

- Ahhhhh… 5 Maître, merci Maître !

Je continuai la correction avec fermeté, les fesses de Gaby rougirent vite, il bougeait mais en gardant la position, ses cris devenaient plus forts.

- Rhhhaaaaaaaa… 18 Maître, merci Maître…

A 20 je fis une courte pause, Gaby souffla un peu, je vis que Yves lui disait quelque chose.

Je repris de plus en plus fort, les claquements étaient plus sourds, la douleur était vive, mais le puni encaissait bien, il avait compris maintenant, que c’était un mauvais moment à passer mais qu’il devrait retrouver sa famille…

- Rhhaaaaa… 32 Maître… Merci Maître…

Les 5 derniers coups violents, firent hurler Gaby, mais il garda bien le compte, sa voix bredouillait un peu.

- Rhhhaaaaa… 40 Maître… Merci… Maître… Il s’effondra sur la table en pleurant.

Yves lui prit une main, Gaby serra sa main, il pleurait toujours. Rex regardait avec des gros yeux, il paraissait impressionné.

- Debout Gaby, ta punition est terminée !

Il se releva, garda les mains le long du corps, il ne savait pas s’il devait toucher ses fesses, je m’approchai de lui, posai une main sur ses fesses, il tressaillit, je le massai un peu, doucement, il ne pleurait plus, je lui dis :

- Tu vois c’est fini mon garçon, tu as été puni, ta faute est pardonnée, tu vas maintenant rejoindre ta femme et tes enfants, sois un bon père et si tu veux me faire plaisir fais un troisième bébé !

Il se tourna vers moi, avec un regard d’une grande douceur, il tomba à genoux et embrassa ma main en disant :

- Oh Maître merci… Merci… Je… Je vous dois la vie Maître… »

Je le relevai en disant :

- Aller, on va te donner tes vêtements et tu vas t’en aller mon garçon !

Je me tournai vers Rex, et lui dis :

- C’est comme ça qu’on doit punir les esclaves maintenant, ou au martinet pour les fautes moins graves, je vais confisquer tous les fouets du village, s’il en reste un gare à celui qui l’utilisera ! Si un esclave a commis une faute très lourde, tu dois m’avertir, moi seul peux autoriser l’utilisation du fouet !

- Bien Monsieur, je transmettrai vos ordres.

- A propos de Greg, je vais l’emmener au Château, qu’il s’habille pour partir ! A toi d’apporter des preuves de sa culpabilité, mais vois déjà l’effet d’un pain de un kilo sur son ventre ! Le ventre de Greg était en effet nettement moins creux.

Gaby s’était habillé, un vilain short et une chemise déchirée, sale, avec des traces de cendre dessus, il attendait pour saluer.

- Tu n’oublies rien Gaby ? Dis-je en montrant le reste du pain qu’il avait commencé.

- Et viens ici Gaby !

Gaby vint vers moi, tête légèrement baissée, je mis ma main sur sa nuque, et déposait un baiser sur son front en disant :

- C’est le papa de deux enfants que je remercie ! Gaby rougit et bredouilla « Merci… Maître » je lui donnai deux petites tapes sur la nuque, il s’inclina et partit, sans oublier son pain.

- Rex, je n’ai plus le temps de faire le tour du village, mais je reviendrai, et pour les champs je les connais bien, je connais la misère des esclaves, je passe souvent par là ! Rex tu es convoqué au Château dans 2 jours, et pense à des améliorations aux problèmes qu’on a évoqués !

- A vos ordres Monsieur !

Je quittai alors St Christophe, le coffre du cabriolet était plein de fouets, Greg avait pris place à coté de Bob et Yves était avec moi. Il restait silencieux, je lui demandai s’il allait bien en lui posant la main sur la cuisse, il me regarda et dit :

- Oh Maître, heureusement que vous êtes venu, vous vous imaginez ces deux garçons morts sous le fouet ! Tout le village va vite être au courant, il y aura peut-être un peu de bonheur ce soir…

- J’espère Yves, mais une des premières choses à faire, c’est les nourrir correctement, et ça dans tout le Domaine !

Nous roulions le long de la rivière, quand je vis des hommes nus au bord, dans l’anse que l’on appelait ‘la plage’ puisque tout un bord était sablonneux, c’était un bon endroit pour la baignade. Je dis alors fort pour que Bob entende :

- Mais c’est nos gardes, allons voir !

Bob conduisit le cabriolet sur la plage et s’arrêta, je fus surpris de constater qu’il y avait 2 Gardes, Alex et les trois jeunes, mais que l’un des jeunes était en fâcheuse position couché sur les genoux d’Alex, apparemment il était en train de recevoir la fessée devant les deux autres. Je descendis de la voiture, Alex fit un geste pour se lever, je lui fis signe de ne pas bouger, ils étaient tous nus et mouillés.

- Et bien Alex que ce passe-t-il ?

- Ah Maître, je suis obligé de corriger Damien, il refuse d’aller dans l’eau, malgré les ordres !

Damien était le plus jeune des trois, il avait 14 ans, les deux autres 15.

- Et pour les deux autres ?

- Oh pour un début c’est plutôt bien, ils sauront vite nager, mais Damien refuse d’entrer dans l’eau, il n’a pas obéi aux ordres !

Je vis que Damien avait déjà les fesses bien rouges, je dis :

- Tu as donc raison de le fesser, tu as bientôt fini ?

- Je comptais le fesser un peu plus Maître, la faute est grave !

- Tu as raison, continue donc !

Il reprit sa fessée, avec ses mains de battoir le puni dégustait, il criait à chaque coup, Alex opérait avec une régularité de métronome, je corps du garçon se cabrait à chaque coup.

- Cette eau me fait envie, et il fait tellement chaud ! A la surprise de tous je me déshabillai, je gardai quand même mon caleçon, et je courus vers l’eau où je plongeai, je nageai vigoureusement, l’eau était fraîche cela faisait un bien fou, je traversai plusieurs fois la rivière, j’entendais toujours les claquements de la fessée, et les cris de Damien, il devait pleurer maintenant, de l’eau je fis un signe à Alex, il s’arrêta.

- C’est bon Alex, il doit avoir compris ! Les deux autres jeunes, puisque vous avez bien travaillé, allez jouer dans l’eau là bas avec les deux Gardes, et pas de bêtises ! Alex amène Damien ici !

Je lançai alors à Yves, Bob et Greg :

- Si vous avez envie de vous baigner allez y ! Greg, toi vas au moins te laver dans l’eau ! Et Bob fais boire les chevaux plus loin !

Les deux gamins coururent dans l’eau, Greg alla se laver, Bob partit avec l’attelage, Yves ne bougea pas. Alex vint avec Damien tout penaud, pleurnichant. J’étais toujours dans l’eau, avec de l’eau jusqu’à la taille.

Damien approcha et s’arrêta au raz de l’eau, face à moi, il avait un regard de détresse, Alex se mit à coté les pieds dans l’eau. Je dis d’une voix douce :

- Qu’est-ce qu’il se passe Damien ?

- Maître… Pardon Maître, mais j’ai peur… J’ai peur !

- Tu as peur de l’eau ?

- Oui Maître…

- Tu sais Damien, qu’un Garde doit savoir nager, si tu ne sais pas tu ne seras pas Garde !

- Oh Maître, j’aimerais être Garde… Mais j’ai peur Maître… J’ai peur… !

- Écoute, Damien, quand j’étais enfant, j’avais peur aussi, et maintenant je n’ai plus peur, alors du courage, tu ne risques rien, je suis là, Alex est là, tu ne risques absolument rien ! Alors tu vas avancer tout doucement dans l’eau pour venir vers moi, Alex te prendra la main, en plus ça te rafraîchira les fesses !

A ma grande surprise, il avança doucement vers moi, il agrippait bien la main d’Alex, il tremblait un peu, mais il ne pouvait pas désobéir au Maître, et il avait réalisé qu’il était bien protégé. Il marcha dans l’eau, il me regardait fixement, plein de confiance, quand il arriva près de moi, il avait de l’eau plus haut que la taille, puisqu’il était plus petit que moi. J’ouvris mes bras, il se jeta sur moi, en me serrant. Alex dit :

- Allons n’embête pas le Maître !

- Non Alex il ne m’embête pas ! Je dis alors au garçon :

- Alors elle ne t’a pas mangé cette eau, on est bien dedans ?

- Oui Maître, merci Maître, mais j’ai toujours un peu peur !

- C’est normal petit, alors tu me fais confiance et tu fais ce que je demande, d’accord petit soldat ?

- Oui Maître à vos ordres !

Je le soulevai un peu qu’il n’ait plus les pieds par terre, je fis trois pas en arrière, il n’était pas bien lourd le gamin dans l’eau, je mis une main sous son menton pour bien lui maintenir la tête hors de l’eau, une sous le ventre et lui demandai de battre des pieds, son corps se mit à l’horizontale, j’avais devant moi ses fesses toutes rouges après la fessée. Je lui dis de faire les mouvements des bras et j’avançai avec lui, je dégageai doucement ma main sous son ventre, il continua ses mouvements, je ne soutenais que son menton. Il s’essouffla assez vite, je le repris dans mes bras et le déposai là où il avait de l’eau jusqu’à la taille.

- Et bien tu as nagé petit ! Et l’eau ne t’a pas mangé ! C’était malin de refuser à ton chef de rentrer dedans, tu as bien mérité ta fessée, mais la prochaine fois obéis à ton chef, en plus tu as vu la force d’Alex, tu ne risques rien avec lui à tes cotés !

Je mis ma main sur sa nuque et lui dis :

- Tu seras un bon petit soldat si tu ne fais pas ta mauvaise tête !

Il baissa la tête et dit :

- Merci Maître, je veux être votre meilleur soldat Maître !

- On verra ça, en attendant fais encore un exercice de nage avec Alex, ça te fera du bien, moi je vais nager un peu…

Et je replongeai pour une bonne nage relaxante après cette chaude journée éprouvante…

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