Ce jour je devais signer l’acte de vente du Domaine de St Pierre, chez le notaire en fin de matinée, puis déjeuner dans un restaurant avec le jeune Maître de St Pierre, ensuite j’irais au Domaine même en prendre possession en quelque sorte.
C’est donc accompagné d’Alex, de Thomas et d’Yves que je me rendis en ville, ils s’étaient tous bien habillés à ma demande, cela faisait une fière équipe. Avant de partir, j’avais convoqué tous les chefs du Château pour les mettre au courant et leur dire qu’ils auraient sûrement l’occasion d’aller à St Pierre.
Les formalités de vente se firent sans problèmes, l’acte bien détaillé, décrivait la propriété, ses champs, bois, forêts, constructions et enfin ses meubles dont 517 esclaves. Au cours du repas, offert par mon vendeur, il eut lieu dans un très bon restaurant, nous avons beaucoup parlé du Domaine de St Pierre, mon hôte y était allé avant la vente, pour faire ses adieux. Il me parla des régisseurs, de l’organisation du Domaine, et de Xavier, un cas un peu à part, esclave et régisseur du Château et du principal village.
Après moult remerciements pour le repas, je quittai mon hôte qui reprenait le train pour la capitale l’après midi même et retrouvai mes trois accompagnateurs qui avaient mangé dans une salle spéciale du restaurant, ils me remercièrent pour le bon repas qu’ils avaient eu, j’avais demandé en effet en arrivant qu’ils fussent correctement nourris. Je donnai donc à Yves quelques pièces, une somme non négligeable, qu’il alla donner au cuisinier, il revint souriant me transmettant les humbles remerciements du cuisinier.
J’eus un peu d’émotion en franchissant la limite du Domaine de St Pierre, nous longeâmes des champs où des esclaves travaillaient, des hommes principalement tous en tunique, courbés pour leur travail de la terre. Nous arrivâmes au Château, un esclave accourut pour m’aider à descendre de cheval, il mit un genou à terre baissant fortement la tête devant moi, c’était un jeune esclave, sa tunique blanche était propre, je lui pris un bras pour le relever, lui disant doucement :
- Pas à genoux mon garçon, reste debout devant ton Maître!
Xavier m’accueillit en bas du perron avec deux autres esclaves, ils s’agenouillèrent tous les trois tête baissée.
- Ah non, pas à genoux, debout les garçons, mes esclaves se mettent à genoux devant moi quand ils demandent pardon, vous n’avez pas de fautes à vous reprocher, j’espère!
- Pardon Maître, nous avons toujours accueilli notre Maître comme ça, quand il revenait d’une absence. Dit Xavier en se relevant.
- Il n’y a pas de mal Xavier! Présente-moi les garçons du Château!
Xavier était habillé normalement comme un régisseur, les deux jeunes gars étaient en tunique blanche, courte, ils me regardaient humblement on sentait chez eux et chez Xavier une crainte bien normale, ils m’appartenaient totalement et j’étais un inconnu pour eux.
- Maître ce sont Yvan et Albert, ils étaient les deux serviteurs du Château dédiés au Maître.
Je m’adressai à eux:
- Et vous avez quel age les garçons?
- 18 ans Maître. Dit Yvan
- 19 ans Maître. Dit Albert
Ils étaient tout mignon ces deux là, un peu maigres comme tous, je n’avais pas un réel besoin de deux serviteurs ici mais j’aurais du mal à les renvoyer ailleurs, on verrait plus tard…
Je présentai Yves, Alex et Thomas, ils se serrèrent tous la main, les esclaves de St Pierre furent étonnés des mains tendues, mais ils répondirent avec une amorce de sourire. Je demandai à Xavier d’envoyer un messager pour que les deux régisseurs viennent et de nous faire visiter à tous le Château et ses annexes.
Tout était propre dans le Château, le bureau parfaitement rangé, la chambre du Maître prête, elle était très belle, vaste, une vue superbe, la salle à manger , le salon, la terrasse, tout était parfait, Yves une exclamation devant la vue, je dis:
- Tu vois Yves, c’est beau ici…
Nous visitâmes tous les recoins du Château, les cuisines bien équipées, une petite équipe de cuisiniers tous émus de ma visite, nous allâmes voir aussi les chambres des esclaves, sous les toits, celle de Xavier, pas trop petite impeccable, le dortoir des cuisiniers, des garçons d’écurie, et d’autres. Dans chaque dortoir il y avait un banc au centre, assez large, j’en demandai la raison à Xavier, il me répondit:
- Maître ce sont les bancs de punition pour donner les verges aux esclaves punis!
- On utilise souvent les verges ici?
- Oui Maître c’est le principal moyen de punition des esclaves, après c’est le fouet Maître.
- Tu m’expliqueras ça plus tard Xavier!
On continua la visite dans les moindres recoins, pas loin de la chambre du Maître se trouvait la chambre des deux serviteurs Yvan et Albert, deux paillasses dans une petite pièce, mais ce qui frappait ici comparativement aux autres pièces c’était le désordre, les paillasses pas faites, des objets et effets pas rangés!
- Oh Maître je n’ai pas tout vérifié, pardon Maître! Yvan et Albert à genoux, demandez pardon!
Aussitôt les deux garçons se prosternèrent devant moi en gémissant des pardons, je les fis relever, et leur dis:
- Ce n’est pas bien les garçons, vous serez punis mais je veux bien être clément aujourd’hui mais attention, vous serrez fouettés si vous recommencez!
Ils me remercièrent bien humblement, d’une voix douce, je n’avais pas envie de les fouetter aujourd’hui, mais je leur dis de m’attendre au bureau.
Nous parcourûmes encore quelques couloirs et pièces annexes, et nous retournâmes au bureau, les deux garçons étaient à genoux au milieu, tête baissée, je pris Xavier en aparté.
- Quelle aurait été leur punition du temps de l’ancien Maître?
- Les verges Maître sûrement ou même le fouet, le Maître pouvait se mettre en colère, Maître…
- Durement le fouet?
- Au sang Maître, et il aurait pu les renvoyer aux champs, Maître!
- Tu en penses quoi de ses deux là Xavier?
- Moi Maître, ce sont deux bon gars, obéissants et serviables, ils travaillent bien, un bon rappel à l’ordre suffirait Maître, si j’avais vu ça ils auraient reçu les verges, maître 12 ou 24 coups, sur le banc!
- Bien Xavier, mais je vais les corriger comme à St Christophe quand je suis clément, une bonne fessée!
Je m’assis sur une chaise et dis d’une voix ferme :
- Yvan sur mes genoux! Thomas fais-lui bien prendre la position!
Yvan se leva tout honteux, il vint docilement se coucher sur mes genoux, Thomas lui écarta un peu les jambes et le fit se cambrer.
Eh bien voilà depuis pas une heure à St Pierre, et je me retrouvai avec un garçon de 18 ans cul nu, sur mes genoux, et pas le plus laid des garçons!
Sa tunique, de par sa position était déjà à moitié relevée, découvrant une bonne partie de ses fesses, je relevai plus sa tunique, c’était très pratique pour accéder aux fesses d’un esclave, j’eus rapidement une vue superbe sur les fesses d’Yvan, ah le beau garçon! Un peu maigre certes, mais en plus ses jambes écartées, sa petite rondelle exposée à tous les regards, ses couilles bien rondes, son pénis d’une grosseur acceptable, un très bel esclave, je commençais à imaginer des chaudes nuits à St Pierre à l’avenir.
Je posai ma main sur ses fermes fesses, et commençai la correction fermement, sans progression, les coups claquèrent bien, le puni fut surpris, il gémit, bougea un peu, mais ne fit rien pour s’opposer aux coups, ses fesses rosirent puis rougirent vite, il faut dire que mes coups n’étaient pas des caresses, il fallait que cet esclave connaisse la rigueur de son nouveau Maître. Je le fessai une dizaine de minutes, Xavier regardait un peu étonné, le puni, le pauvre Yvan, était effondré sur mes genoux, il commençait à sangloter, il n’y avait pas de différences d’un esclave à l’autre, rares sont ceux qui ne pleurent pas quand je les fesse, la vigueur de mes claques était efficace.
Yvan, les fesses rouges, en pleurs était au centre d’un cercle de spectateurs, Albert était décontenancé en voyant son copain dans cette situation qui serait la sienne sous peu, il était enragé contre lui-même Albert, avec Yvan, ils avaient laissé leur chambre dans l’état se disant que personne n’y verrait rien aujourd’hui, mais ce nouveau Maître, il avait l’air moins dur que le vieux Maître, mais il était sévère aussi, mais cette fessée c’était peut-être moins dur que les verges, auxquelles il avait goutté une fois de plus il y a quelques jours Albert, le Maître allait le voir, il va le prendre pour un mauvais esclave le nouveau Maître, il est bon pour les champs, peut-être même le fouet?
- A genoux Yvan, les mains sur la tête et regarde la correction de ton collègue!
Yvan se releva penaud, des larmes sur les joues, et prit la position demandée. Albert avança tête baissée, tout rouge, tirant un peu sur sa tunique.
- Pas la peine de te cacher, mon garçon je les verrai tes fesses! Sur mes genoux et vite!
Le pauvre Albert se coucha sur mes genoux, je soulevai la tunique et découvris des zébrures roses bien parallèles sur ses fesses.
- Ah, mais on a affaire à un indiscipliné, je vois! Xavier il a reçu les verges c’est ça?
- Oui Maître, je lui ai donné les verges, il avait été impoli avec le jeune Maître!
- C’était quand?
- Il y a trois… non quatre jours Maître, il a reçu 24 coups sur le banc Maître.
- Et tu en mériterais encore 24 aujourd’hui! Tu es très désobéissant Albert, si tu continues je ne pourrai pas te garder à mon service, sois sage, laisse-moi une chance de mieux te connaître!
- Maître pardon, je vous servirai bien Maître, je vous le promets Maître! Il ajusta sa position comme il avait vu avant, il présenta bien son cul, juste un peu plus poilu qu’Yvan, mais encore une fois un superbe garçon.
- On peut le croire Xavier?
- Maître, il est rarement puni, deux fois aussi rapidement ce n’est jamais arrivé, ce n’est pas un mauvais garçon Maître.
- Bon je vais te fesser mon garçon et que je n’entende plus parler de toi à l’avenir!
Je claquai durement ses fesses, il grognait un peu à chaque coup, mais il ne bougea pas très soumis, ses fesses rougirent bien, comme Yvan c’était vraiment un plaisir de le fesser. A plus de cinq minutes il commença à pleurer, je continuai pendant dix bonnes minutes, je lui ordonnai de se lever, il pleurait beaucoup.
- C’est malin de pleurer comme un gamin, sois donc plus raisonnable, à genoux à coté d’Yvan.!
Ils étaient les deux, à genoux, honteux, devant tout ce monde, je leur dis:
- Bon relevez vous les garçons vous êtes pardonnés, et soyez de bons serviteurs! Ils se relevèrent et restèrent debout tête baissée, Alex se pencha vers eux et leur dit quelque chose à l’oreille, ils s’avancèrent se mirent à genoux et chacun embrassa ma main en me remerciant, je leur caressai les cheveux et les embrassai sur le front en disant:
- Par ce baiser je vous accueille comme esclave à St Christophe ou à St Pierre! Je les serrai un peu dans mes bras et les laissai, j’allai vers Xavier, je l’embrassai aussi sur le front il dit un peu troublé:
- Merci Maître.
On frappa à la porte du bureau, les deux régisseurs étaient là, je les fis entrer, c’était deux hommes de moins de 30 ans, assez beaux, un blond et un brun, ils étaient mieux habillés que la première fois que je les avais vus, il avaient fait un effort le jour où ils changeaient de patron, voire de Maître.
Je demandai aux deux serviteurs de sortir et de nous apporter des rafraîchissements, il faisait chaud ce jour là, ils quittèrent la pièce en me saluant. Je demandai à tous de s’asseoir, Xavier hésita, me regardant, je lui montrai le siège, il s’assit.
Je fis les présentations de mes trois adjoints et demandai aux deux régisseurs de se présenter, le premier à parler fut le blond :
- Je suis Paul le régisseur de St Alban Maître, j’ai 29 ans, je suis depuis deux ans au Domaine Maître.
Le brun dit alors:
- Gabriel, régisseur de Broc, j’ai 31 ans et je suis régisseur ici depuis six ans Maître.
- Merci Messieurs pour votre présentation, en tant que régisseurs vous n’avez pas à m’appeler ‘Maître’, seuls les esclaves ont ce devoir, appelez-moi ‘Monsieur’!
Ils acquiescèrent, ils ne semblaient pas à l’aise, je leur dis:
- Je vous verrai demain matin individuellement, vous êtes mes employés, on pourra discuter de vos traitements et de vos fonctions. Mais aujourd’hui je voudrais que l’on discute, avec Xavier aussi bien sûr, plus librement des urgences et des problèmes s’il y en a dans tout le Domaine! Je veux vous dire aussi que je veux tous les esclaves de St Pierre dans la cour du Château demain à 11 heures, je ferai un discours à toutes et tous!
- Alors Paul comment va St Alban?
- Maître, oh pardon Monsieur, à St Alban nous allons bientôt faire les vendanges, elles s’annoncent bonnes, pour les cultures c’est moyen, les esclaves sont peu productifs, aujourd’hui, on a pris un voleur il faut le punir, j’ai attendu de vous voir avant de le fouetter, Monsieur.
- Tu as bien fait, il a volé quoi?
- Du pain Monsieur.
- Tu as combien d’esclaves chefs?
- Un qui gère tout sauf les vignerons, il a deux sous chefs un j’ai un chef pour les vignerons, Monsieur.
- Tu en es satisfait?
- Oui Maître… Monsieur…
- C’est tout pour St Alban?
- Oui Monsieur!
- Merci Paul, et Gabriel, Broc est le village le plus proche de St Marc, de l’autre coté du mur? Il y a quelque chose d’urgent?
- Monsieur, c’est calme à Broc, comme Paul je dirais que les esclaves ne sont pas productifs, même en les punissant, on n’arrive pas à grand-chose Maître!
- Quelles sont les punitions?
- Les verges Monsieur pour les punitions au quotidien, le fouet pour les fautes graves!
- Le fouet au sang?
- Oui Maître… Monsieur
- Et à St Pierre Xavier?
Il se leva pour parler, respectueux, je dis:
- Xavier, reste assis, fais comme les autres, parle assis!
Il s’assit ‘Bien Maître’ et reprit:
- Maître, à St Pierre c’est pareil, le fouet ne résout rien, les esclaves sont épuisés, pardon Maître j’ai parlé trop franchement…
- Non Xavier, parle, tu n’as pas tort en plus! Des problèmes particuliers à régler à St Pierre?
- Non Maître, vous avez vu le Château, je regrette que vous ayez eu à punir les deux serviteurs Maître je suis fautif, je vous demande pardon Maître, je sais que je mérite aussi une punition Maître! Il baissa la tête.
- Non Xavier, si je voulais te punir je l’aurais fait, demande à Yves, Thomas et Alex, quand il faut punir, je punis!
Yves fit oui de la tête, Thomas rougit, je repris la parole:
- Donc rien de spécial à St Pierre?
- Maître, je ne sais pas si je dois, mais je suis… ennuyé pour deux de mes gars… Maître… Les mots se bloquèrent dans sa bouche.
- Vas-y Xavier, n’aie pas peur, tu ne risques rien!
- Maître, il y a plus d’une semaine, la veille de la mort du Maître, deux esclave de St Pierre ont été durement fouettés et ont été envoyés aux mines de sel, Maître…
Je frémis, les mines de sel c’était une horreur, c’était la mort en quelques mois, jamais un esclave de St Christophe n’y avait été envoyé, même par mon père.
- Mais pour quel crime? Explique-moi Xavier!
- Maître, ils… Ils ont eu une attitude criminelle pour le Maître…
- Oui mais quoi?
- Ils ont couché ensemble Monsieur! Dit Paul.
Je compris alors la situation, l’homosexualité entre esclaves était souvent un crime dans les domaines, pas à St Christophe bien sûr. Je regardai Xavier dans les yeux et dis:
- Xavier, donne-moi tous les détails!
- Maître, c’était deux gars du village de St Pierre, deux bons paysans, ils travaillaient bien, je savais qu’il y avait quelque chose entre eux deux, Maître… Je n’avais rien dit au Maître, j’avais trop peur pour eux, je leur avais dit d’arrêter. Un soir le Maître lui-même est entré dans leur chambre à St Pierre, il les a surpris nus dans le lit, enlacés, il les a frappés avec sa canne et les a faits arrêter. Le lendemain ils ont été fouettés au sang, 80 coups, à la fin ils étaient évanouis, et ils ont été envoyés aux mines de sel, Maître… Et le soir même le Maître est mort…
- Ils ont été dénoncés au Maître?
- Sûrement Maître mais je ne sais pas qui…
- Bon Xavier, merci de ton témoignage, j’ai déjà rencontré un des patrons des mines de sel, je ne l’aime pas particulièrement, mais je vais le contacter, dès aujourd’hui, normalement ils gardent les esclaves une quinzaine de jours, surtout quand ils ont été fouettés, qu’ils ne soient pas en trop mauvaise forme en arrivant aux mines.
- Oh Maître vous croyez?
- On va essayer Xavier, ne nous réjouissons pas trop vite!
Je vis sur le bureau du papier à en-tête de St Pierre, je pris une feuille, je dis à Yves de venir, il avait toujours, en bon secrétaire, une serviette avec du papier et même un tampon de St Christophe.
Nous rédigeâmes ensemble une lettre demandant à récupérer les deux esclaves suite à l’unification des deux domaines, le tout signé de ma main, avec le tampon de St Pierre et de St Christophe, pour impressionner les bureaucrates des mines. Xavier me donna le nom des deux gars, Simon et Justin. J’envoyai alors Yves et Thomas là où se situaient l’administration et les cachots des mines avec en plus quelques instructions.
- Bon messieurs reprenons notre discussion, je vous demande de réduire les punitions des esclaves, et je vous interdis de fouetter un esclave au sang sans mon autorisation, d’autre part vous apprendrez demain quand je ferai un discours à tous les esclaves de St Pierre, les différentes règles de St Christophe, je vous verrai demain matin avant 11 heures, et il faut mieux nourrir les esclaves, cela évitera les vols de pain Paul! Vous savez il y a un an le Domaine de St Christophe était dans le même état, une fois mieux nourris et traités, les esclaves travaillent bien! Mais Paul tu amèneras ton voleur et son chef, je le punirai moi-même, à ma façon, il sera corrigé mais il pourra travailler vite, pas de fouet!
Gabriel dit:
- Maître, pouvons nous donner les verges aux esclaves récalcitrants?
- Oui si l’esclave l’a réellement mérité, mais m’abusez pas des punitions, un nouveau Maître se doit d’être clément, mais si ça ne marche pas, ce qui m’étonnerait, nous serons plus sévères, vous êtes personnellement tous trois responsable des esclaves sous vos ordres, à St Christophe, il n’y a pas eu de morts sous la punition depuis longtemps, et le Domaine tourne, ce qui n’empêche pas chaque faute d’être punie! Donc je ne veux pas de morts à St Pierre à partir de maintenant!
Ils écoutèrent mes ordres et commentaires sans réactions, seul Xavier acquiesçait de la tête, je commençais à le trouver bien ce Xavier… Je fis part de mon étonnement qu’il n’y ait aucun registre des esclaves, encore moins des punitions.
Après quelques instructions je décidais de repartir, je leur dis que je reviendrais le lendemain vers 9 heures, je repris mon cheval et pris le départ avec Alex, les deux régisseurs me saluèrent, Xavier se courba, et embrassa ma main.
Je décidai de passer par le plateau de Gault, une petite partie du plateau se prolongeait sur St Pierre, comme il n’y avait pas de mur sur le plateau, c’était le chemin le plus court. Sur le territoire de St Pierre, j’aperçus un troupeau de moutons mais pas de berger, arrivé à la limite des deux domaines, la végétation était plus dense, seul un sentier permettait le passage. Une fois sur St Christophe, la végétation s’éclaircissait, les moutons mangeant tout.
Je vis un troupeau de moutons, et un homme qui courrait comme pour fuir, il se cacha derrière un buisson. J’envoyai Alex chercher ce fuyard, il partit au galop et ramena vite l’homme qui se laissa capturer. Il me l’amena, au bout d’une corde. Arrivé vers moi le garçon se jeta à genoux se prosternant. Je reconnu un de mes bergers, je cherchai son nom, je l’avais vu il y avait quelques temps.
- Eh bien Léon, qu’est-ce qu’il se passe, tu as peur de moi?
Le berger Léon tremblait, à genoux, il bredouilla:
- Maître… Pardon… Le chef de St Pierre… Il vous a dit… Maître pas le fouet… Pas comme sur Jacquot… Maître on n’a pas fait de mal… Maître pitié… Pas le fouet…
Je ne comprenais rien à sa terreur, je descendis de cheval, allai vers lui, je le relevai, et le prenant contre moi, je dis:
- Je ne comprends rien Léon, dis moi de quoi tu as peur, je ne suis pas venu te fouetter je passe par là c’est tout, c’est qui Jacquot?
- Maître, c’est un berger de l’autre domaine, de Broc, on se voit de temps en temps, il est bien, on parle des moutons, de tout mais pas longtemps Maître, on faisait rien de mal. L’autre jour, on discutait depuis deux minutes, juste sur la limite des domaines, et son chef est arrivé, il l’a disputé durement, il l’a envoyé chercher une baguette sur un arbre, Jacquot est revenu avec une branche d’arbre épaisse, il tremblait Maître, il l’a donnée à son chef, il demandait pardon…
- Et tu es resté là à regarder?
- Maître le chef il m’avait dit de rester là et qu’il dirait tout à vous ou à mon chef et que je serais fouetté aussi…
- Je n’ai rien entendu, mais ce n’est pas interdit de discuter… Continue mon garçon…
Plus rassuré et plus confiant après mes paroles dites doucement, il continua son récit:
- Oh Maître, c’était terrible, il lui a fait enlever sa tunique, et il l’a fait coucher sur un tronc, il avait les fesses en l’air, il demandait pitié, mais le chef lui a annoncé 50 coups de verge Maître, il s’est éloigné Maître et il a frappé fort sur les fesses, ça a sifflé et cinglé Maître! Jacquot il a crié, il a eu une marque blanche sur ses fesses, elle est devenue tout de suite rouge, mais le chef il a continué toujours aussi dur Maître, le pauvre Jacquot il criait, ses fesses elles étaient toutes rouges, pleines de traces, oh Maître il devait avoir mal mais le chef il continuait il a donné les 50 coups sans arrêt sans s’occuper les cris de Jacquot. A La fin Jacquot il était à moitié évanoui, il pleurait, il a eu du mal à se redresser, et le chef il a envoyé la baguette au milieu des moutons, ça a été la panique, ils courraient partout, et le chef il a rigolé un grand coup en disant ‘aller chien, cours après tes moutons, et ne t’avise pas à en perdre un!’ Oh Maître le chef il est parti en riant et le pauvre Jacquot, il boitait tout nu pour regrouper ses moutons, je j’ai aidé pour rabattre tous ceux qui étaient venus par là. Et depuis je n’ai plus vu Jacquot et j’ai eu peur de vous… Mais Maître… J’ai fait quelque chose de mal?
- Non Léon, tu n’as rien fait, je n’ai pas de raisons de te fouetter, tu sais depuis aujourd’hui je suis le Maître de St Pierre aussi, demain je verrai ton Jacquot et vous pourrez discuter ensemble, à l’avenir, mais si votre travail reste bien fait!
- Maître quand on discute entre bergers on garde un œil sur les moutons, et s’il y a un problème on arrête tout de suite!
- Je sais petit Léon, vous travaillez bien les bergers, je suis content de vous et je vous aime bien, alors il ne faut pas recommencer à avoir peur de moi!
Je le serrai dans mes bras et comme il était un assez beau garçon je lui fis un bisou sur les deux joues, il rougit, je lui donnai une petite claque sur les fesses et je lui dis de retourner au travail.
Je remontai en selle et repris avec Alex le chemin du Château. Arrivé à mes appartements je retrouvai Tom, il me servit à boire et je le voyais bouillant d’impatience d’avoir des informations sur ma journée, mais il n’osait pas me déranger. Je le pris par le bras, le fis s’asseoir sur mes genoux, je l’embrassai en prenant sa bouche, il se serra contre moi, et je lui racontai ma journée, il m’écouta sagement exprimant sa surprise par moments, j’en étais arrivé à la fin, au berger fouetté, quand on entendit des chevaux arriver, Tom alla voir à la fenêtre et me dit, avec un sourire:
- Maître, c’est Yves et Thomas, ils ont chacun un esclave couché sur leur cheval!
Ils avaient donc réussi, c’était bien, je descendis au poste de garde, Alex était là, les deux esclaves de St Pierre étaient debout tête baissée, ils semblaient chancelants et hébétés. Ils avaient seulement un pagne sur les hanches, je passai derrière eux, je vis leurs dos labourés par le fouet, ils avaient visiblement peur de moi, je leur dis:
- Vous ne risquez plus rien ici Simon et Justin, vous êtes à St Christophe, on va vous soigner sans tarder, Alex emmène-les à l’infirmerie, tu expliqueras leur situation à Aurélien remettez vous vite les garçons, je vous verrai demain! Je leur fis un bisou sur le front à tous les deux, les pauvres traités comme ça pour s’être aimés!
Yves et Thomas étaient là, ils attendaient, j’allai vers eux avec le sourire, et les prenant par les épaules, je leur dit:
- Allez venez me raconter! Et nous montâmes aux appartements, ils me racontèrent leur mission, cela avait été un peu compliqué, il avait fallu l’avis de plusieurs chefs, mais la lettre pleine de tampons avait fait son office en impressionnant tout le monde.
Yves souligna qu’il était temps, les deux esclaves allaient être transférés aux mines sous peu, il avait préféré les ramener sans attendre. Je lui répondis qu’il avait bien fait. Je les remerciai chaudement, ils avaient fait du bon boulot, en plus Yves et Thomas, mignons comme tout avec le sourire, je les embrassai, les félicitai officiellement, une punition en moins c’était toujours bon à prendre pour eux.
- Bon demain la journée sera bien remplie, Yves nous irons tous à St Pierre, j’espère que Jojo sera prêt, demande à Aurélien et à Angelo de venir aussi!
Et me tournant vers Tom qui dans son coin semblait un peu triste:
- Et toi petit Tom, tu viendras aussi, ça te sortira, tu monteras dans un chariot!
- Oh merci Maître!
Je passai une excellente nuit avec Yves, c’est vrai que j’avais envie des trois dans mon lit mais un bon câlin avec Yves était plus sage il fallait se lever tôt le lendemain, il se donna à moi passionnément, je le pris et jouis en lui avec puissance, et il jouit lui aussi sous mes caresses, comment ne pas remercier un aussi bon esclave?
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This is a good tip especially to those new to the blogosphere.
RépondreSupprimerBrief but very accurate info… Thanks for sharing this
one. A must read article!
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