mercredi 23 mars 2011

Le Domaine de Saint Christophe 58 – "Les Ormes"

La grande voiture quitta St Christophe assez tôt le matin pour "Les Ormes", à l'intérieur il y avait Julien, Stéphane, Yves et moi. Thomas qui remontait pour la première fois à cheval cavalcadait à coté, avec aussi Éric. Julien avait fait connaissance avec Stéphane, et nous discutâmes pendant le trajet de la fin des vendanges et de St Pierre. Stéphane écoutait avec intérêt, posait poliment quelques questions, Yves par respect se taisait.

Au réveil j'ai un peu regretté d'avoir fouetté Yves assez sévèrement la veille, je lui fis prendre la position du fessé sur mes genoux et j'appliquai doucement un baume calmant avec de longues caresses sur ses belles fesses zébrées en le sermonnant doucement pour son insolence. Je l'autorisai à porter un caleçon pour que son pantalon ne frotte pas trop durement.

La voiture entra doucement dans la belle propriété, une longue allée bordée d'ormes conduisant à un joli petit château, un peu dans le style de St Pierre, un beau jardin d'agrément, devant le château rendait le lieu encore plus accueillant, de part et d'autre derrières des haies, on pouvait voir des champs cultivés avec des esclaves y travaillant. La voiture tourna pour se placer devant le perron, Stéphane paraissait ému, le cocher Jules vint ouvrir la porte de la voiture, se tenant tête baissée. Je descendis, en passant la main dans les cheveux de Jules:

- Et bien tu vois mon garçon, quand tu fais attention tu conduis bien… Il rougit et me remercia.

Stéphane descendit aussi, la porte du château s'ouvrit, un homme en sortit, il eu un grand sourire en voyant Stéphane.

- Ah monsieur Stéphane!

A sa tenue je devinai que c'était le régisseur du domaine, c'était un bel homme fort d'une trentaine d'année. Stéphane alla vers lui, l'homme le serra dans ses bras, puis il se tourna vers moi, il n'osa pas me tendre la main, il se courba:

- Mes respects Monsieur de St Christophe.

Je lui tendis la main, et je serrai la sienne,

- Stéphane tu pourrais faire les présentations!

- Pardon mon cousin, Camille Demoison, le régisseur du domaine.

- Enchanté… Par la porte une femme sortit, elle couru vers Stéphane et l'embrassa chaleureusement, puis elle me salua et nous invita à entrer.

Elle nous fit entrer au salon, les lourds rideaux étaient fermés, elle les tira, nous nous assîmes dans les fauteuils, Yves prit une chaise et attendit pour s'asseoir, le régisseur et sa femme restèrent debout, je leur demandai de s'asseoir aussi et fis un signe à Yves, je fis les présentations de Julien, mon "régisseur principal" et de Yves, mon "secrétaire".

Nous parlâmes de Stéphane et de ce qui avait été décidé avec le notaire, ils étaient au courant du testament, ils se dirent contents pour Stéphane mais je les sentais inquiets sur leur sort. Je parlai alors directement à Camille:

- Camille tu es régisseur ici depuis combien de temps?

- Depuis cinq ans Monsieur.

- Tu gères complètement le domaine?

- Oui Monsieur, surtout depuis la maladie du Maître.

- Ce domaine appartient à Stéphane, mais je dois le remplacer jusqu'à sa majorité à 20 ans, je deviens donc de fait le Maître des Ormes, les méthodes de travail seront les mêmes qu'à St Christophe. C'est mon régisseur général, Julien Lefort qui sera ton chef direct, mais il n'habitera pas ici (j'en avais parlé tôt ce matin avec Julien), je ne vois pas pourquoi je me séparerais de toi, mais je tiens à être obéis.

Camille se leva et se courba:

- A vos ordres Maître!

- Tu n'es pas obligé de m'appeler "Maître", les esclaves le devront ainsi que pour Stéphane bien sûr.

- Je donnerai des ordres précis Monsieur.

- Nous avons toute la journée pour visiter le domaine et décider de comment nous travaillerons. Camille tu donneras des ordres pour qu'on nous serve un repas simple.

Sa femme se leva, c'était une belle femme ils faisaient un beau couple les deux:

- Je m'en occupe Monsieur!

- Parfait Madame, quel est votre prénom?

- Émilienne Monsieur, pour vous servir, voulez-vous boire quelque chose? Un café?

- Un café, oui merci Émilienne.

Nous discutâmes un peu de généralité, de la saison, des récoltes, Camille apportait des réponses précises, il connaissait bien le domaine et le commerce qu'il générait. C'est alors qu'un serviteur, entra après avoir frappé, c'était un jeune mince, pantalon noir ajusté et chemise blanche, il paraissait ému, il portait un plateau avec les cafés, mais, toute son attention portée à ce que les cafés ne renversent pas, il ne vit un pli dans le tapis, se prit les pieds dedans et s'étala par terre dans un vacarme de vaisselle cassée!

- Ah bien bravo Philibert! S'exclama Camille avec colère.

Le pauvre gars, plutôt bien fait se releva confus, il semblait tétanisé, il se mit à genoux tête baissée en tremblant, sa chemise était maculée de café. Je pris la parole:

- Philibert, tu ramasses tout ça, tu retournes à la cuisine pour demander des autres cafés et tu te présenteras ici dans cinq minutes! Et qu'on demande à quelqu'un de venir nettoyer les tapis.

Émilienne sortit, le jeune serveur ramassa vite la vaisselle cassée et fila, Émilienne revint avec une esclave qui se mit à frotter les taches. Je repris:

- Ce mauvais serviteur doit être puni, que proposes-tu Camille?

- Monsieur je suis très en colère contre ce mauvais serviteur, il mérite 25 coups de fouet ce soir!

- Des coups de fouets au sang Camille? Pourquoi ce soir?

- Monsieur, sur les 25 coups quelques-uns au sang pour que la leçon soit bonne, les punitions ont toujours lieu le soir en public ici, avant le coucher.

- Quel âge il a ce garçon? Il est souvent fautif comme aujourd'hui?

- 18 ou 19 ans Monsieur, d'habitude c'est un bon serviteur, mais en plus à votre première venue ici! Il déshonore tout le domaine!

- Mon cousin, ce n'est pas un mauvais garçon, il est serviteur depuis deux ans, mon père ne s'en plaignait pas, c'est dur le fouet pour lui…

- C'est bien Stéphane, il faut réserver le fouet aux fautes très graves, que se soit clair Camille, j'interdis l'utilisation du fouet sans mon autorisation!

- Mais Monsieur si on ne peut plus punir les esclaves, ils ne travailleront plus… J'ai deux fugitifs à punir, je ne doit pas les fouetter?

- Camille, je n'ai pas dit de ne pas punir les esclaves, je le fais à St Christophe, mes esclaves travaillent bien sans avoir le dos déchiré par le fouet! On reparlera des deux fugitif plus tard, leur faute est grave et volontaire, dans le cas de Philibert, c'est une maladresse, il sera puni en conséquence!

Émilienne qui suivait notre discussion prit la parole:

-Monsieur, j'ai entendu dire beaucoup de bien de St Christophe pour le traitement de ses esclaves, ce serait bien d'être moins cruel ici aussi.

- Le traitement des esclaves sera le même ici, merci Émilienne.

On frappa discrètement à la porte, elle s'ouvrit et Philibert entra, il baissait la tête, complètement décomposé, être convoqué par un nouveau maître qu'il ne connaissait pas, après avoir cassé de la vaisselle en s'étalant lamentablement par terre, il allait être sûrement fouetté, peut-être vendu comme un malpropre, aux mines, mais il jeta un coup d'œil à Stéphane qui lui souriait, il a toujours été gentil avec lui Stéphane, mais ce nouveau maître il avait l'air sérieux, il tremblait Philibert et il tomba à genoux.

- Alors Philibert, tu es fier de toi, ne pas regarder où tu mets les pieds, et tomber en cassant tout? Dis-je d'un ton sévère.

Le pauvre Philibert essaya de répondre à ma question, mais ce ne fut que mots incompréhensibles, il tremblait, il paniquait complètement, je ne compris que les mots de pitié et pardon…

- Debout et déculotte-toi mon gars je vais te corriger pour ta faute!

Il se leva doucement me regarda craintivement, il baissa son pantalon, il portait un caleçon déchiré, il l'ôta, il avait changé de chemise, elle était bien blanche, il mit les mains sur la tête, les règles sont partout les mêmes, et baissa la tête, tout honteux. Il était beau garçon, un sexe bien formé, mince mais pas maigre, je ne voyais pas ses fesses mais comme je les avais devinées sous son pantalon serré, je m'attendais au mieux…

- Viens ici vers moi et prends la position sur mes genoux, une bonne fessée te rappellera à l'ordre mon garçon!

Il me regarda avec surprise, Camille aussi, les miens n'étaient pas du tout surpris, une maladresse comme ça, une faute involontaire, à St Christophe c'est la fessée ou le martinet au pire. Philibert se coucha sur mes genoux, il tremblait, il se plaça bien, j'écartai légèrement les jambes, pour que son sexe se place entre, j'avais devant moi de belles fesses, deux bulbes bien ronds, presque la perfection d'un fessier masculin, pourtant j'en avais des beaux avec Yves, Thomas, Tom, Angelo… Les comparaisons devenaient dures, enfin j'étais aux anges, prêt à fesser un jeune homme pas une heure après être arrivé dans ce nouveau domaine!

- Cambre bien tes fesses et écarte un peu les jambes mon garçon!

Ce fut fait aussitôt, ma vision était encore plus belle… J'y posai la main, et le caressai doucement, une peau douce et des fesses fermes musclées, ma main se souleva et elle retomba fermement avec un fort claquement, le fessé fut surpris, il se raidit, mais ma main s'abattit avec une fréquence rapide, en alternant d'une fesse à l'autre. La fessée était forte, bien rythmée, le puni gémissait, tremblait et se raidissait sous les coups. Son beau petit cul pris une belle teinte rose foncé assez vite. J’arrêtai la fessée, je posai ma main sur ses fesses et les caressai doucement, Philibert se détendit, il ne tremblait plus.

- Alors mon garçon, tu feras attention où tu mets les pieds, à l’avenir?

Il ne répondit pas, peut-être par timidité, mais un esclave doit répondre à son maître.

- Puisse que tu ne te donnes pas la peine de répondre, c'est que tu n'as pas été assez fessé!

Et ma main se leva et claqua durement le fessier bien cambré, une avalanche de claque transforma vite ces deux beaux lobes en une surface bien rouge, le punit qui s'était raidi à la reprise s'était maintenant abandonné aux mains de son fesseur, il pleurait, il agrippa ma jambe avec ses mains et j'entendis un 'pitié' d'une voix sanglotante…

- Alors la leçon est comprise mon garçon? Et réponds-moi cette fois-ci!

- Oui… Maître… Pitié… Je ne le referai plus… Pardon…

- Bon c'est bien mon garçon!

Camille avait les yeux fixés sur les fesses du puni, il paraissait très intéressé, les autres aussi, il devait y avoir peu de fessées publiques aux Ormes.

- Alors tu en penses quoi Camille, ça ne vaut pas mieux que de lui déchirer la peau du dos?

- Monsieur, vous fessez durement, c'est une bonne leçon, j'en conviens. Et s'il recommence?

- Et bien là ce sera fessée et martinet! Mais il fera attention, hein Philibert?

- Oui Maître.

- Bon relève-toi, mon garçon, rhabille-toi et retourne au travail!

Il obéit rapidement, il avait encore la figure pleine de larmes, avant de partir il tomba à mes pieds pour les embrasser, je redressai sa tête, lui donna ma main punitive à baiser, il le fit et sur un geste il fit de même à Stéphane qui lui passa la main dans les cheveux gentiment.

Un nouveau café nous fut apporté, il était bon, après avoir échangé quelques mots je demandai à visiter le domaine, j'ordonnai que mes gardes Éric et Thomas nous accompagnent, il était bon qu'ils connaissent ce domaine.

Au rez-de-chaussée il y avait le salon la salle à manger, un couloir menait aux cuisines où on s'activait pour le repas, l'endroit était très propre, une équipe de cuisiniers, des jeunes hommes, travaillaient dur, je vis au mur des sangles, une cravache et un fouet accrochés dissuasivement, la discipline régnait. Derrière le monumental escalier il y avait une porte discrète, je demandai à Camille ce que c'était.

- C'est mon appartement Monsieur, vous voulez le voir?

- Oui je veux tout voir Camille…

Nous y entrâmes, directement dans une cuisine claire assez petite avec une porte ouverte sur l'arrière, à coté il y avait une chambre avec deux grand lits, un logement assez sommaire pour un régisseur mais tout était très propre.

- Émilienne, vous avez des enfants Camille et vous?

- Oui Monsieur, ils sont dehors dans la cour, je les appelle?

Sur mon acquiescement elle fit entrer deux garçons identiques, de parfaits jumeaux d'une dizaine d'années, ils se courbèrent pour me saluer.

- Voici deux bons garçons, félicitation Émilienne et Camille, où vont-ils à l'école?

- Oh Monsieur, je les enseigne moi-même, nous n'avons pas les moyens pour l'école de deux garçons!

- Il faudra qu'ils aillent à l'école Émilienne, je parlerai de son salaire avec ton mari tout à l'heure, il est hors de question que des enfants libres n'aient pas une bonne éducation.

- Merci Monsieur, c'est trop gentil à vous…

- Non Émilienne c'est normal. Mais vous n'êtes pas très au large, qu'y a-t-il dans cette pièce à coté?

- Rien Monsieur, mais le Maître précédent disait que nous étions bien.

- Bon prenez la pour vous, comme chambre pour les garçons…

Ils se confondirent en remerciements, mais je proposai de continuer la visite à l'étage, Camille me précéda dans l'escalier, sont cul parfaitement modelé devant mes yeux me firent monter un désir que je contrôlai difficilement, je l'aurais bien violé sur place…

En haut il y avait plusieurs chambres, Stéphane me fit visiter la sienne, une assez belle chambre, avec un coin bureau et tableau, je demandai à voir son serviteur et son précepteur, ils furent rapidement devant moi, le serviteur un gamin de 15 ans, sourit à Stéphane qui lui ouvrit ses bras et l'embrassa sur les deux joues, le second, le précepteur un gars de 20 ans me salua gravement, il paraissait sérieux et intimidé, Je leur annonçai qu'ils viendraient avec nous à St Christophe, il s'inclinèrent sans un mot.
Nous entrâmes alors dans le bureau de maître, un beau bureau qui donnait sur l'arrière, sur la cour et les quartiers des esclaves, je pus voir de la fenêtre une cour avec deux pieux de punition des locaux communs en au loin les champs.

Camille me montra les différents registres, il y avait plusieurs cahiers reliés, pour les esclaves, les punitions, les transactions commerciales, tout paraissait bien tenu. Je feuilletai le registre des punitions, la dureté des traitements des esclaves était réelle, il y avait à la fin une feuille volante qui attira mon attention, elle me parut bizarre et quand je levai les yeux je découvris un Camille tout rouge de confusion…

Après la visite des autres chambres, nous fîmes un tour complet du domaine à cheval, tout était en ordre, les esclaves travaillaient mais les chefs avaient tous un fouet prêt à cingler le malheureux qui faiblirait, les esclaves étaient terrifiés en nous voyant, je n'avais jamais ce type de réaction à St Christophe, sauf au début de mon retour…

Mais les cultures étaient bonnes, Camille me décrivait tout, il paraissait un peu embarrassé mais il connaissait très bien le domaine, les cultures, en changeant un peu le mode de traitement de esclave, je devrais pouvoir en faire un très bon régisseur, allié à son patron.

En revenant, nous visitâmes le quartier des esclaves de la maison, c'était loin d'être luxueux bien sûr, mais c'était très propre. Dans un coin il y avait une prison, nous y entrâmes, il y avait des cellules, deux étaient occupées, Camille me dit que c'étaient les fugitifs.

- Nous nous occuperons de leur sort cet après-midi!

Il approuva et nous rentrâmes au Château, Émilienne nous dit que le repas était prêt, je demandai alors que mon cocher et mes deux gardes aient aussi un repas aux cuisines, Yves resta avec nous et j'invitai Camille et Émilienne à manger avec nous. Julien qui avait participé à toute la visite, avait aussi posé beaucoup de questions à Camille, il paraissait satisfait le beau Julien.

Pendant le repas j'expliquai le code du domaine d e St Christophe, les droits et devoirs de tous, les punitions applicables, les plus dures seulement avec mon accord, le mariage, pas de punition à mort, pas de vente, les bagnes…

- Oh Monsieur, je comprends maintenant pourquoi St Christophe est si bien vu! S'exclama Émilienne.

- Les esclaves n'y sont pas terrifiés, ils travaillent, ils ne sont pas très malheureux et la production est bonne, je ne demande rien de plus, mais ne pas oublier que chaque faute doit être sanctionnée, et à propos Camille, parle-nous de ces deux fugitifs.

- Maître, ce sont deux jardiniers pour la maison, ce n'étaient pas les plus malheureux, celui qui a 30 ans en est à sa deuxième tentative d'évasion, le plus jeune de 20 ans en est à sa première tentative, ils se sont sauvés avant-hier, le soir mais la police les a retrouvés hier!

- Quelle punition méritent-ils?

- Sous l'ancien Maître le tarif était simple, pour un fugitif, c'est 100 coups de fouet au sang, s'il mourait tant pis, pour le récidiviste, c'était en plus un pied coupé pour lui empêcher toute envie de recommencer!

- Je n'aime pas du tout les mutilations c'est barbare et en plus l'esclave est après diminué, mais on ne condamne jamais un esclave sans l'avoir vu, on les verra donc tout de suite après le repas.

Nous finîmes le repas qui était excellent, je demandai le chef des cuisines, il vint tout confus, craignant avoir commis une faute, je le félicitai et lui demandai de faire de même avec ses cuisiniers, il remercia humblement et sortit. Émilienne quitta la salle après avoir dit qu'elle devait s'occuper de ses enfants.

Je demandai à Stéphane d'aller, avec son serviteur et son précepteur, préparer leur déménagement à St Christophe, et trier ses vêtement et affaires scolaires qu'il devait emporter, il quitta donc la pièce, nous n'étions plus que Camille, Julien, Yves et moi.

- Bon Camille, fais venir les fugitifs maintenant!

- Oui Maître!

J'avais noté qu'il m'appelait Maître maintenant, c'était un peu surprenant, il sortit et revint avec deux gars, les vêtements en loques, l'un avait une vingtaine d'années, plutôt bien fait, le deuxième un grand et fort gaillard d'environ 30 ans.

- Déshabillez vous et mains sur la tête, sales fugitifs!

Mon ton n'admettait aucune réplique, en quelques secondes ils furent nus, les mains sur la tête, les jambes un peu écartées. J'en fis le tour, le plus jeune avant une peu blanche non marquée, il n'était pas maigre, d'ailleurs je m'étais rendu compte que les esclaves d'ici étaient nourris correctement, le plus âgé avait le dos bien zébré d'une ancienne flagellation, pour sa première fuite…

- Alors vous vouliez aller où mauvais esclaves?

Ils ne répondirent pas, le jeune se mit à trembler, il baissait la tête n'osant pas nous regarder, le grand lui restait fermé.

- Camille tu as bien une cravache par là?

- Un nerf de bœuf ça ira Maître?

- Bien sûr, ça va les rendre bavard!

Il apporta le nerf de bœuf, une tige de cuir épaisse, qui à pleine force serait un instrument redoutable… Je passai derrière mes deux fugitifs, leur caressant les fesses avec le dur cuir du nerf de bœuf, le jeune trembla encore plus…

- Mains sur les genoux, jambes écartées, fesses bien cambrées!

Mes deux gars obéirent immédiatement, j'eus alors un beau spectacle de deux fessiers offerts, je voyais leur cul, une belle rosette bien rose pour le jeune, un endroit plus poilu pour le grand, un bon coup de nerf de bœuf en travers des fesses les fit gémir, le jeune plus que l'autre, je m'attaquai au jeune, en lui donnant deux coups supplémentaires, je modérais la force des coups, avec cet instrument redoutable, mais de belles zébrures sans sang apparurent.

- Alors mon garçon pourquoi tu t'es sauvé?

- Maître pardon… Pitié... J'ai eu peur d'être vendu comme le reste du domaine, le Maître est mort et le jeune Maître Stéphane a été emporté… On a dit qu'on serait tous envoyés aux mines… J'ai eu peur Maître…

- Tu as eu tort de fuir mon garçon, tu seras puni en conséquence!

Je m'approchai du grand, je cinglai aussi ses fesses, plus fort qu'avec le jeune, trois fois, il gémit.

- Et toi le récidiviste?

- Maître il vous l'a dit, je ne peux pas dire plus…

- Tu l'as entrainé?

- Je lui ai proposé à ce petit con, mais c'est une poule mouillée, il a tout fait foiré ce con!

Il reçut une dizaine de coups de nerf de bœuf sur les fesses et un dans sa raie qui lui arracha un cri déchirant.

- Je vais t'apprendre le respect insolent!

- Pardon Maître, pardon!

- Bon debout les deux, mains sur la tête!

Je m'assis en face d'eux, ils n'en menaient pas large…

- Vous connaissez le tarif du domaine, 100 coups de fouet à chacun et un pied coupé au récidiviste. Alors le grand je te laisse le choix quel pied on te coupe le droit ou le gauche, la mutilation se fait à vif sur un billot, Camille?

- Oui Maître, au dessus de la cheville…

Le grand blêmit, il tomba à genoux terrifié.

- Pas ça Maître, pas ça… Pitié Maître…

- Tu savais bien à quoi tu t'exposais idiot!

- Oui Maître mais pitié… Pas un pied…

- Bon j'en ai assez de vos jérémiades, vous recevrez chacun 100 coups de strap, en public tout à l'heure, et toi le récidiviste tu seras envoyé dans un des deux bagnes de St Christophe où tu apprendras la discipline, avec tes deux pieds!

- Maître la strap c'est ce fouet avec une large courroie de cuir? Demanda Camille.

- Oui Camille c'est ce que j'utilise, pour les bonnes punitions, c'est douloureux mais ça a moins de conséquences sur la vie de l'esclave, d'ailleurs j'ai demandé à mes gardes d'en apporter une, Yves va demander à Éric de venir avec!

Yves sortit, je demandai au deux punis de se mettre au piquet devant un mur à genoux les mains sur la tête, j'eus en face de moi leur deux culs celui du grand plus zébré, en regardant le cul du jeune j'eus une montée de sève…

Yves revint avec Éric qui avait les mains vides et qui était pour le moins confus.

- Éric où est la strap, j'ai bien dit à Alex que tu devais en apporter une, non?

- Maître… Il me l'a bien dit… Mais j'ai oublié… Pardon Maître! Il dit ça tête baissée.

- Incapable, c'est malin on en avait besoin maintenant, je vais t'apprendre à oublier mes ordres, ce soir, cette strap oubliée, elle va servir sur tes fesses, tu n'es pas prêt de l'oublier! Maintenant file!

Éric était devenu tout rouge, il me lança un regard désespéré et il quitta la pièce.

- Bon Camille, la punition de ces deux vauriens n'est que partie remise, en attendant, qu'ils soient mis au pilori, nus, dans la cour pendant la journée et au cachot la nuit! Yves et Julien, vous allez chercher le registre des esclaves, je veux connaitre le nombre exact d'esclaves de ce domaine et enregistrez-y les mouvements annoncés!

- Bien Maître!

- Bien Camille conduis ces deux crapules au pilori et tu monteras après au bureau là haut, je voudrais m'entretenir en privé avec toi…