dimanche 23 août 2009

Le Domaine de Saint Christophe 03 – Premières mesures

En fin de matinée, Yves partit à la recherche de tous les jeunes esclaves mâles du Domaine, pour la convocation de 14 heures, pendant ce temps je me plongeai dans les cahiers de compte, tout était noté, les récoltes, les dépenses. Mais le document le plus intéressant était le registre des esclaves, tout était inscrit, de la naissance ou l’arrivée au domaine, jusqu’à la mort ou la vente de l’esclave. En feuilletant le registre je constatai de nombreuses ventes et achats d’esclaves, au cours des dernières années, beaucoup de morts aussi. Beaucoup de noms m’étaient connus, j’appris la mort ou la vente de plusieurs esclaves que je connaissais bien étant enfant ou jeune homme. En cas de mort la cause était toujours notée, souvent le mot « flagellation » revenait, cela me donna froid dans le dos, de voir cette mention à coté du nom d’esclaves que j’avais bien connus…

Yves frappa et entra sur mon ordre, et vint me faire son rapport :

- Maître J’ai trouvé une trentaine de jeunes de 17 à 25 ans, dans les différentes équipes, deux jeunes maçons sont loin du Domaine pour aller réparer un pont, Maître.

- Oui je sais qu’un pont est en réparation, tant pis on se passera d’eux. Répondis-je.

- Bon travail Yves !

- Merci Maître ! Et Yves resta debout en attente des ordres.

- Yves, il est plus de midi, fais-moi servir le déjeuner maintenant, l’après midi sera chargé, la sélection de mon serviteur, et après je voudrais aussi régler le problème des cuisines. A propos je veux que ce soit Loïc qui me serve ce midi !

- A vos ordres Maître ! Il fit un bref salut et quitta le bureau.

Je refermai le registre que j’avais toujours sous les yeux, et pensivement je me dirigeai vers la salle à manger, le couvert était mis, ma place bien préparée comme d’habitude, les esclaves, chargés du ménage et de la préparation des tables avaient bien fait leur boulot silencieusement.

J’étais assis depuis peu quand Yves entra avec Loïc, chargé d’un plat qu’il déposa sur la table, Loïc se mit en retrait laissant Yves faire le service. Tout en mangeant je demandai à Loïc de venir vers moi, il s’approcha, je le fis se tourner, et je soulevai délicatement son short court, pour voir ses fesses. Il n’y avait pas beaucoup d’amélioration, les plaies étaient toujours là très rouges.

- Tu as quel âge Loïc ?

- 12 ans Maître… Dit-il avec une voix peu assurée.

Je lui demandai de me faire face, je descendis son short doucement, je vis son sexe, un sexe de garçon pas encore pubère, il était un petit garçon et il avait été fouetté comme un homme ! Je lui dis de remonter son short et lui demandai :

- Il y a eu des punitions ce matin aux cuisines ?

- Non Maître, notre chef est resté dans son bureau.

- Loïc depuis hier tu es sous ma protection, personne ne peut te punir sans mon accord, montre-toi digne de cet honneur !

- Oh merci Maître !, Il tomba à genoux et embrassa ma main, je dégageai ma main et lui caressai les cheveux. Je dis alors :

- A la fin du repas tu iras avec Yves, il te pommadera les fesses, pour que ça cicatrise mieux, maintenant vas chercher le plat suivant. Il se leva et sortit.

Le repas se finit, vite, je demandai à Yves de s’occuper de Loïc, ils quittèrent la pièce et revinrent peu après et Loïc regagna la cuisine après m’avoir salué et en marchant avec moins de raideur.

Il était maintenant 14 heures, je me rendis avec Yves dans mon bureau, les hommes convoqués devaient attendre dans le couloir, on n’entendait aucun bruit. Je dis à Yves :

- Ouvre la porte et fais-les entrer !

Ils entrèrent en silence et en rang, la tête baissée n’osant pas lever la tête devant moi. Une telle convocation était totalement inhabituelle, ils avaient une réelle peur de ce qui pouvait leur arriver. En fonction de leur habillement, on pouvait deviner où ils travaillaient, ils étaient restés groupés par profession. Ils s’alignèrent sur deux rangs face à moi. Yves referma la porte derrière eux.

Je reconnus beaucoup d’entre eux, j’identifiai le groupe des jardiniers, des menuisiers, ceux des écuries, deux boulangers, des gardes, ceux de la laverie, ceux de l’entretien, un peintre…. Mais personne des cuisines !

Je jetai un coup d’œil rapide sur eux, ils étaient en général correctement habillés, propres, tous en short, c’était normal en été, beaucoup étaient de beaux jeunes hommes, d’autres moins, mais ce qui frappait à première vue c’était leur minceur et même leur maigreur.

- Messieurs, je vous ai fait venir pour deux choses, que je vous expliquerai, mais… On entendit alors un faible frappement à la porte, je fis signe à Yves, il ouvrit et on vit le groupe des cuisiniers devant la porte, sur un signe de Yves ils entrèrent. Je connaissais le plus âgé, Jojo, je ne lui ai jamais connu d’autre prénom, je dis :

- Jojo, pourquoi ce retard ?

- Maître, notre chef vient de nous laisser partir…Je…Je vous demande pardon pour toute l’équipe Maître… Et il se courba en signe de soumission imité par tous les cuisiniers. Ils formaient la plus grande équipe, huit hommes.

- C’est bon on verra ça plus tard…

Je repris donc :

- Messieurs, je vous ai fait venir pour deux choses, que je vous expliquerai, mais tout d’abord, soyez rassurés, je n’ai rien de grave à vous dire, je vous demande seulement de répondre aux questions posées, sans crainte, on ne pourra pas vous reprocher quelque chose dit ici et maintenant.

- Tout d’abord je cherche mon futur serviteur personnel, je vais le sélectionner parmi vous maintenant, je cherche surtout un bon garçon dévoué.

- Vous allez commencer par vous déshabiller complètement, immédiatement !

Aussitôt, ils enlevèrent leur chemise, baissèrent leur short, aucun ne portait de caleçon, et enlevèrent leurs sandales, sur un geste de Yves ils rangèrent leurs habits le long du mur, et se remirent en rang au garde-à-vous.

J’étais impressionné et un peu ému d’avoir une trentaine de garçons, nus devant moi, ils étaient soumis, tête baissée, ils ne cachaient pas leur sexe, un esclave ne doit rien cacher, encore une fois je fus étonné par leur maigreur, on voyait les cotes de beaucoup, tous avaient les cheveux très courts, j’en repérai quelques uns assez mignons. Je les contournai pour voir leur dos et leurs fesses, très peu n’étaient pas marqués par le fouet, soit sur le dos ou les fesses, ou les deux. Mes yeux furent attirés par un alignement de plusieurs fesses très marquées souvent encore rouges et zébrées. Je reconnu le groupe des cuisiniers ! Quelques autres avaient aussi des traces récentes de coups.

Je les sentais gênés d’être détaillés de la sorte, un peu honteux, surtout pour ceux qui avaient des traces de fouet. Je demandai à quatre hommes de passer devant, c’étaient ceux que je préférais.

Je demandai à un jeune esclave dont les fesses et le dos étaient particulièrement marqués, qui il était :

- Je suis Angelo, je travaille aux écuries Maître. Répondit-il clairement.

- Quand et pourquoi as-tu été fouetté ?

- Il y a une semaine, Maître, j’ai été fouetté car je n’avais pas préparé votre cheval à temps… Je… Je… vous promets de ne plus vous faire attendre Maître, par… Pardon Maître…

Je me rappelai cet incident minime, j’avais attendu mon cheval quelques minutes, en discutant avec le chef des écuries, je n’aurais jamais pensé que quelques minutes après il fouetterait sauvagement le responsable de cette attente !

Je pris Angelo par le cou, et approchant ma bouche de son oreille je dis :

- Je n’ai jamais demandé que tu sois puni ainsi, je sais que tu soignes bien mes chevaux, continue tu es un bon garçon, je verrai ton chef ne crains rien ! Il me regarda avec crainte mais je lui souris, en lui donnant quelques petites tapes amicales sur la nuque. Il parut rassuré.

Je me tournai vers les cuisiniers :

- Alors les cuistots, on est bien indiscipliné aux cuisines pour que vous ayez tous été fouettés !

Ils baissèrent tous la tête, sans dire un mot, je m’adressai à Jojo que je connaissais le mieux :

- Tu n’as rien à dire Jojo ? Dis-je en m’approchant de lui, il était lui même très marqué avec des zébrures toutes fraîches.

Il me regarda et dit :

- Maître, vous… Vous savez… Notre chef… Il est sévère… Et il se tut.

- Bien Jojo et les autres on se verra plus tard. Dis-je alors.

Je fis le tour des quatre esclaves sélectionnés, il y avait un jardinier, un boulanger et deux gardes. Le plus craquant était le jardinier, je ne le connaissais pas, bien que son air me disait quelque chose, son corps était parfait, assez petit, pas maigre, peu de poil, son sexe bien fait, fin, des fesses très belles un joli petit cul bien rond, en regardant ses fesses je fus intrigué par quelque chose, je lui demandai de faire un pas en avant pour qu’il soit à la lumière, ce qu’il fit, je vis alors que ses fesses étaient rouges :

- Pourquoi tu as le cul tout rouge mon garçon ?

- J’ai été fessé hier soir Maître.

- Pourquoi, par qui ?

- Par Michel mon chef, Maître, j’ai mal surveillé une plante et elle est morte d’une maladie que je n’avais pas vue. Dit-il en baissant la tête, honteux.

- C’était mérité, non ? La punition ne me paraissait pas trop dure par rapport à la faute.

- Oh oui Maître…

-Ton nom et ton âge ?

- Tom, Maître, j’ai 18 ans.

- Tom… Tu es le petit Tom, le petit garçon espiègle de mon enfance ! Je le reconnus maintenant, il avait beaucoup changé, Tom était un petit garçon joueur, qui était au Château quand j’avais une douzaine d’années, il en avait cinq et il était souvent là à vouloir jouer, tout le monde l’aimait bien au Château !

- Oui Maître… J’ai changé depuis…

- Tom tu veux être mon serviteur personnel ?

- Oh oui Maître !

- Tu le seras à partir de demain, tu diras à Michel de venir me voir ce soir, assez tard.

Tom voulut s’agenouiller je le retins et le pris et le serrai dans mes bras.

- Sacré petit Tom !

Je me tournai vers les autres :

- Ne soyez pas déçus les gars, je voulais vous dire aussi que votre situation s’améliorera, je ferai tout pour ça, mais soyez disciplinés, et travaillez bien !

Je fis signe à Jojo et à Yves qui était resté dans un coin de venir me voir, je leur demandai d’aller aux cuisines chercher le maximum de pains, pâtisseries, confitures et de les apporter ici, et que je n’admettrais aucune opposition à mes ordres.

Jojo remit rapidement son short et sa chemise, en grimaçant un peu à cause de ses blessures. Il sortit avec Yves.

- Vous pouvez vous rhabiller les garçons et restez ici, vous pouvez parler entre vous maintenant. Ils parurent surpris mais adoptèrent vite une allure plus détendue et commencèrent à discuter entre eux très doucement.

Je passai entre eux disant un mot à ceux que je connaissais, je pris en aparté Bertrand, un des boulangers, il avait mon âge, il avait partagé quelques jeux d’enfance avec moi, je le connaissais bien :

- Bertrand j’ai vu de vilaines traces sur ton dos, qu’est-ce qui t’es arrivé ?

Bertrand me regarda avec de la honte dans les yeux :

- C’est arrivé il y a deux mois une semaine avant la mort de votre père notre Maître, j’avais par étourderie trop fait cuire le pain, et je l’avais laissé servir à votre père, votre père est entré dans une grande colère, il a demandé à Daniel notre chef boulanger qui était le coupable, Daniel a donné mon nom, votre père m’a alors fouetté sévèrement de ses mains, j’étais attaché au pieu de punition dans la cour, avant la fin de la punition je m’étais évanoui Maître, quand je me suis réveillé j’étais allongé à coté de Daniel, il me veillait…

Je le pris dans mes bras :

- Mon Bertrand, je n’approuve pas ceci, crois-moi, la punition était excessive, dorénavant tu seras sous ma protection, c’est le moindre pour mon ancien copain de jeux !

Bertrand me regarda et me dit :

- Maître merci pour votre soutien, je n’ai pas oublié non plus nos jeux, je suis heureux maintenant d’être à vous et de vous servir, j’essaierai d’être digne de votre protection Maître !

- Tu le seras Bertrand, j’en suis sûr, n’hésite pas à venir me voir si tu as des problèmes, et continue à faire du bon pain…

Nous fumes interrompus par une sourde clameur, Yves et Jojo venaient d’entrer avec deux grands paniers remplis de pains et de gâteaux, et un petit panier avec des pots de miel et de confitures.

Je pris la parole :

- Les gars tout ceci est pour vous, vous avez eu peur en venant ici, vous avez été obéissants et dévoués, je vous en remercie alors pour votre récompense, profitez-en, mangez à votre faim, mais n’oubliez pas une chose, vous êtes mes esclaves, donc vous pouvez toujours venir me voir si vous avez un problème, vous ne serez jamais punis pour ça !

J’eu droit à des regards émus, des « merci Maître » ou « merci mon Maître » et quelques « merci Maître Mathieu » de la part de ceux qui me connaissaient bien. J’étais très ému de leurs témoignages de reconnaissance. Le contenu des paniers diminua rapidement, ils mangeaient comme des affamés !

Je fis signe à Tom de venir, il s’approcha de moi réservé, je lui dis :

- Tu es content Tom ? Tu viendras demain matin à 8 heures prendre ton nouveau service, ne t’attends pas à des débuts faciles !

- Je suis tellement content de vous servir mon Maître, j’essaierai d’apprendre vite, je sais depuis toujours que vous êtes juste, et si je dois être puni, je serai puni Maître…

- Tu seras sûrement puni mais j’espère pour toi assez rarement… On discutera demain de tout ça !

- A demain Maître… Répondit-il respectueusement avec un salut de la tête.

Les victuailles furent vite englouties, je leur dis alors :

- Maintenant il est temps pour vous de repartir au travail, merci de votre participation cette après midi. Ils quittèrent alors mon bureau, dans un gentil désordre, certains osèrent me lancer un regard joyeux, reconnaissant ou ému.

Je me retrouvais seul avec Yves, il me regardait admiratif, et me dit :

- Merci pour eux, Maître, il y a longtemps qu’il n’y avait pas eu un moment de bonheur ici !

- Que penses-tu du choix de Tom ?

- C’est un bon gars Maître, je sens qu’il vous aime, il devrait bien vous servir.

- On en reparlera demain avec lui.

Je repris la parole :

- Yves viens avec moi à la cuisine !

Nous entrâmes dans la cuisine, créant un grand silence, les huit jeunes étaient rentrés et déjà à leur travail, aux fourneaux pour la plupart, le chef cuisinier apparemment surpris vint à notre rencontre :

- Maître que nous vaut l’honneur ?

- Jacques convoque immédiatement ici tout ton personnel, et vite ! Mon ton n’accordant aucune réplique, le chef cuisinier couru un peu partout en en deux minutes toute son équipe fut là.

- Classez-vous par âge, en ligne ! Ordonnai-je.

En peu de temps je les vis s’ordonner et se ranger dans un ordre te taille presque croissant. Le plus jeune, un gamin de moins de 10 ans, Loïc en 4ème position, et le plus vieux un homme d’environ 40 ans, que je connaissais de vue, ils étaient une trentaine dont trois femmes, assez jeunes. Ils étaient tous un peu surpris.

Je leur dis alors :

- Retournez-vous, déculottez-vous et relevez votre chemise !

Ils s’exécutèrent aussitôt, je vis alors une lignée de fesses et de dos tous zébrés avec des traces fraîches ou cicatrisées, même les femmes avaient été fouettées !

- Jacques, je veux des explications !

- Pourquoi Maître, ce sont des esclaves ils doivent être fouettés, votre père le disait toujours !

- Mon père est mort, et toi Jacques tu es aussi un esclave, ne l’oublie pas !

Je m’adressai alors à tout le personnel après leur avoir demandé de se rhabiller :

- Cuistots, sachez que j’ai toujours apprécié votre travail, vos plats sont délicieux aussi je vous félicite et vous remercie, et je regrette que vous ayez presque tous et toutes été fouettés souvent injustement, je souhaite des temps plus calmes pour la cuisine, Jacques n’est plus chef de cuisine, il est remplacé par Jojo, votre nouveau chef !

Un cri de joie monta :

- Jojo !

Jojo rougit il vint vers moi s’agenouilla et embrassa ma main, le geste habituel de soumission et de reconnaissance :

- Maître, je ne sais pas si j’en suis digne, mais je vous servirai avec joie Maître !

- Bon reprenez tous votre travail, il faut manger ce soir, Jacques monte dans mon bureau tout de suite, Jojo tu viendras me voir demain vers 10 heures, au fait décrochez cette cravache et ce fouet de cette cuisine ! Et je quittai la cuisine suivit de Yves et de Jacques.

Aussitôt dans mon bureau, je demandai à Jacques de se mettre nu. Il obéit et très vite il apparu nu comme un vers. Pour ses 40 ans il était plutôt bien fait.

- Jacques, ex-chef de cuisine, pour abus de pouvoir tu seras fouetté, et muté comme esclave des champs dans un village !

Il tomba à genoux :

- Maître je n’ai fait qu’obéir aux ordres, j’ai eu la main un peu lourde quelquefois, mais c’était mérité !

- Tais-toi, c’était mérité pour Loïc ? Et pour les autres ! Alors silence et en position sur le bureau !

Au ton de ma voix il prit la position, penché sur le bureau, les fesses tendues pour la punition.

Je sortis le fouet de mon père je n’aime pas utiliser, cet instrument mais pour ce sadique rien n’était trop dur, la vision de toutes les fesses des cuistots rougies, m’avait mis en rage, je pris le fouet bien en main, Yves suivait la scène étonné !

- Compte les coups !

Je déployai le fouet, un lourd fouet au manche tressé, et rabattit le coup sur ses fesses, un claquement sourd résonna.

- Rhaaaaaa….Un Maître !

Sur les fesses, apparu une trace rouge.
Au 2ième coup je visai le dos, une longue trace rouge barra son dos, puis une 3ième, une 4ième, je changeai de coté et dessinai des croix sur son dos, il hurlait :

- Rhhaaaaaaaa Diiiix Maaaître !

Je m’attaquai aux fesses, le fouet cingla plusieurs fois, je fis un mouvement de poignet pour que le fouet claque le plus fort possible, le fier chef de cuisine était réduit à un esclave hurlant sous le fouet, il devenait incapable de compter, ses fesses étaient zébrées de lignes rouges et violettes, je réattaquai le dos, plus durement encore, j’étais enragé, contre cet homme qui avait oser fouetter au sang des gosses de 9 à 15 ans, il était temps qu’il paye, je magnais le fouet de plus en plus durement, je le fouettais sans arrêt, je n’étais pas fatigué, à chaque coup il sursautait en hurlant…

Yves s’approcha alors de moi et dit en posant sa main sur mon bras tenant le fouet.

- Maître…

- Quoi Yves ! Dis-je en colère…

- Maître ne le tuez pas…

Ces paroles agirent comme un déclic, je stoppai et regardai Yves étonné :

- Je ne veux pas le tuer…

- Alors il vaudrait mieux arrêter Maître, il est temps…

Je regardai le corps effondré sur le bureau, c’était un corps lacéré des traces rouges, violettes sur toute sa surface, haletant, il émettait un râle continu. Je lâchai le fouet, et sortis de la pièce, après avoir dit à Yves durement :

- Demande aux gardes de l’emmener discrètement, qu’il passe la nuit en prison ! Je verrai demain ce qu’on en fera !

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