dimanche 30 août 2009

Le Domaine de Saint Christophe 16 – Punition aux cuisines et l'Hôpital

Le lendemain matin, Jojo vint me voir comme convenu, à ma demande, il me dit que l’ambiance aux cuisines était lourde, la lourde punition annoncée pour deux d’entre eux leur faisait peur.

Je décidai de descendre aux cachots, Alex nous y conduisit, il en avait les clefs.

- Alex pas de problèmes avec tes gardes ?

- Non Maître, ils sont calmes et de plus en plus fiers d’être gardes !

- Pourquoi Alex ?

- Pour vous Maître, vous les félicitez, vous vous baignez avec eux, mais surtout vous êtes juste Maître, même quand vous punissez !

- Tu sais Alex que je veux des gardes travaillant bien et qu’ils soient heureux ! Et au fait Denis que tu as fouetté l’autre jour, il fait des progrès ?

- Oh oui Maître, je ne le reconnais plus !

- Alex et Benoît qui est au cachot, que devient-il ?

- Je vais le voir tous les jours Maître, physiquement il va mieux, mais il est prostré, il vous demande toujours Maître… Il va bientôt aller au bagne.

- Oui mais j’aurais voulu aller voir le bagne avant et le réformer, attends mes ordres !

- Bien Maître !

Nous entrâmes, Jojo, Alex et moi dans la salle des punitions, les torches étaient allumées, il faisait assez clair, Alex entra dans le couloir des cachots, et en sortit avec les deux cuisiniers les amenant vers moi. Ils se jetèrent à mes genoux. Ils étaient nus, tremblants, les yeux rouges, un peu hagards, une nuit d’angoisse sans sommeil sûrement.

- Greg, tu as réfléchi à ta faute ? Et tu te rends compte de la gravité de ton acte, alors que je te faisais confiance et que je t’avais ramené de St Christophe, pour te protéger… Dis-je sévèrement.

- Maître… Maître… Pardon… Pardon… Pardon… Bafouilla Greg, en pleurant.

- Mais Greg c’est facile de demander pardon après avoir fait une bêtise grave, et si tu continues, tu vas te battre avec tout le monde…

- Oh Maître… Non… Non… Maître… Je vous promets… Maître… Je me battrai plus, Maître promis… Mais Maître… Pas le fouet… Pas le fouet… Maître… Pitié Maître pas le fouet! Il suppliait, il tendait ses mains vers moi, mais il n’osait pas me toucher.

Le fouet le terrifiait, comme les autres esclaves, j’en avais pitié, je pris un tabouret, m’assis devant lui, et pris ses mains dans les miennes, il se rapprocha, me regarda les yeux pleins de larmes, je pris sa tête pour la poser sur une de mes cuisses, je caressai un peu ses cheveux et dis :

- Greg tu me jures de ne plus jamais te battre ?

- Oui Maître je le jure, Maître, je ne le ferai plus… Maître !

- Bon Greg, je te donne une chance, tu ne seras pas fouetté accroché au pieu, je te fouetterai moi-même au martinet, tu resteras aux cuisines, Jojo souhaite te garder, mais ne te bats plus jamais ou alors, la punition sera très dure !

- Oh Maître merci, pardon, merci, je ne me battrai plus Maître, c’est promis !

- Rappelle-toi bien ta promesse, et ne me fais pas regretter ma confiance en toi ! Relève toi maintenant, et Adam ici !

Adam se mit à genoux aussi, il était très troublé, je l’interpelai durement :

- Toi Adam tu aimes bien te moquer des autres, les provoquer, tu l’as déjà fait plusieurs fois, c’est un comportement inacceptable ! Pourquoi tu fais ça ?

- Je ne sais pas Maître, par jeu Maître, mais Maître, s’il vous plait, vous avez donné une chance à Greg, donnez m’en une aussi, Maître je vous jure que je en me moquerai plus des autres… Mais j’ai peur du fouet… Maître… Donnez-moi le martinet… Maître… Comme à Greg… »

- C’est sûr tu ne te moqueras plus des autres ? Je mis ma main dans ses cheveux.

- Je le jure Maître !

- Tu recevras donc comme Greg une bonne correction au martinet.

- Merci Maître, vous êtes bon Maître ! Il m’embrassa la main, il pleurait.

- Jojo remontez aux cuisines, la bagarre a été publique, la punition le sera aussi, que les garçons soient en position l’un à coté de l’autre, les coudes sur la table centrale, que toute ton équipe soit là derrière les punis, je fouetterai moi-même ces deux bagarreurs, j’arriverai sous peu !

Ils quittèrent la pièce, Alex me regarda et dit :

- Comment on pourrait ne pas vous aimer Maître, si ces deux là ne vous sont pas reconnaissants, je veux bien être pendu !

- Attention à ton cou, Alex ! Dis-je en riant, j’ajoutai :

- Plus sérieusement si je suis resté c’est pour voir Benoît, mène-moi à lui.

Alex pris une torche et s’engagea dans le couloir, il ouvrit une porte, le cachot était noir, il accrocha la torche, j’aperçus Benoît, couché sur le ventre, son dos et ses fesses étaient rouge foncé, violacées par endroit, il me vit entrer, il se mit à genoux en bredouillant :

- Maître… Maître… Maître…

- Alors Benoît tu veux me voir il parait !

- Maître… Pardon Maître, pardon… Maître par pitié pas le bagne, je ne tiendrai pas longtemps, tuez moi plutôt, Maître pitié… Pitié !

- Tu vois Benoît je n’ai pas pitié de toi, tu t’es attaqué directement à moi en accusant faussement Yves, par jalousie je pense, tu es un monstre !

- Maître, j’étais jaloux d’Yves je voulais le détruire, oui Maître je suis un monstre, je voudrais mourir, je ne pourrai plus croiser Yves, oh Maître, si vous saviez comme je regrette tout ça, oh Maître je vous ai offensé, pardonnez moi, fouettez moi encore, encore plus durement mais pardonnez moi Maître…

- Tu ne seras pas transféré au bagne maintenant, je vais réfléchir à ton sort, tu ne pourras pas rester au Château de toute façon ! Bon Alex sortons ! Et je sortis rapidement.

Alex me rejoignit vite, je le saluai après lui avoir demandé de bien surveiller Benoît.


Avant d’aller aux cuisines je passai à mes appartements, je trouvai Angelo et Rose dans le couloir, Rose avait Marco dans ses bras.

Je les fis entrer dans le bureau, je m’assis, Angelo et Rose se tenaient debout

- Angelo, prends cette chaise pour Rose !

- Maître je peux rester debout…

- Non, Non, Rose pas question surtout avec Marco dans les bras, mais il a bien changé le petit Marco ! Il a déjà grandi un peu !

Rose s’assit son bébé sur elle, Angelo debout derrière elle, les mains sur la chaise, quel beau couple ! Angelo superbe dans son rôle de futur mari.

- Bon alors, vous êtes venus parler mariage, c’est toujours d’actualité ?

- Oui bien sûr Maître ! Répondit Angelo, Rose souriait.

- Très bien je propose de vous marier samedi, dans 3 jours, nous ferons la cérémonie ici dans ce bureau, invitez qui vous voulez, ceux ou celles qui seront invités pourront quitter leur travail sans problème, tous les chefs du Château, seront là, j’en profiterai pour parler à tous des nouveautés du mariage. Angelo tu as de la famille à Gault ?

- Oui Maître, ma mère, un frère et une sœur.

- Si tu veux les prévenir et les inviter fais le, tu pourras envoyer une carriole pour aller les chercher samedi, pareil pour toi Rose !

Ils étaient ravis, je caressai la joue du bébé, donnai une bise à la future mariée, et au futur marié, leur fis des compliments et les félicitai, la discussion continua quelques minutes, et ils prirent congé heureux comme tout !


Je descendis alors aux cuisines, le silence régnait, les deux punis étaient cassés en deux, les coudes sur la table, les jambes écartées, les culs bien exposés ! Ils me jetèrent un regard soumis et honteux, le martinet était posé sur la table devant leurs yeux, un bon vieux martinet, qui avait déjà bien servi, avec des lanières très lourdes.

Je pris le martinet en main avec les lanières retenues contre le manche. Je m’adressai alors à tous les cuisiniers dont trois filles :

- Cuistots, vous avez été témoin d’une bagarre, vous allez être témoins de la punition des coupables. Au départ je souhaitais une punition plus sévère, au fouet, mais, sur l’intervention de Jojo votre chef, et sur la promesse des deux coupables de me pas recommencer, j’ai commué cette peine en une bonne correction au martinet, mais que les coupables tiennent leur promesse où il leur en cuira ! Alors, les bagarreurs, vous allez être fouettés, vous ne comptez pas les coups ! Vous êtes prêts ?

- Oui Maître ! Dirent mes deux punis, avec leur beaux culs exposés surtout celui de Greg qui me faisait un bon effet !

Je soulevai le martinet, il était lourd, je l’abattis sur les fesses de Greg, un claquement sec, puis un cri de Greg, une marque rose foncé presque immédiate, je fis de même pour Adam, il cria aussi.

La suite des coups fut rapide, une dizaine de coups tombèrent sur les fesses et le dos des deux punis, j’étais équitable, chaque cul recevait la même dose, les deux prirent vite une couleur rouge, les deux punis criaient à chaque coup, ils se cabraient aussi, je continuai avec une autre dizaine, des coups appliqués en bas des fesses et en haut des cuisses, il bougèrent plus et crièrent plus fort, ils commençaient à haleter, Greg avait l’air de moins bien supporter !

Les coups continuèrent à pleuvoir, j’avais accéléré le rythme, ils gigotaient à chaque coup, du bas du dos aux cuisses, ils étaient rouge vif, les cris devenaient rauques et ils se transformèrent en râle continu. Adam était tout rouge, il fut le premier à pleurer, il dégustait, je ne l’épargnais pas, pas plus que Greg, qui avait du mal à tenir la position, il ne pleurait pas mais il ne devait pas en être loin !

Je finis par une bonne vingtaine de coups, forts, sur les fesses, ils hurlaient maintenant, ayant du mal à tenir en place, des zones plus foncées apparurent sur leurs fesses.

J’arrêtai, et posai le martinet, je dis :

- Adam, debout ! Il se leva, mit immédiatement ses mains sur sa tête.

- Adam, au piquet là contre ce pilier ! Il s’agenouilla en gardant les mains sur la tête, devant le pilier, il nous tournait le dos montrant bien ses fesses cramoisies.

Greg toujours en position me jeta un regard apeuré. Je dis :

- Greg, c’est toi qui a frappé le premier, tu auras donc une punition supplémentaire, qu’on m’apporte une chaise !

- Debout Greg, en position sur mes genoux ! Je m’étais assis sur la chaise.

Greg avança, tête baissée, je vis que quelques larmes avaient coulé sur ses joues. Il se coucha sur mes genoux sans rien dire, je lui fis bien présenter son cul et je dis :

- Greg comme tu t’es conduit comme un gamin, je finis la punition par une bonne fessée ! Pour te dissuader de recommencer !

- Oh Maître, pardon, je ne le ferai plus Maître ! Dit-il avec une petite voix éraillée.

Greg était couché sur les genoux de son Maître, il avait honte de la position devant tout le monde, mais surtout il avait les fesses en feu, le martinet avait été dur à supporter, le Maître était sévère quand il punissait, mais pour Greg, c’était normal, quel con il avait été de réagir aux attaques de cet imbécile d’Adam. Il souffrait Greg, mais il se disait qu’avec l’ancien Maître, il serait déjà mort écorché sous le fouet, là maintenant il était contre son Maître, il avait peur de la fessée, il allait avoir mal, bien sûr, mais il se sentait presque en sécurité sur les genoux de son Maître, si le Maître se donnait le mal de le punir c’est peut-être qu’il aime un peu son esclave. Ses pensées furent interrompues par le premier coup, un claquement brusque sur ses fesses, une douleur, irradia toutes ses fesses, et le fit sursauter. Les fesses bien rougies par le martinet, étaient douloureuses, la fessée va être dure…

Je le fessai méthodiquement, avec une bonne force mais pas excessive, je savais qu’après le martinet, la fessée était particulièrement cuisante, j’avais ajouté cette punition pour marquer une différence entre les punis, et peut-être aussi pour avoir le plaisir de fesser un beau cul comme celui de Greg !

Greg gigotait à chaque coup, il bougeait d’un coup sec, il criait, mais ne faisait plus rien pour résister, il ne se tendait plus, en attente du coup, il était sur mes genoux, il s’abandonnait, j’aimais particulièrement ce moment où le puni perd ses défenses, il devenait en mon pouvoir ! Je donnai encore quelques coups et j’arrêtai, Greg ne bougea pas, je reposai ma main sur ses fesses, il frémit légèrement, je commençai à le caresser, il gémit un peu, j’entendis une voix sanglotante qui me remerciait.

Je le massai un peu et lui dis de se relever, il resta debout les mains sur la tête à coté de moi.

- La punition est terminée, Adam debout !

Greg tomba alors à genoux et embrassa ma main, en pleurant :

- Pardon Maître, merci… Pardon !

Je mis ma main sur sa tête et dis :

- Tu es pardonné, mais ne recommence pas !

Adam, se tenait un peu plus loin, il se frottait doucement les fesses, il vint s’agenouiller vers moi, m’embrassa la main aussi demanda pardon je lui répétai à peu près la même phrase qu’à Greg. A ma grande surprise, lui qui semblait réservé, il éclata en sanglot et posa sa tête sur mes genoux, je le serrai un peu dans mes bras, le calmai doucement. Je leur dis de se relever, et de se rhabiller.

Je dis alors à tous :

- Les cuisiniers que cela vous serve de leçon, mais maintenant reprenez le travail, vous formez une bonne équipe, vous faites bien la cuisine, tous les jours de me régale, merci à vous et félicitation à toutes et tous, et aussi à Jojo !

Ils sourirent, saluèrent, certains dont Jojo rougirent, je fis un salut et je remontai dans mes appartements.


Arrivé au salon Tom était là, à ranger mes affaires personnelles, je lui demandai de faire venir Yves.

J’étais assis dans un fauteuil, Yves approcha et se tint debout devant moi. Je lui dis de s’asseoir dans un autre fauteuil, il hésita et obéit, mais s’assit sur le bord du fauteuil humblement.

- Yves je viens de voir Benoît, maintenant il doit être envoyé au bagne, il demande pardon pour ne pas y aller, qu’en penses-tu ?

- Maître je ne sais pas quoi dire, le bagne c’est affreux en quelques mois il y sera mort… Il n’y a pas d’autres solutions Maître ?

- Il y a beaucoup d’autres solutions, mais le principal offensé dans cette histoire, c’est toi, mais peux-tu lui pardonner s’il te demande pardon ?

- Maître, je ne sais pas, je ne pourrais plus travailler avec lui Maître, j’ai souvent repensé à ses fausses accusations, mais je pense que je pourrais lui pardonner, puis essayer de l’oublier maître, mais je ne souhaite pas sa mort Maître.

- Bien Yves, c’est tout à ton honneur, mon Yves et ça ne m’étonne pas de toi, nous irons le voir demain, et je demanderai qu’il te demande pardon !

- Bien Maître !

- Yves cet après midi, nous allons aller à l’Hôpital, rencontrer son patron, j’ai eu un message de sa part, j’aimerais que tu viennes avec moi, pour l’occasion mets un pantalon et une chemise propre, et prends avec nous le registre des esclaves.

- Merci Maître, de vous accompagner, nous y allons à cheval ?

- Non fais préparer le cabriolet, ce sera plus facile, mais j’aimerais que d’ici là tu regardes le registre et que tu voies le nombre d’esclaves morts de maladie ou de blessures accidentelles.

- Oui Maître je vous précise ça au plus vite !

- Ah au fait Yves, samedi on célébrera le mariage, d’Angelo et de Rose à 11 h dans mon bureau, convoque tous les chefs du Château, et qu’ils ne fassent pas obstruction à la venue d’un esclave invité par Angelo ou Rose, même à la campagne, je compte sur ta présence et sur celle de Tom, et arrange toi pour que Angelo et Rose soient bien habillés, fais-toi aider de Tom pour tout ça, je verrai avec Jojo pour avoir des victuailles dans la pièce d’à coté, où je te rappelle on doit installer ton bureau !

- Bien Maître, une fête au Château, cela fait si longtemps…

- Oui et que l’après midi et la soirée soient consacrés aux réjouissances et aux danses, on doit bien avoir des musiciens au Château ! Les instruments de musique qui avaient été confisqués par mon père sont dans une pièce du grenier, je te montrerai !


Vers 14h je partis avec Yves vers l’Hôpital, nous fumes accueillis rapidement et conduits vers le bureau du Directeur, Yves avait un pantalon gris et une chemise gris clair, je reconnu des anciens vêtements à moi, qui étaient en bon état et réservés à cet usage, Yves était mignon comme tout comme ça, je le félicitai, il rougit, me disant qu’il était très fier de m’accompagner.

Le directeur, un homme d’un cinquantaine d’année, nous fit entrer tout de suite dans son bureau, et nous entamâmes directement une conversation sur le Domaine, sa population, ses besoins éventuels en soins, les chiffres collectés par Yves furent utiles, j’exprimai ma volonté de soigner mes esclaves aussi bien que possible.

La discussion dense, aboutit à la conclusion que je devais passer un accord financier avec l’Hôpital pour assurer les soins de mes esclaves. Ce genre d’accord était intéressant pour les deux parties, pour moi le coût global était plus faible que pour des interventions ponctuelles.

Le directeur fit alors une suggestion :

- M. de St Christophe, nous avons ici l’habitude de former de jeunes esclaves au métier d’infirmier, vous pourriez en acquérir un, pour intervenir sur les petites blessures, et les maladies pas trop graves, nous avons actuellement trois esclaves mâles à vendre.

- J’ai en effet réfléchi à cette possibilité, je pourrais voir vos esclaves ? Mais d’où viennent-ils ces esclaves ?

- En général ce sont des garçons donnés à l’Hôpital, par leur maître pour payer des soins. Ils ont été bien élevés, assez sévèrement, mais sans cruauté, et ils ont tous travaillé dans toutes les parties de l’Hôpital, ils connaissent beaucoup de choses, et presque tous les gestes pour soigner toutes sortes de maux et accoucher une femme.

- D’accord montrez-les moi !

Le directeur claqua dans ses mains, donna des ordres, et peu de temps après trois jeunes esclaves étaient devant nous, ils baissaient la tête, ils portaient une blouse blanche, qui finissait à mi cuisse, les jambes étaient nues, ils avaient des sandales.

Ils se présentèrent l’un avait 19 ans, l’autre 20 ans et le dernier 22 ans, le plus jeune n’était pas terrible, un corps malingre, une face disgracieuse, celui de 20 ans était presque parfait, un très joli garçon, celui de 22 mignon aussi mais moins canon que le deuxième.

Je les interrogeai sur ce qu’ils avaient fait, quelles opérations, quels soins, les accouchements, les blessures, passant un peu en revue tous les problèmes rencontrés au Domaine, c’était dur le départager les trois gars. Tous trois savaient lire et écrire.

Je demandai au directeur si je pouvais les voir nus, pour voir s’ils n’avaient pas de défauts, sur un mot de leur patron, ils ôtèrent leur blouse, ils n’avaient rien dessous, ils furent donc nus très vite.

Je m’approchai du premier il n’était vraiment pas terrible ! Le second, lui était parfait de corps, un beau sexe, bien développé, je le soupesai, des fesses, bien galbées, sur lesquelles on voyait quelques zébrures.

- Tu as été fouetté, mon garçon ?

- Oui Monsieur, j’ai reçu le martinet pour avoir été en retard au travail.

- Tu le reçois souvent ?

- Non Maître… euh Monsieur !

J’étais un peu troublé qu’il m’appelle déjà Maître, je lui dis :

- Tu connais St Christophe ?

- Un peu Monsieur, j’ai aidé aux soins de votre berger, Raoul, il ne dit que du bien de vous…

Je passai au troisième, qui était très tendu, qui sursauta et se tendit quand je lui touchai le dos et les fesses, il se rétracta quand je voulu toucher son sexe. Je dis alors :

- Un rétif !

- Bien rhabillez-vous !

Je m’entretins avec Yves discrètement, il était gêné de prendre position, mais il avoua que le deuxième était le plus mignon et le meilleur.

Une discussion s’engagea alors avec le patron pour le prix de l’esclave, nous tombâmes assez vite d’accord, sur un prix, cher, mais raisonnable pour un esclave, avec connaissances.

- Bon je le prends donc ! Je lui fis signe de venir, il s’agenouilla devant moi.

- Comment tu t’appelles, mon garçon ?

- Aurélien Maître, ou comme il vous plaira.

- Va pour Aurélien, maintenant Aurélien tu es du Domaine de St Christophe, sois-en digne ! Dis-je en posant ma main sur sa tête.

- J’essaierai Maître… Merci Maître !

Je demandai alors à voir Raoul, nous empruntâmes pas mal de couloirs, Aurélien était avec nous, notre entrée dans la chambre fut remarquée, sauf par Raoul qui dormait. Je m’assis sur le bord de son lit, les draps étaient très propres, je mis ma main sur sa tête, il eut un soubresaut, se réveilla, me vit et dit bouche bée :

- M… Maître, oh vous Maître ! Il essaya de bouger comme pour se lever.

- Ne bouge pas Raoul, comment vas-tu ?

- Oh Maître, plutôt bien, je n’ai presque plus mal regardez mes jambes ! Et il souleva ses draps, il n’y avait pas de comparaisons avec ses jambes cassées quand il était blessé, elle étaient droites encore un peu enflées.

- Et tu as encore mal Raoul ?

- Un peu Maître mais ce n’est plus rien, je devrais être bientôt plâtré Maître…

- Oui demain ou après demain, et il pourra quitter l’Hôpital. Dit le directeur.

- Et bien c’est bien mon petit Raoul, tu vas bientôt rentrer !

- Oh Maître, merci, merci… Il arriva à prendre ma main et l’embrassa, je me dégageai, lui caressai les cheveux et lui fis une bise sur la joue, il devint tout rouge.

Je me levai et dis :

- À bientôt Raoul au Château !

- Maître merci d’être venu me voir, oh merci pour tout, oh Maître… Je vis deux larmes couler, je les essuyai avec mes doigts en disant :

- Courage Raoul, tu es un bon garçon !

Nous quittâmes alors la pièce, revenus au bureau de directeur, celui-ci nous dit !

- J’ai peur que Raoul ne se remette pas complètement, il risque de boiter après…

- J’en ai peur aussi, mais nous lui trouverons un travail adapté à son état.

Je directeur dit :

- Aurélien repart avec vous Monsieur, voulez-vous des chaînes ?

- Des chaînes ? Aurélien, j’aurais besoin de t’enchaîner, ou je te fais confiance ?

- Maître, je vous promets de ne pas me sauver, je suis trop fier d’être à vous…

- D’accord donc pas de chaîne mais j’aimerais pour lui une tenue plus décente, un short ou pantalon et quelque chose sur le dos !

Le directeur donna des ordres, nous réglâmes les formalités financières, et nous repartîmes au Château, Aurélien était avec Yves et moi dans le cabriolet, je lui expliquai rapidement la situation passée et présente du Domaine, et ce que j’attendais de lui, monter une infirmerie au Château, et suivre les malades, pour que mes esclaves aient une meilleure santé…

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