Au Val d’Or une effervescence était palpable, tout le monde sut très vite que l’acheteur venait d’être convaincu de vol, et même si ce Romain n’était pas trop aimé dans les cuisines et au service du restaurant, une crainte de la mise à mort cruelle régnait, c’était la punition normale pour un voleur…
Bertin fit tout préparer pour la punition, tous ses esclaves furent réunis dans la cour par équipes, les cuisiniers, les serveurs, l’esclave chargé du ménage et les quelques esclaves des écuries qui prenaient soins des chevaux des clients, cela faisait un bon nombre d’esclaves, il y avait quelques filles parmi les cuisiniers. Quand je sortis avec Adrien dans la cour ils étaient bien alignés il y avait de beau gosses, ils baissaient tous la tête par respect et peur…
Quand Romain habillé d’un seul caleçon fit son entrée dans la cour poussé par Bertin, il y eu un murmure, et comme je l’ai déjà dit, c’était un bel homme ce Romain, le corps bien dessiné son caleçon moulait son sexe et de belles fesses. Adrien me dit qu’il était très ému, et cette punition à venir, il la redoutait, il n’aimait pas voir un esclave puni durement.
- Tu sais Adrien un maître n’a pas le choix, dans le cas d’un vol aussi important que celui là, le maître doit sévir, et n’oublie pas que tu aurais pu être accusé de vol aussi dans cette affaire ça aurait pu être toi l’auteur du détournement, j’y ai pensé, mais je t’ai fait confiance Adrien et j’ai accusé Romain, avec raison puisse qu’on a retrouvé l’argent et qu’il a avoué!
- Oh Maître! Oh oui vous avez raison j’aurais pu être accusé! Mais vous m’avez fait confiance… Oh merci Maître…
- Je fais confiance quand je sens que je peux le faire, et je connais mes esclaves et les gens qui travaillent pour moi, ne me trahi jamais surtout, et je te rappelle que je ne suis pas ton maître, tu veux encore une fessée pour t’en rappeler?
- Oh non Monsieur, pardon… Mais j’aimerais vous appeler Maître, pour moi vous l’êtes, même si je ne suis pas votre esclave, mais vous m’apportez votre protection…
- Dans ce cas appelle moi Maître en privé mais pas en public, sinon tu seras considéré comme mon esclave!
- Merci Maître!
Son regard reconnaissant me fit presque fondre, j’avais une terrible envie de lui, ce n’était ni le lieu ni le moment! D’ailleurs Bertin prit la parole:
- Mes gens, je vous ai fait venir dans cette cour pour assister à la punition de l’un de vous, Romain. Ce sale chien a profité de ma confiance pour me voler et voler nos fournisseurs! Il mérite largement la mort dans les pires souffrances. Monsieur de St Christophe ici présent et que les serveurs connaissent bien a permis de le démasquer, il est intervenu pour ne pas condamner à mort le voleur, et il a la gentillesse de bien vouloir punir sévèrement maintenant ce sale esclave! Après sa punition Romain remplacera Michel au nettoyage et aux ordures, Michel deviendra serveur!
Un murmure parcouru l’assistance, le jeune esclave Michel, affecté au ménage et aux tâches les plus sales tomba à genoux devant son Maître, un garçon bien mignon qui ferait un joli serveur!
Romain fut amené vers le mur devant les esclaves réunis et attaché aux deux anneaux par les mains avec des liens de cuir, comme les anneaux n’étaient à guère plus de 1,20 mètre le puni était parfaitement courbé pour une bonne punition, une barre de fer avait été placée par terre elle permettrait d’attacher les chevilles du puni, mais avant j’exigeai que son caleçon fût enlevé, et c’est un Romain complètement nu, arqué, les mains au mur, ses belles fesses musclées offertes, ses fesses écartées devant tous ses collègues, quelques poils qui frémissaient au vent cachaient son cul, mais on sentait bien sa peur et sa honte à Romain, il tremblait de tout son corps, il n’avait rien dit depuis qu’il était dans la cour.
Je pris la parole à mon tour:
- Esclaves du Val d’Or, vous avez la chance d’appartenir à Monsieur Bertin, vous êtes bien traités et vous travaillez bien ici, c’est un restaurant où on mange bien et où le service est parfait, je reconnais plusieurs serveurs parmi vous, c’est bien! Mais aujourd’hui c’est votre acheteur Romain qui a volé son maître et ses fournisseurs. Monsieur Bertin m’a demandé si je voulais bien punir cet esclave voleur comme je le ferais à St Christophe, où les esclaves ne sont pas les plus à plaindre! La faute étant très grave, la punition sera dure, mais il ne mourra pas!
Bertin acquiesça en me faisant un sourire de remerciement, je me dirigeai vers la table où étaient posés les instruments sélectionnés, je pris le martinet bien connu aux cuisines, je l’agitai un peu et me mis en position derrière le puni.
- Pitié Maître…
C’était la première parole du puni. Il n’eut pas le loisir d’en dire plus, le martinet siffla et claqua durement ses fesses, il cria et sa peau montra une série de traces rouges parallèles, un autre coup tomba suivit de beaucoup d’autres, le martinet fouettait durement les fesses du puni, ça résonnait bien dans la cour, le puni poussait un cri à chaque coup, j’attaquai le dos, des stries bien nettes apparurent le dos marque toujours bien! Les cuisses eurent droit aussi à une bonne ration, le dos, les fesses et les cuisses furent vite rouges, il faut dire que je le fouettais à un rythme soutenu, les sifflements, les claquements, les cris se succédaient rapidement le puni avait du mal à tenir le coup, il tomba à genoux, il était fesses écartés, les bras tendus vers le haut, le dos et les fesses bien présentées, j’en profitai pour claquer le dos et encore les fesses, il suppliait son maître en hurlant…
J’arrêtai, je voulais passer au ceinturon, mais mon puni à genoux était de plus en plus affalé presque à terre, le corps tendu, rougi par les coups, je demandai donc à Bertin de faire apporter une table pour la mettre sous le puni, qu’il ne puisse plus tomber, ceci fut fait rapidement, Romain reprit une position correcte le dos plat, les fesses tendues, les bras tendus aussi et attachés devant lui, son corps bien fait était bien présenté, j’eus envie de lui je me mis à bander mais ça ne se vit pas. Je pris le ceinturon, un modèle fort, bien épais, j’enroulai une partie du ceinturon avec la boucle autour de ma main et laissai un long bout de cuir comme une longue strap prête à attaquer à nouveau mon puni. L’assistance ne bougeait pas, les esclaves assistaient avec crainte à la punition, mais ceux qui avaient déjà assisté à une flagellation au sang voyaient bien que tout en étant sévère, la punition ne conduirait pas à la mort de l’esclave fautif.
Je fis claquer le ceinturon dans l’air, un terrible son parcouru la cour faisant se figer les esclaves présents, le coup suivant ne fut pas dans le vide mais sur les fesses du puni, un coup fort, puissant qui fit vibrer le puni en mordant ses fesses, il ne s’attendait pas à cette douleur il sursauta et cria fort. Mais ce n’était que le premier coup, une pluie de cuir s’abattit sur tout le corps du puni, ça cinglait, claquait, chaque coup, sur une peau rougie par le martinet, laissait une trace violacée, le puni criait, se cabrait, et le coup suivant tombait!
Après dix bonnes minutes de coups de ceinturon, le puni vagissait sur la table mais il était attaché, il ne pouvait pas bouger, et il ne pouvait pas échapper aux coups, il ne pouvait que subir, il pleurait, lui l’esclave favorisé était fouetté devant tous les esclaves comme personne n’avait jamais été puni dans cette cour…
J’arrêtai la flagellation, je regardai la table aux instruments et avisai la paddle, une belle plaque de bois lourde, avec une poignée, elle était d’habitude pendue dans la cuisine, je la pris et un regard dans le groupes des cuisiniers où des têtes se baissèrent, m’apprit que la paddle rougissait des fesses aux cuisines de temps en temps.
Je pris la paddle et m’approchai du puni, il me vit arriver avec terreur, il ne dit rien, il tremblait fortement et la paddle se souleva et frappa fortement ses fesses, sur des fesses déjà brûlantes, l’effet devait être terrible, je donnai une vingtaine de coups sans relâche en ignorant les hurlements de Romain, quand j’arrêtai le puni ne bougeait plus il râlait doucement, il était conscient. Je fis un petit signe à Bertin qui vint immédiatement.
- Voila Monsieur Bertin, votre voleur a été fouetté, mettez le deux jours au repos enfermé, dans votre cave sans contacts, et il devra rapidement prendre son nouveau travail!
- Monsieur de St Christophe, je vous remercie, quelle punition! Mais vous avez chaud, Monsieur venez vous rafraichir, je vais donner des ordres pour ce sale voleur et je suis à vous…
Nous nous rendîmes avec Adrien dans le bureau de Bertin suivis par celui-ci, et nous avons parlé de la punition, Bertin ne tarissant pas d’éloges sur mon savoir-faire…
- Monsieur Bertin, j’ai beaucoup d’esclaves, je les aime bien mais s’ils sont coupable d’une grave faute je les punis sévèrement comme aujourd’hui, mais je ne les tue pas, heureusement ça n’arrive pas souvent! Mais je n’aurais pas imaginé que vous aviez tant d’esclaves pour votre restaurant!
- Mais il faut beaucoup de cuisiniers et de serveurs et d’autres esclaves dans un restaurant comme celui-ci, mais il est vrai que j’en ai deux de trop actuellement!
- Deux de trop?
- Oui Monsieur, deux esclaves dont j’ai hérité de mon frère qui est décédé il y a peu, ils ont été élevés par lui, je les vendrais bien mais pas sur le marché je ne veux pas qu’ils tombent chez un maître trop cruel! Mais Monsieur je n’y pensais pas mais cela vous intéresserait?
- Pourquoi pas, vous me les présentez, s’il vous plait?
Bertin donna des ordres et on amena rapidement deux garçons tous intimidés, j’avais devant moi deux beaux jeunes hommes d’une vingtaine d’années, assez musclés et à vrai dire très attirants…
- Ils peuvent se déshabiller?
- Bien sûr!
Et sur un signe de sa part ils furent rapidement nus, je vis alors deux beaux mâles en pleine puissance je m’approchai d’eux, leurs sexes étaient bien faits, le dos et les fesses pas marqués par le fouet, leurs dents saines, je les fis se pencher en écartant les fesses, pas de problèmes de ce côté-là, au contraire! Ils avaient l’air bien discipliné, je les imaginai bien en gardes… Ils étaient assez grands, l’un un peu moins.
- Bon ils me paraissent bien ces deux garçons, présentez vous les gars!
- André, 21 ans Maître! Dit le plus grand avec des cheveux châtains.
- Rémi, 22ans Maître! Dit l’autre aux cheveux très noirs, il était en plus très mignon de figure et bien proportionné.
- Bon André et Rémi vous pouvez vous rhabiller! Vous aimeriez être à moi les garçons?
- Oh Maître oui! S’exclama Rémi avec enthousiasme.
- Et toi André?
- Oui Maître…
- Tu as l’air plus hésitant André!
- Pardon Maître, mais…
- Mais quoi?
- Non rien pardon Maître… et il tomba à genoux!
- Dis ce que tu voulais dire, tu as peur de venir à St Christophe?
- Maître… Le fouet… Comme Romain… J’en ai peur…
J’allai devant lui et mis ma main sur sa tête:
- Tu sais André, ce genre de punition est rare à St Christophe, si tu es un bon esclave tu ne risques rien de tel, il faut commettre une faute très grave pour être fouetté comme ça. Mais si tu n’es pas plus intéressé, comme l’est Rémi, je préfère que tu sois vendu sur le marché…
- Oh pardon Maître pardon achetez-moi Maître, je serai un bon esclave!
- C’est bon André, et toi Rémi tu n’as pas peur?
- Non Maître, tout le monde parle en bien de St Christophe, j’aimerais aussi être un bon esclave à vous Maître!
C’était touchant ce beau garçon qui me demande d’être mon esclave, je leur demandai de quitter la salle et m’entendis avec Bertin sur leur prix, il en demanda un prix correct. Les papiers furent vite signés, mais je ne pouvais pas les emmener à St Christophe ce jour, deux gardes viendraient les chercher plus tard…
Je demandai à Bertin de négocier le vin auprès d’Adrien, ils le firent immédiatement, astucieusement Adrien lui dit que le vin était à 1,30 Ecu cette année, Bertin ne marchanda pas, et c’est près de 3000 bouteilles qui furent vendues, à un bon prix!
Nous prîmes congé après encore quelques discussions générales et nous partîmes Adrien et moi, nous nous quittâmes aussitôt, Adrien voulait visiter un client proche et moi je devais aller à la banque. Je serrai la main d’Adrien fortement, il me remercia pour mon aide, son regard était un mélange de respect et d’admiration…
Je passai voir mon banquier, j’avais besoin d’argent liquide pour payer mes régisseurs, je discutai un peu avec lui des affaires économiques, ma situation financière étant très bonne le banquier me raccompagna jusqu’à ma voiture en me saluant respectueusement…
Je fis quelques courses et je demandai à Alfred de me ramener à St Christophe, ils étaient gentils mes deux cochers Alfred et Jules, je ne regrettais pas de les avoir achetés ces deux là! Alfred me sourit et lança ses chevaux.
En roulant vers le Domaine je regardais le paysage quand j’avisai une silhouette connue, Adrien marchait là au bord de la route, je tirai la corde qui ordonnait à Alfred de s’arrêter, Adrien arriva vite, je le fis monter dans la voiture.
- Et bien Adrien tu vas à St Christophe?
- J’allais y passer Maître pour aller à St Alban, c’est un peu plus long mais c’est plus sûr, mon client de ce matin et celui de tout de suite m’ont payé des commandes livrées, et j’ai une certaine somme sur moi.
- C’est bien Adrien, et tant que tu n’as pas de cheval, je te demande de passer par le Château, de venir me voir et pour ta peine tu auras droit à une voiture ou un cavalier pour remonter à St Alban!
- Merci Maître, vous êtes gentil avec moi Maître…
- Je suis gentil avec mes gens qui le méritent, viens à coté de moi Adrien!
Il vint s’asseoir à coté de moi un peu gêné, je mis mes bras autour de son cou, il s’appuya contre moi, me regardant bizarrement, je pris sa bouche il se laissa faire, il répondit à mon baiser, ma main s’introduisit dans sa chemise, caressant sa douce peau, il eut un geste de recul.
- Maître ce n’est pas bien pour Paul!
- Il est fidèle Paul?
- Non Maître, il me dit tout, je sais qu’hier il s’est donné à vous, Maître…
- Et bien et toi tu n’as pas le droit de coucher avec moi?
- Maître je ne l’ai jamais trompé, il est mon homme!
- Et si c’est ton maître qui te le demande?
- J’obéirai Maître!
- C’est dur d’obéir à un tel ordre?
- Oh non Maître pas avec vous!
Et il me serra dans ses bras, je l’embrassai encore, il en redemanda, mais nous étions arrivés au Château, Ben des écuries vint chercher la voiture, et nous entrâmes dans mes appartements, Tom m’accueillit, il n’avait pas de nouvelles à m’apprendre, il prit ma veste délicatement, je lui demandai de nous laisser, et je m’installai avec Adrien sur un canapé. Je posai ma main sur une de ses cuisses, il me regarda tendrement, nos bouches se réunirent pour un ardant baiser, il était clair que nous avions envie l’un de l’autre, je le fis se lever pour regagner ma chambre et surtout mon lit.
Comme avec Paul la veille, nous roulâmes sur le lit avec passion je ne pouvais pas lâcher sa bouche, il embrassait tellement bien, nos deux langues imbriquées, mélangées ne voulaient pas se quitter… Je commençai à le caresser, il fit de même, je l’encourageai, il se baissa vers mon sexe encore dans mon pantalon, il m’interrogea du regard, je débouclai ma ceinture et dégrafai mon pantalon il prit la relève, le déboutonna, sortit mon sexe du caleçon pour l’engloutir avec sa bouche, il était plein de désir mon Adrien, ardant au travail, il me suça divinement, je mis ma main sur son sexe encore enfermé dans son pantalon, il bandait, il était très dur, j’ouvris son pantalon, il me suçait toujours, son sexe tien tendu en sortit, il n’était pas mal pourvu mon Adrien!
Comme le désir montait trop vite en moi, je sortis de sa bouche, il me regarda étonné, je lui souris, il comprit qu’une autre partie de son corps m’intéressait, il se retourna à quatre pattes, jambes écartées, un peu de vaseline sur son orifice qui n’était pas serré, Paul était passé par là, un léger doigtage qui le fis grogner de plaisir, et je fus vite en lui. Je le pénétrai avec douceur, puis avec de plus en plus de rapidité dans mes coups de reins, le plaisir monta vite et j’eus un orgasme fort, je déchargeai plusieurs fois en lui, en même temps que je criai de plaisir, je l’entendis gémir de plaisir, il prit son sexe et éjacula violemment!
Il haletait, j’étais toujours en lui, j’en sortis doucement, je me couchai sur le dos, il s’allongea contre moi:
- Ah Maître…
- Tu aimes l’amour, Adrien…
- Oui Maître mais Paul qu’est-ce qu’il va dire?
- Tu n’es pas obligé de lui dire!
- Oh si Maître!
- Tu lui diras qu’on a fêté tes trois réussites du jour, en particulier chez Bertin!
- Maître comme si vous y étiez pour rien!
- Au passage tu vas avoir une bonne commission, pour ces ventes!
- Oui merci Maître!
Après une bonne douche je regagnai mon bureau avec Adrien, il était encore plus beau rayonnant après l’amour.
- Adrien on calculera ta commission plus tard, à la fin du mois, mais aujourd’hui tu vas toucher ton salaire fixe, je vais aussi payer Paul et Gabriel ce soir, un garde le fera, en te raccompagnant par la même occasion.
- Ce sera mon premier salaire, merci Maître! Et l’argent que je rapporte des clients comme aujourd’hui, je le donnais toujours au maître de St Pierre, je vous le donne à vous maintenant, Maître?
- Oui quand tu passes ici mais si tu reviens à St Pierre donne-le à Julien. Il me le fera parvenir.
- Bien Maître. Et il sortit de son sac une liasse de billets et quelques pièces, une belle somme avec les factures correspondantes.
- Merci Adrien, tu es toujours le bienvenu ici Adrien, si tu as un problème avec un client viens en parler, et si tu passes tu peux toujours aller aux cuisines pour y manger, tu seras bien reçu, je donnerai des ordres à Jojo, comme tu le connais, il n’y aura pas de problèmes.
- Maître, je n’ai jamais entendu des mots comme ça, quand je rapportais de l’argent au vieux maître, il m’injuriait me menaçait toujours du fouet, quelle différence!
- Tu as vu que je n’étais pas tendre aussi, hier tu as été fessé, Paul a reçu le martinet, et je ne parle pas de Romain!
- Maître vous êtes sévère mais je veux vous servir le mieux possible, s’il faut me punir faites-le, mais au moins après vous êtes gentil…
- Adrien, j’ai vu que l’année dernière tout le vin n’a pas été vendu, c’est dommage, je ne t’accuse pas, mais j’aimerais que tu réfléchisses à en vendre plus, en ville ou plus loin, et qu’on en reparle tous les deux dans quelques jours.
- Oui Maître j’ai des idées là-dessus, je mettrai tout ça sur le papier! Mais j’écris mal Maître, j’ai appris par moi-même!
- Pas grave, ce qui compte c’est les idées! Mais si tu as une petite faim tu peux aller voir Jojo, j’ai deux ou trois choses à faire, tu remontes dans une demi-heure!
- Merci beaucoup Maître pour tout…
Nous étions tous les deux debout, je le serrai dans mes bras très fortement, il était touchant le bel Adrien quand il était ému, je n’étais pas mécontent de lui redonner un peu de confiance, il travaillait bien, c’était incompréhensible que le vieux maître le rudoie autant!
Une fois Adrien parti, j’appelai Yves pour qu’il prépare les enveloppes des salaires des trois employés de St Pierre selon ce qui était entendu avec eux et qu’il prenne l’argent d’Adrien… Il avait un petit sourire, Yves…
- Tu es bien souriant Yves…
- Pardon Maître mais comme je vous dis tout, je pensais à vous et Adrien…
- Petit coquin!
- Mon Maître j’ai bien vu qu’il vous plaisait, et comme personne ne vous résiste…
- Mon Yves, tu sais que je ne suis pas fidèle, mais tu restes mon Yves, ce soir tu seras dans mon lit et Adrien dans celui de Paul, alors pas de problèmes!
- Oui Maître c’est pour ça que je souris, je vous aime Maître.
Il s’était rapproché de moi, je le pris dans mes bras et l’embrassai fougueusement, mon bel Yves…
Mais il devait travailler, moi aussi, après un moment j’appelai Tom pour convoquer Thomas.
Thomas entra peu après, suivi de peu d’Adrien qui revenait des cuisines, Thomas se mis aux ordres, au garde-à-vous.
- Thomas tu vas raccompagner Adrien, à St Alban, tu en profiteras pour remettre cette enveloppe à Paul, et en revenant tu passeras à Broc pour donner celle-ci à Gabriel.
- Bien Maître, Monsieur Adrien peut monter sur un cheval avec moi?
- Oui pas de problèmes, je peux monter avec toi… Tu es garde? Dit Adrien
- C’est Thomas, mon garde personnel! Mais il est tard, allez-y la nuit ne va pas tarder!
Ils partirent assez vite, Thomas avec ses enveloppes et Adrien avec la sienne que je venais de lui remettre, il me remercia avec chaleur, je l’embrassai et donnai deux gentilles tapes sur les épaules de Thomas qui me sourit…
Je me préparai à une calme soirée, j’eus la visite d’Angelo qui était monté à St Pierre pour faire l’inventaire des chevaux, il me présenta une feuille où il y avait des bâtons pour compter les chevaux et juments, ici et à St Pierre, c’était parfait, nous avons discuté un peu pour convenir qu’il faudrait quelques chevaux de plus, mon Angelo était de plus en plus beau, je ne pus m’empêcher de le serrer dans mes bras à son départ.
Je pris mon repas, calmement et je m’installai au salon, Yves était là nous discutions de St Pierre, quand on frappa, Yves alla voir, Alex entra il était tout excité:
- Maître, Thomas a été fouetté à Broc!
Thomas entra derrière lui, il était tout rouge, il pleurait, il se prosterna devant moi, je vis des traces de sang sur son pantalon, il prit mes jambes:
- Oh Maître pardon… Pitié… Protégez-moi Maître…
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