Après la punition du cruel Pierre, je me rendis vers la fenêtre pour voir la cour, de nombreux esclaves s’y trouvaient, ils s’alignaient parfaitement sous les ordres de leurs chefs qui se servaient de cravaches…
Yves et Thomas entrèrent dans la pièce, ils vinrent vers moi, Yves dit:
- Maître nous avons compté plusieurs fois les esclaves de St Alban, nous n’en trouvons que 174 avec Nico et pas 177!
Je me tournai vers Paul:
- Paul où sont les trois esclaves manquant?
- Monsieur je ne sais pas peut-être au cachot…
- Et il est où ce cachot? J’avais parlé très durement.
- A St Alban Maître, sous ma maison…
- Donne m’en les clefs!
- Je ne les ai pas Maître, c’est Nico qui les a…
Tu es un régisseur qui ne régit rien, incapable! Alex va chercher les clefs vers Nico, tu as carte blanche pour qu’il te les donne!
Alex revint peu après avec des clefs, il me les remit.
- Merci Alex ça a été dur à obtenir?
- Il est nu au pilori Maître j’ai pris les clefs dans ses vêtements, il m’a injurié, je lui ai donné des coups avec une baguette qui était là ça l’a calmé Maître!
- C’est bien Alex, tu vas partir à St Alban avec Arnaud et Mathias, emmène un esclave de St Alban pour te guider et va voir qui il y a dans ces cachots puisque je ne peux pas le savoir autrement!
- Paul baissait la tête, il avait honte d’être ridicule!
Il était 10h30, il me restait une demi heure avant de parler aux esclaves, je me fis servir au salon un café par Yvan et Albert qui avaient mis une belle tunique toute neuve, ils étaient très mignons tous les deux, en attendant que le café soit fait aux cuisines je leur dis:
- Montrez-moi votre chambre les garçons!
Nous y allâmes la chambre était parfaitement faite propre et rangée, un détail m’étonna je leur demandai:
- Vos deux paillasses se touchent, vous couchez l’un contre l’autre?
Ils baissèrent la tête et rougirent fortement, sans rien dire…
- Vous ne dites rien les garçons, je n’aime pas ça, alors vous avez des relations sexuelles entre vous?
Yvan tomba à genoux:
- Oui Maître, pardon Maître!
Albert s’agenouilla à coté de lui en baissant la tête.
- Et bien vous en faites une tête les garçons, debout et venez vers moi!
Ils vinrent vers moi je les pris dans mes bras, et leur fis un gros baiser à tous les deux.
- Vous vous aimez?
- Oh oui Maître! Dirent-ils d’une seule voix.
- Et Xavier il le sait?
- Oui Maître, il nous a surpris un matin Maître. Dit Yvan.
- Il vous a dit de vous cacher?
- Oui Maître!
- Bon maintenant vous pouvez coucher ensemble vous ne serez pas punis pour ça, mais faites bien votre travail! Aller je vais boire mon café mes garçons, je leur fis un grand sourire.
C’est Albert qui me servit, il tremblait un peu, Yvan apporta des gâteaux, ils étaient mignons comme tout ces deux là!
Yves et Xavier, entrèrent:
- Pardon Maître mais il est 11 heures, tous les esclaves sont là et Alex vient de revenir avec deux esclave en triste état et un presque mort. Ils sont avec Aurélien.
- Allons-y immédiatement!
Aurélien s’était isolé dans une pièce du château, j’y allai, et le trouvai avec Thomas qui l’aidait, trois hommes étaient couchés, très maigres, l’un ne bougeait pas, Aurélien tentait de lui donner à boire, il dit:
- Maître celui là est près de la mort, il me faudrait du bouillon et des biscuits…
Xavier me regarda et sur un signe il fila aux cuisines, Aurélien reprit:
- Maître c’est affreux de faire ça à des gars, ils sont affamés et ont plein de traces de coups, ils seraient mort en quelques jours!
- Essaie de les tirer de là Aurélien, je te fais confiance! Je passai ma main dans ses cheveux, les deux gars conscients me lancèrent un regard désespéré…
Je sortis, Paul était dehors il était dans un coin pensif, je l’appelai d’un ton sec, l’amenai vers les affamés:
- Bravo Monsieur le régisseur! On assassine ouvertement à St Alban! Tu es convoqué demain à 8 heures dans mon bureau à St Christophe! Maintenant sors d’ici.
La réprimande était tellement sèche qu’il pâlit, trembla et quitta la pièce sans un mot!
Je sortis devant les esclaves assemblés, ils étaient tous alignés derrière leur chef, un peu plus de 500 esclaves étaient là devant moi, je descendis à leur niveau, aucun n’osait lever les yeux sur moi, il y avait peu de femmes et encore moins d’enfants, tous étaient maigres, surtout ceux de St Alban, je passais entre eux, certains avaient des traces de coups sur les cuisses, en soulevant leur tunique je découvrais à tout coup des fesses bien zébrées…
Je remontai sur le perron, je vis deux chariots fermés arriver, c’étaient des chariots de St Christophe, ils étaient à l’heure, je vis Tom descendre de l’un d’eux, il vint vers moi, les esclaves regardaient ces chariots avec inquiétude.
Ils avaient tous vu Nico nu dans le pilori, ils étaient surpris, surtout ceux de St Alban, mais tous connaissaient Nico et en avaient peur, que cette terreur fût là exposé comme le dernier des esclaves, ils ne comprenaient pas.
Je montai les quelques marches du perron et commençai mon discours:
- Mes chers esclaves de St Pierre, St Alban et de Broc, je vous ai réunis ici pour vous dire que maintenant vous faites partie du même groupe que les esclaves de St Christophe, et que vous devrez suivre les mêmes règles…
Je fis à peu près le même discours que celui que j’avais fait en arrivant à St Christophe, je leur expliquai les règles de vie, leur droit et devoirs et leur liberté sexuelle, excluant le viol, aussi les droits du mariage. Je leur donnai des exemples de punitions applicables en cas de faute, ils gardaient les yeux baissés. Je leur dis aussi que je ne vendais pas mes esclaves et que je n’avais jamais condamné à mort un esclave à St Christophe!
Je leur dis aussi qu’ils étaient trop maigres, qu’ils seraient mieux nourris à l’avenir. En montrant Nico au pilori je dis:
- Vous avez là l’esclave le plus abject de ce domaine, il a dénoncé, fouetté, affamé et assassiné plusieurs d’entre vous, il va être fouetté et envoyé au bagne de la forêt!
- Mais pour l’instant, comme vous avez certainement tous faim, dirigez vous en ordre vers ces chariots et mangez tout ce que vous voulez!
Jojo qui était vers les chariots les fis découvrir et l’on vit de grosses quantités de pain, des poulets de la charcuterie, des gâteaux et des grosses marmites d’où s’échappait une bonne odeur de pot au feu. Les esclaves ouvrirent de grands yeux, ils n’osèrent pas bouger…
- Oh Maître… Dit Xavier qui était proche de moi.
- Xavier vas les encourager à y aller!
Xavier parla aux chefs et tous se dirigèrent vers le repas inattendu, il y eu très peu de bousculade, tous mangèrent beaucoup, je fis signe aux deux serviteurs mignons d’y aller, ils y coururent.
Je demandai à mes deux régisseurs, à Xavier et à mes accompagnateurs de St Christophe de venir avec moi vers Jojo, je lui avais demandé de garder un peu à manger pour nous, la même chose, et nous pûmes nous restaurer, ils étaient très étonnés de manger avec leur Maître, et il le firent gaiement, seul Paul était très renfrogné il ne dit rien, moi non plus.
Xavier parla plus librement avec Yves, Alex, Tom, les gardes, ils firent tous connaissance, Aurélien et Thomas étant pris vers les malades, je demandai à Jojo de préparer un peu de nourriture pour eux, il leur emporta avec Xavier, je les accompagnai pour avoir des nouvelles.
Aurélien était en train de nourrir le plus affamé, il avait repris connaissance, il était jeune, mais si maigre et des traces de coups, des bleus un peu partout, il avait un regard vide, Aurélien lui donnai une sorte de purée à la petite cuillère comme à un bébé… Il dit:
- Maître si son corps accepte la nourriture il peut survivre, il reste un peu d’espoir, il faut qu’il se batte aussi!
Je mis ma main sur la tête du malade et lui dit:
- Tu vas vivre mon garçon, c’est ton nouveau Maître qui te le demande, tu ne seras plus puni…
Une lueur passa dans son regard, et il avala une bouchée. Les deux autres était assis contre un mur sous la surveillance de Thomas, ils avaient une écuelle devant eux et ils mangeaient tous seuls, ils me regardaient craintifs.
- Vous êtes sauvés les garçons mangez, vous ne risquez plus rien, Nico va aller au bagne!
- Oh Maître… Merci… Dit l’un des deux, l’autre fit un signe de tête en signe d’approbation, je leur fis un bisou à tous les deux ils amorcèrent un sourire, j’ajoutai:
- Vous êtes tous les trois sous ma protection et je reviendrai vous voir en bonne santé, sachez que Nico va être fouetté et envoyé au bagne à cause de ce qu’il vous a fait, vous ne le verrez plus, je vous le promets!
Je sortis dehors je vis Julien en conversation avec Xavier, je m’approchai ils s’interrompirent, Julien prit la parole:
- Monsieur nous parlions de l’espoir des esclaves après votre discours ils n’en reviennent pas il parait.
- Maître ils n’ont jamais été traités comme ça, ils ont beaucoup mangé, beaucoup m’ont dit que ça ne leur jamais été arrivé! Merci pour eux Maître! Dit Xavier avec passion.
- Vous avez raison tous les deux, Julien je peux te voir?
Julien vint vers moi, je m’éloignai un peu, je lui dis:
- Alors Julien que penses-tu de ce domaine?
- Monsieur, c’est un beau domaine où il y a beaucoup de malheureux, mais je pense que vous en ferez un deuxième St Christophe dirigé par un bon Maître sévère.
- Tu me trouve trop sévère Julien?
- Non Monsieur vous êtes sévère et juste, vos esclaves vous adorent, personne ne vous critique à St Christophe, ici j’ai déjà entendu plusieurs critiques de l’ancien Maître!
- Julien tu voudrais être régisseur de ce domaine en remplaçant l’ancien Maître?
- Maître, Monsieur, c’est un grand honneur, je pense qu’appuyé par vous j’arriverai à en faire un beau domaine comme St Christophe, merci beaucoup de votre confiance, je veux bien vous seconder ici… Mais Monsieur et mes autres fonctions?
- Tu garderas tes fonctions sur les routes chemin du grand domaine, plus sur les chefs de St Christophe, avec la direction totale de St Pierre, tu auras à faire.
- Merci Monsieur, il y a du travail ici, mais j’essaierai d’en faire un beau domaine où les esclaves ne vivront pas dans la terreur et qui rapportera sa part de gains pour vous Monsieur.
- Oui Julien mais les gains dans un deuxième temps, pense déjà aux personnes, et regagner leur confiance.
- Oui Monsieur, à vos ordres!
- En plus Julien tu sais ce qui t’arrive quand je ne suis pas content…
- Oui Monsieur mes fesses me piquent en y pensant!
- Bien Julien! Et comme nous étions seuls je lui pris sa bouche, il y répondit avec passion chaudement…
- Bon Julien calmons-nous, il faut punir le sale Nico!
- Oui Monsieur il le mérite bien!
Nous sortîmes sur le perron, après le repas les esclaves étaient de nouveau réunis comme je l’avais fait demander à leurs chefs, ils paraissaient moins tristes, ils avaient bien mangé et ils savaient qu’ils étaient encore ici pour voir punir l’abominable Nico, ce nouveau Maître il avait l’air bien mais ils restaient méfiants… Au moins ils n’avaient plus faim, ils ne se rappelaient plus depuis quand c’était arrivé!
Je m’enquis auprès d’Alex s’il avait une grande strap, et sur son affirmative je pris la parole:
- Mes chers esclaves je pense que vous avez bien profité de ce repas, je vous ai dit que vous ne devriez plus souffrir de la faim, ceci est vrai à l’avenir!
- Mais pour l’instant, je vous annonce que Julien Lefort devient Régisseur Principal de tout le domaine de St Pierre qu’il autorité sur vous tous et sur les trois Régisseurs du Domaine.
Julien s’avança et fit un petit signe de tête. Gabriel avait un air maussade, Paul avait l’air absent, Xavier eu un sourire, cela présageait quelques difficultés pour Julien…
- Je suis désolé en ce premier jour de devoir faire punir sévèrement un esclave Mais Nico mérite la mort pour ses fautes, mais il vivra il va recevoir 200 coups de strap et sera envoyé dans quelques jours au bagne de la forêt où on lui apprendra le respect et la discipline! Alex le puni est devant toi tu peux commencer, Thomas compte les coups!
Depuis plus de deux heures Nico était nu au pilori, le cou et les mains dans un carcan, les pieds écartés lui ouvraient les fesses, toute son intimité était exposée juste devant les esclaves, il était pourtant fort, musclé, un peu gras, il se débattait, et quand les esclaves sont revenu de manger, certains s’étaient approchés et s’étaient moqués de lui, ils lui avaient même envoyé des petits cailloux en visant son cul, certains l’on atteint, les chiens, il les haïssait ces esclaves, l’ancien Maître lui donnait raison à lui Nico, il était fort, mais il n’avait pas compris Nico qu’il avait été vendu comme les autres, comme les chiens, et que son nouveau Maître était bien différent, si jeune et déjà si sévère. 200 coups de quoi? De strap, c’est quoi? Ah mais le garde il tient une grande lanière de cuir épaisse et large, il y a une poignée, c’est ça! 200 coups ça va être dur et le bagne après oh non! Ces chiens vont m’avoir…
Alex s’approcha des fesses du puni, il attendit mon ordre de départ, je lui fis un signe, il souleva la strap et la claqua sur les fesses du puni avec une puissance réelle, le claquement résonna dans la cours, il fut suivi d’un cri non maitrisé de Nico qui ne s’attendait pas à ça! Un murmure vint des esclaves rassemblés ils n’en revenaient pas de voir Nico crier sous le fouet!
Alex fouettait le puni durement, il avait trouvé les affamés dans le cachot, il en voulait à ce sale Nico, il ne modérait pas ses efforts et ses coups étaient violents, les fesses de Nico furent vite rouges, Alex s’attaqua au dos et aux cuisses, à chaque coup Nico criait, j’en étais heureux, il avait fouetté tellement d’esclaves, les deux garçons qui s’aimaient avaient été fouettés au sang à cause de cet individu, il était normal qu’il paye maintenant , et il payait par sa douleur…
La strap volait, et s’abattait sur le puni avec force à chaque coup un cri jaillissait, il ne saignait pas mais la largeur de la strap laissait une marque bien rouge qui devenait violette si un deuxième coup repassait par là!
En plus Alex le fouettait rapidement les 50 premiers coups furent vite donnés, Thomas dit à voix haute :
- 50 Maître!
Alex s’arrêta, je lui fis signe de venir, je lui dis:
- C’est bien Alex, si tu veux on peut te relayer.
- Maître je peux encore donner 50 coups mais après je risque de faiblir, je pense qu’Arnaud pourra me remplacer il est aussi fort que moi!
- Oui tu as raison mais tu parais bien dur avec ce puni, non?
- Oh Maître vous n’avez pas vu les cachots d’où on a retiré les trois malheureux, c’était infect et on a vu une sorte de salle de torture qui donne froid dans le dos, Maître!
- J’irai voir ça, Alex tu reprends dans cinq minutes!
- A vos ordres Maître!
Je parcouru les esclaves du regard, en regardant à ma droite je vis Paul en conversation avec un homme en noir, d’assez belle présentation que je n’avais pas vu auparavant, je ne voyais pas qui cela pouvait être…
Je vis aussi Yves et Tom en grande discussion, je les fis venir:
- De quoi vous parlez les garçons avec autant d’animation?
- Maître, on parlait à propos de Nico pour savoir si ce porc tiendrait les 200 coups! Dit Yves.
- Ce porc?
- Maître c’est comme ça que les esclaves d’ici le surnomme, ils ne s’en privent pas depuis qu’il est au pilori, je crois que vous ne pouviez pas leur faire meilleur cadeau que le fouetter Maître!
- Drôle de cadeau! Et toi Tom tu dis quoi?
- Maître les gens d’ici ils étaient malheureux mais ils sont gentils Maître, j’ai parlé à beaucoup d’entre eux ils avaient un peu peur mais ils parlaient quand même de leur terreur du fouet…
- On reparlera de ça plus tard, gentil Tom, il faut poursuivre la punition…
Sur un signe Alex repris sa place, Thomas était prêt aussi, j’acquiesçai de la tête et la punition reprit, tout aussi durement. A chaque coup la strap claquait, le cuir claquait en mordant la chair, le puni sursautait, cabrait et criait, au début il grognait, son surnom de ‘porc’ lui allait bien, maintenant il criait, la redoutable strap lui incendiait les fesses, le dos et les cuisses, Alex ne perdait pas en force, il fouettait sévèrement avec une belle application, là il s’acharnait sur les fesses, à chaque coup les fesses s’aplatissaient sous la force du coup en vibrant et elles revenaient à leur position avec une marque de plus qui violaçait…
- 100 coups! Dit Thomas.
Alex arrêta, il souffla un peu, il me regarda je lui fis signe de venir, et dis:
- Très bien Alex, le puni doit comprendre ce que c’est d’être fouetté publiquement!
- Merci Maître, je demande à Arnaud de me relayer Maître?
- Oui bien sûr Alex, repose-toi tu l’as bien mérité!
J’élevai la voix:
- Un quart d’heure de pause, vous pouvez vous détendre!
Je vis Yves venir vers moi:
- Maître vous savez qui c’est l’homme en noir qui est vers Paul?
- Non Yves, tu le sais toi?
- Maître il était vendeur de vin dans la boutique où nous allions quand on était en ville! Maintenant il vend le vin d’ici!
- Pourquoi il ne vient pas me voir?
- Il n’ose pas vous déranger, en plus il vient seulement d’arriver, il a peur de vous, Maître!
- Vas le chercher Yves et amène-le au bureau.
J’entrai dans la maison et le bureau, un instant après Yves entra avec le gars, un très beau garçon assez bien habillé, il se tenait tête basse.
- Ah mais oui tu es le gars qui vendait le vin dans la boutique près du marché…
- Oui Maître, j’ai bien reconnu Yves et vous aussi Maître.
- Mais que fais-tu ici? Tu sembles bien connaître Paul?
- Maître j’ai été employé par l’ancien Maître pour être représentant en vins de St Alban.
- Employé?
- Je suis affranchi Maître.
- Assieds-toi et raconte-moi ton histoire, dis-moi ton nom et ton âge, assieds-toi aussi Yves!
- Maître je m’appelle Adrien, j’ai 23 ans. A la boutique quand vous m’avez connu, j’étais esclave, le Maître étais sévère mais pas trop dur, il est mort il y a trois ans, sans héritiers, nous les vendeurs on pensait être revendus au marché on était mort de peur Maître, quand un notaire est venu et nous a annoncé que dans son testament le Maître nous avait tous affranchis, il nous donna à chacun un certificat et nous demanda de quitter la maison.
- Oui je me rappelle que la boutique avait fermé, comment tu t’en es sorti?
- Je suis allé voir les autres marchands de vin, ils avaient tous des esclaves, ils n’on pas voulu de moi, j’ai alors pensé à St Alban et je suis venu voir le Maître de St Pierre, il a été dur mais il m’a pris.
- Et tu fais quoi alors avec le vin?
- Je vais le proposer et le vendre dans la région, aux magasins de vin, aux restaurants, dans les grands domaines, Maître.
- Pourquoi tu m’appelles ‘Maître’ tu n’es pas un de mes esclaves!
- Pardon mais j’ai toujours appelé l’autre maître comme ça.
- Je ne t’y oblige pas, mais tu es payé comment ton nom n’apparait pas dans les comptes?
- Maître quelques sous par bouteille vendue, ça me permet de vivre…
- Tu es déjà venu à St Christophe?
- Oui Maître je vois Jojo votre chef des cuisines.
- Tu disais que l’ancien maître était dur, tu veux dire quoi, tu es un homme libre!
- Il était très dur pour les affaires, Maître, je ne vendais jamais assez!
- Il te réprimandait?
- Oui Maître des fois plus…
- Il te punissait, ce n’est pas si rare pour un employé.
- Il me traitait comme un esclave, je n’ai jamais eu l’autorisation de m’asseoir en sa présence et j’ai reçu les verges quelquefois, Maître.
- Pour moi tu n’es pas un esclave, tu es libre et en cas de faute ou de mauvais résultats tu peux être chassé, ou recevoir une punition corporelle si j’envisage de te garder, mais ce sera avec ton accord mais la question n’est pas d’actualité, si tu n’as pas de clients à voir demain après midi je te convoque à St Christophe pour redéfinir ta fonction qui me parait très utile. D’accord Adrien?
- Demain après-midi, oui Maître, je vois un client en ville le matin.
- Donc à 14h dans mon bureau! Bon il faut finir de punir ce ‘porc’!
Je me levai, Yves et Adrien firent de même, Adrien semblait gêné, il dit:
- Maître…
- Oui Adrien.
- J’ai discuté avec Paul, vous le voyez demain, Maître, vous êtes fâché contre lui…
- Oui, il a couvert les actions de Nico, il a intérêt à bien se défendre sinon je le chasserai!
- Maître, sans lui il n’y aura plus de vin c’est un expert pour le vin!
- Tu t’entends bien avec lui?
- Oui Maître, j’habite dans sa maison on se voit souvent, on parle du travail, du vin, là il est désespéré Maître, il ne mérite pas ça!
- Tu le défends bien Adrien, je n’ai pris aucune décision, j’attends demain matin, tu connaitras ma décision demain après midi!
- Merci Maître, il se courba en deux pour me saluer, je le relevai, lui serrai la main et l’attirai contre moi, il était trop mignon, il se laissa faire, et même plus, il se plaqua contre moi et je le serrai dans mes bras…
- Aller à demain Adrien, et ne te fais pas trop de soucis pour Paul, tout dépend de lui…
- Merci Maître.
- Ne m’appelle plus ‘Maître’ mais ‘Monsieur’ c’est un ordre!
- Bien Monsieur.
Nous sortîmes tous, Arnaud était prêt, bien posté jambes écartées, la lourde strap en main, le puni haletait, il jeta un regard vers moi, un regard de haine! Je dis à voix forte:
- Arnaud, châtie ce porc le plus sévèrement possible, 100 coups d’une seule fois, qu’on en finisse avec ce chien, et qu’il reste exposé ici pendant deux jours, donnez-lui juste à boire de l’eau! Vas-y Arnaud!
Ce fut alors un feu d’artifice de coups, Arnaud le fouetta encore plus durement qu’Alex, j’avais rarement entendu la strap claquer comme ça, les 100 coups arrachèrent des cris puis des hurlements du puni, comme d’autres injustement punis sur cette même place, la chance s’était retournée pour Nico, il hurlait sous les coups, il n’en pouvait plus il aurait aimé mourir mais non il était trop fort…
A la fin des 100 coups, il vagissait comme un bébé, il était amorphe, cassé par les coups, après avoir dit quelques mots d’encouragement aux esclaves présents et après avoir échangé quelques mots avec Xavier et Julien je repris le chemin de St Christophe avec mes accompagnateurs du matin, sauf Aurélien qui passait la nuit à St Pierre pour suivre ses malades, nous sommes rentrés en devisant, personne n’étant attristé par le sort du funeste Nico…
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
nico je l'aurai puni plus longtemps, par moins de coups, 50 d'un coups et 1 semaine à subir 10 coups de l'instrument au choix des esclaves victimes...
RépondreSupprimer