Je repris connaissance quelques instants après, j’étais couché dans la boue du chemin, j’avais mal un peu partout mais rien de grave apparemment, lorsque j’ouvris les yeux, je vis le visage d’Yves, anxieux, penché sur moi disant :
- Maître… Mathieu… Revenez Maître…
- Je reviens Yves… Il s’est passé quoi… Ah oui un accident… Tu n’as rien Yves ?
- Non Maître, je n’ai rien je ne sais pas pourquoi, mais comment allez vous mon Maître ?
- Ça a l’air d’aller Yves, aide-moi à me relever »
Il me prit délicatement et je pus me lever, je vis un peu tout tourner, mais en même temps je me remémorai l’accident, je vis à coté d’Yves une tête inconnue, un homme de moins de 30 ans, qui avait l’air inquiet, je le regardai étonné.
- Maître c’est le fermier de la ferme toute proche quand il a entendu l’accident, il est venu ! Dit-Yves.
- C’est bien mon garçon… Mais Yves, Bob et Thomas ils sont où ?
J’entendis aussi les chevaux hennir.
- Bob je ne sais pas où il est, et Thomas il est là inanimé, Maître »
Je repris mes esprits, et allai vers Thomas, je l’auscultai, il était vivant mais sans connaissance. Un de ses bras était plié, sûrement cassé, je n’osai pas le toucher. Je regardai les chevaux, un des deux était couché il hennissait, l’autre encore attaché à la carcasse de la voiture, il avait l’air en forme mais il cherchait à se détacher. Je ne vis aucune trace de Bob, je l’appelai mais aucune réponse ne vint.
Yves était proche de moi, le fermier aussi, je dis à Yves :
- Prends le cheval valide et vas au Château chercher Aurélien et des secours, vite pour Thomas…
Je l’aidai à dételer le cheval, il monta dessus et fila le plus rapidement, brave petit Yves !
Je me tournai vers le fermier :
- Mon gars tu es ici, tu t’appelles comment ?
- Fred Maître, à votre service Maître !
- Merci Fred, viens m’aider avec Thomas !
Thomas toujours couché dans la boue était comme mort, je l’appelai doucement en lui caressant le front, au bout d’un moment il frémit légèrement, et il entrouvrit les yeux, je lui parlai doucement, il ouvrit les yeux complètement et chercha à parler :
- Mmmm…
- Chuuut… Thomas tu as mal ? Essaie de bouger les jambes mon garçon !
- Mal… Au bras… Maître… Il bougea un peu les pieds, il n’avait apparemment rien au dos et aux jambes, il essaya de se relever, mais il eut du mal il retomba.
Je dis au fermier :
- Aide-moi, on va l’emmener chez toi ! La ferme était toute proche. On le prit tous les deux en faisant attention à son bras, je dis à Thomas :
- Dis-nous si on te fait mal !
- Maître, vous ne me faîtes pas trop mal, oh pardon Maître, je cause du dérangement…
- Tais-toi petit Thomas et laisse-toi faire !
On le porta à la ferme, la femme du fermier ouvrit la porte et nous conduisit jusqu’au lit où nous mîmes Thomas. La fermière m’apporta de l’eau chaude et un linge :
- Pour vous laver un peu Maître… Je répondis :
- Pour moi non ma bonne, essaie de laver un peu Thomas, surtout ses plaies ! Il avait des petites plaies aux visages et aux mains, il soufflait légèrement, il devait souffrir de son bras.
Je demandais à Fred de sortir avec moi pour rechercher Bob, il pleuvait toujours, j’étais plein de boue, mais je voulais retrouver Bob. On le chercha sous la voiture, et dans un périmètre autour mais on ne trouva personne, le cheval blessé hennissait toujours je m’approchai de lui, il avait deux jambes cassées, il fallait l’achever. Comme j’avais toujours un pistolet dans la voiture, je cherchai la boite le contenant dans les restes de la voiture, la trouvai, armai le pistolet et tirai dans la tête du cheval pour abréger ses souffrances. Il s’écroula à terre, Fred me regardait respectueusement. Je lui demandai de rentrer, il me devança rapidement pour me faire le chemin et ouvrir les portes.
Lorsque nous rentrâmes dans la ferme, je regardai un peu les lieux, c’était petit mais propre. Fred, sa femme et ses enfants, j’entendis des pleurs de bébé, étaient des fermiers esclaves indépendants, ils dépendaient d’un village, mais avaient une certaine autonomie, je cherchai à développer cette formule, qui donnait de bons résultats. Je demandai à la fermière, qui était une belle fille, comment allait notre blessé, elle me dit qu’il parlait et avait l’air bien, sauf son bras. Je le vis lui disant de patienter en attendant Aurélien.
- Ma brave femme, j’aimerais bien me nettoyer un peu, j’étais trempé, plein de boue; et Fred si tu as des vêtements à me prêter…
- Mais Maître, ce sont des vêtements d’esclave…
- Et alors Fred j’aime mieux des vêtements d’esclave secs et propres que des vêtements de Maître sales et mouillés ! Lui dis-je en souriant.
Sa femme apporta de l’eau chaude, des chiffons, des vêtements de son mari et elle commença à me laver en me déshabillant doucement, j’avais des marques de coups un peu partout, les plus sérieux à un bras et à une jambe je me laissai faire, elle était douce, je me dis que j’aurais préféré que ce soit Fred qui le fasse, il n’était pas mal, mais il n’aurait peut-être pas été aussi doux. Je fus rapidement nu, Fred détourna son regard, sa femme qui essayait aussi de regarder ailleurs, m’essuya soigneusement, elle me dit qu’il faudrait soigner mes plaies rapidement et je mis les vêtements de son mari, un pantalon de toile sans caleçon, et une chemise un peu rêche, mais c’était tellement plus confortable que mes habits raffinés trempés.
Je remerciai mon hôtesse, lui faisant une bise sur le front, ce qui la fit rougir. J’allai vers Thomas, il était calme allongé sur le lit, il était plus propre aussi, il me sourit et dit :
- Maître, vous prenez soin de moi, alors que je suis votre garde, ça devrait être le contraire, Maître…
- Tais-toi Thomas, ne bouge pas, tu n’as pas trop mal ?
- Un peu Maître, ça lance mais si je ne bouge pas ça va, où sont les autres Maître ?
- Yves est allé chercher du secours, et Bob je ne sais pas, je ne l’ai pas trouvé.
- Il s’est sauvé Maître ?
- Peut-être, je ne sais pas. Ah mais j’entends du bruit dehors, ce sont peut-être les secours ?
Peu de temps après Yves entra suivi d’Aurélien, Yves vint vers moi et s’enquit de ma santé, Aurélien alla examiner le blessé, je fis signe à Yves de venir vers moi, et nous sortîmes, dehors plusieurs gardes dont Alex et Arnaud étaient là, je les fis venir et leur dis que Bob était introuvable et qu’il fallait faire des recherches au plus vite, la nuit commençant à tomber. Alex me demanda de combien de gardes j’avais besoin, je lui en demandai deux pour aider au transport, et lui ordonnai de mettre toutes ses forces à la recherche du fugitif.
Un chariot pour transporter le blessé arriva, on le mit dessus, j’eus un bref entretien avec Aurélien qui me rassura sur la santé de Thomas :
- Une bonne cassure au bras c’est tout !
Nous rentrâmes tous, les gardes avaient apporté un cheval pour moi, je remerciai Fred et sa femme en leur faisant une bise aux deux. Dès que je fus rentré au Château, après un chaleureux accueil de Tom, tout heureux de me voir en bonne santé, il n’osait pas me prendre dans ses bras, aussi je le pris en le serrant fort et en l’embrassant.
Je lui demandai de me donner des vêtements et lui dis d’aller chercher Angelo. Le temps de me changer, et Angelo était là.
- Angelo tu sais pourquoi je te fais venir ?
- Oui Maître, l’accident et la fuite de Bob… Maître je vous en demande pardon…
- Angelo, comment ça se passait avec Bob et toi ?
- Euh… Maître, assez difficilement souvent, ces temps-ci c’était dur Maître…
- Eh bien je suis enchanté de l’apprendre maintenant ! Car ton Bob a eu une conduite inqualifiable et maintenant il est en fuite ! Après avoir risqué nos vies en plus, je ne sais pas Angelo si tu te rends compte de ton irresponsabilité d’avoir laissé Bob nous conduire ! Dis-je avec un ton très dur.
Angelo pâlit sous la réprimande et baissa la tête, il n’osa rien dire il savait qu’il était fautif.
Je repris la parole toujours très sévèrement :
- Alors Monsieur le chef des écuries, tu vas aller immédiatement avec tes gars chercher les restes de la voiture et le cheval mort, et demain matin sois à 9 heure dans mon bureau, exécution incapable !
Il s’était raidi sous l’insulte, il s’inclina et quitta la pièce, tout penaud, la peur au ventre, il savait qu’il méritait le fouet, et le Maître était en colère comme il ne l’avait jamais vu…
Je rejoignis Tom et Yves qui devaient avoir entendu, mais ils ne dirent rien. Tom me regarda et s’exclama :
- Mais Maître vous êtes blessé !
Je vis une tache de sang sur mon bras gauche et je commençai à réaliser que j’avais mal un peu partout, je dis à Tom :
- Ça ne doit pas être très grave Tom je vais aller voir Aurélien, mais avant viens m’aider à prendre une douche.
Je dis à Yves :
- Mais toi tu n’as rien, comment as-tu fait ?
- Je ne sais pas Maître, je suis resté bloqué dans la voiture, je suis talé de partout, mais c’est pas trop grave.
- Tu viendras quand même avec moi voir Aurélien !
J’allai à la douche avec Tom qui me lava doucement, surtout vers mes deux plus grosses plaies, il m’essuya, je m’habillai sommairement et j’allai avec Yves à l’infirmerie.
Après des bons soins à l’infirmerie, au début Aurélien voulait appeler un docteur, il ne se pensait pas digne de soigner son Maître, mais il le fit très bien aidé par Nicolas. Je me retrouvai avec des pansements un peu partout, Yves fut soigné aussi, il avait un très gros hématome sur le dos, il disait ne rien avoir !
Thomas était au lit dans l’infirmerie, Aurélien me dit que sa fracture était sérieuse, qu’il voulait bien essayer de la réduire, mais qu’il préfèrerait que ce soit fait à l’hôpital. Nous envoyâmes donc Thomas à l’hôpital, il avait peur mais on le rassura, je lui dis que je n’oublierais pas mon garde personnel !
La nuit fut très calme, je la passai avec Yves dans mes bras, nous ne fîmes pas les fous, nous avions tous les deux mal un peu partout. Le réveil fut douloureux, mais un peu de courage et ça repartit !
A 9 heures j’étais dans mon bureau avec Yves, Angelo se présenta, il était impeccable dans sa tenue, mais il avait l’ai fatigué, les yeux cernés, sa nuit n’avait pas été calme, il était tendu, il baissait la tête, j’attendis une ou deux minutes avant de dire un mot, il commençait à trembler.
- Alors Angelo j’attends des explications sur ton comportement et celui de Bob !
Angelo commença à parler, en bredouillant un peu, il dit avoir eu des problèmes d’indiscipline avec Bob, qui n’avait jamais accepté de ne pas être chef, mais qu’il ne pensait pas qu’il puisse avoir un comportement comme celui d’hier, qu’il était confus, qu’il demandait pardon, mais qu’il était prêt à en assumer la responsabilité et qu’il remettait son mandat de chef entre mes mains, ajoutant qu’il se sentait si nul qu’il souhaitait redevenir esclave de base et qu’il ne se sentait plus digne de paraître devant moi, qui était blessé à cause de lui, il tomba à genoux en prononçant plusieurs « pardon Maître »
C’est à ce moment que Tom frappa à la porte, l’entrouvrit et me dit que Alex souhaitait me voir. Alex entra alors et dit :
- Maître nous avons retrouvé Bob, vers St Christophe, il est blessé au pied mais il cherchait à fuir le Domaine, il ne s’en est pas caché ! Il est actuellement en prison au poste de garde, sale et mal en point !
- Alex bravo à toi et tes gardes, pour Bob lavez le au jet, et qu’il soit emmené à l’infirmerie pour son pied, mais enchaîné !
Alex pris alors congé, je me tournai vers Angelo et lui dis :
- Angelo, tu restes chef des écuries, mais comme il n’y a plus de cocher tu prendras sa place, dommage pour toi c’est l’hiver, mais tu seras fouetté pour tes erreurs aussitôt que je connaîtrai le sort de Thomas et de Bob, sors d’ici maintenant !
Il sortit la tête basse, Yves me regarda d’un drôle d’air, il devait penser que j’étais sévère, je lui dis :
- Qu’est-ce que tu penses, tu n’es pas d’accord, tu veux une fessée peut-être ?
- Maître pardon, mais je vous trouve trop sévère pour Angelo…
- Et les blessures de Thomas, les tiennes, les miennes, une voiture fracassée et un cheval mort, ce n’est rien ?
- Non Maître mais Angelo n’en est pas responsable !
- Ça suffit Yves, tu n’as pas à me contredire ! Déculotte-toi et viens sur mes genoux !
- Vous pouvez me fesser Maître mais si Bob fais des conneries il n’y est pour rien, mes blessures ce n’est pas une excuse pour fouetter Angelo, je ne le veux pas !
J’étais stupéfait, Yves contestait mes décisions, j’étais en colère.
- Tu te crois qui ? Depuis quand tu oses contredire mes décisions ! Puisse-que tu oses contester ma décision tu recevras la même punition qu’Angelo ! File dans ton bureau et n’en ressors pas sans mon ordre ! Et je sortis du bureau pour aller dans ma chambre me reposer.
Je restai deux heures allongé, sans rien pouvoir faire, j’avais mal partout, je pensais à Yves, il avait outrepassé ses droits, personne ne me dérangea, sauf Tom. Au bout des deux heures, il vint frapper à ma porte humblement en demandant si j’allais bien et si je n’avais besoin de rien, je lui dis d’entrer, lui fis signe de venir vers moi et le pris dans mes bras, j’avais un immense besoin de tendresse.
En se câlinant Tom me dit doucement :
- Maître vous êtes fâché contre Yves…
- Oui petit Tom, c’est un insolant, il est où en ce moment ?
- Maître il m’a dit qu’il allait dans son bureau, il pleurait, il n’a pas pu m’en dire plus, oh Maître pitié pour lui, pourquoi vous êtes fâché Maître ?
- Parce qu’il me contredit ouvertement, mais ne t’inquiète pas je prendrai une décision cet après midi !
Avant le repas je montai à l’infirmerie, j’allai voir directement Aurélien dans son bureau, il me donna des nouvelles de Bob, il avait une entorse, il en aurait pour trois semaines, il lui avait mis une attelle. J’allai voir Bob, il était allongé sur un lit, avec seulement un caleçon, les bras attachés aux barreaux du lit, une cheville avec un gros bandage. En me voyant il eut l’air terrifié, il me regarda les yeux hagards, je ne lui dis rien et demandai à Aurélien :
- Tu as besoin de le garder longtemps ?
- Non Maître, mais il vaut mieux qu’il reste couché !
- Couché sur la paille du cachot, ce sera très bien pour lui ! Préviens les gardes qu’ils l’emmènent ! Et je sortis de l’infirmerie.
En rentrant à mes appartements je croisai Alex, qui me dit :
- Maître je vous cherchais..
- Oui Alex, pourquoi ?
- Maître… Que dois-je faire de Bob ?
- Tu vas mettre Bob au cachot couché il a une entorse, attache-le, s’il résiste donne lui le martinet sur les fesses, sois très ferme avec lui sans pitié, mais attention à sa cheville, je n’ai pas besoin d’un bagnard boiteux !
Après un repas sans histoire et un début d’après midi studieux, sur les propositions du chemin de fer, 5 heures arrivèrent vite, je demandai à Tom d’amener Yves, il fut rapidement debout tête baissée devant moi, je le connaissais bien, il n’en menait pas large. Après deux bonnes minutes à le regarder je dis d’un ton neutre :
- Alors Yves, tu outrepasses tes droits, ce n’est pas parce que tu peux m’appeler par mon prénom que tu as le droit de me dire que j’ai tort !
- Maître… Je ne voulais pas… Vous mettre en colère… Je voulais défendre Angelo Maître…
- Tu l’as très mal défendu, et je n’ai pas besoin de tes conseils pour fouetter ou non Angelo, il sera fouetté sévèrement, tu peux en être sûr, tu n’as fais qu’aggraver son cas !
- Oh Maître, oubliez ce que j’ai dit pour Angelo, punissez moi… moi seul !
- Oui je vais te punir Yves, qu’est-ce que tu mérites comme punition ?
- Maître, si vous tenez un peu à moi, vous me fouetterez à la strap, sinon vous pouvez me tuer… Même au fouet ! Je vis de grosses larmes couler sur ses joues.
- C’est bien le moment de pleurer, imbécile d’Yves, tu sais bien que je ne te tuerai pas, je t’aime trop pour ça…
- Oh Maître pardon, vous m’aimez encore… Il se traîna à mes pieds en les embrassant.
- Oui mais même si je t’aime je vais te corriger, aller debout, mets toi nu et viens sur mes genoux !
Je m’assis sur un fauteuil, il fut rapidement nu et se plaça sur mes genoux, il eut encore quelques sanglots mais il arrêta et se plaça, les fesses bien cambrées, il n’était pas tendu mais confiant totalement offert, il était irrésistible comme ça, je l’adorais, mais je commençai à le fesser sévèrement, ma main s’abattit violemment sur ses deux lobes fessiers, il sursauta, gémit un peu, je continuai la fessée avec des coups forts, rapides, sans épargner le haut et le bas des fesses, les fesses d’Yves prirent une belle couleur rose qui tira assez vite au rouge vif, il gémissait de plus en plus, il bougeait un peu mais endurait bien cette sévère punition.
Je continuai longtemps cette dure fessée, j’étais encore en colère contre lui, il reçut un nombre incalculable de claques, il se remit à pleurer en sanglotant et en demandant pardon et ma pitié. Je stoppai d’un coup et lui dis : « debout ! »
Il se releva doucement, ses fesses étaient en feu, il mit ses mains sur sa tête, et me regarda humblement et tristement. Je lui dis :
- Va chercher dans l’armoire le nouvel instrument que j’ai acheté la semaine dernière, la paddle en bois !
Il me regarda, avec crainte, il sortit la longue plaque de bois, lourde, et me la tendit, il essaya de dire quelque chose mais il ne put articuler tellement il était terrifié par cet instrument.
- En position sur le bureau !
Il posa les coudes sur le bureau, cambra bien ses fesses, jambes écartées, ses fesses d’un beau rouge bien présentées, il me regarda avec un air désespéré.
Je pris la lourde paddle par sa poignée l’appliquai sur les fesses d’Yves pour bien prendre mes marques, soulevai la paddle et la fis retomber bien à plat avec force, le son mat rendu par le choc fut suivi d’un cri prolongé de surprise et de douleur, son corps sembla n’être qu’un spasme, le deuxième coup tomba, le cri fut plus fort, Yves eut un soubresaut violent, il commença à m’appeler en demandant pitié.
Yves était en train de vivre une horreur, cette paddle c’était affreux chaque coup déclenchait un éclair de feu dans ses fesses et se propageait dans tout son corps, c’était insupportable, surtout après la dure fessée qu’il venait de recevoir, il s’en voulait de n’avoir pas su retenir sa langue, pourquoi avoir critiqué Mathieu, son cher Maître, il l’aimait, pourquoi l’avoir mis en colère comme ça ? Ahhh un coup encore, oh il ne pensait pas avoir aussi mal, il ne tiendrait pas longtemps comme ça, il se mit à trembler, ses pensées commencèrent à divaguer, pourquoi on ne peut pas mourir quand on le veut, s’il pouvait mourir maintenant, mais plus ces coups oh non, surtout donnés par l’homme qu’il aimait, oh Mathieu arrête par pitié !
Je continuai la punition, mais me rendis compte que la paddle était redoutable, malgré les efforts qu’il faisait, il était visible qu’Yves soufrait beaucoup, je commençais à en avoir pitié ma colère était retombé, et cet Yves que j’aimais beaucoup, si je continuais je le regretterais alors au dixième coup j’arrêtai, je posai la paddle et je vins m’asseoir sur le bureau à côté d’Yves. Il garda la position, je n’avais rien dit c’était peut-être une pose, j’étais près de lui, il me regarda avec des yeux éteins, pleins de larmes, je voyais son dos nu et ses fesses qui étaient passées du rouge vif à un rouge sombre, la paddle avait créé des hématomes violacés.
Après une bonne minute où je regardais ce corps que j’aimais tant, je posais ma main sur sa nuque en disant :
- Alors petit insolent tu as compris la leçon ?
- Oh Maître… Il ne put achever, il s’écroula en pleurs sur le bureau. Je le pris alors à bras le corps pour l’attirer vers moi, il vint alors contre moi se blottissant entre mes bras, je lui caressai les fesses pour le soulager, je dis :
C’est fini petit Yves, mais ne recommence pas, ne me mets pas en colère, je t’aime mon petit Yves !
Ses pleurs redoublèrent, il balbutia :
- Mmerci, pardon, Maître, Mathieu, je t’aime, ne m’abandonne pas… Il ne se contrôlait plus me tutoyant et en se donnant à moi.
Nous passâmes un moment de tendresse comme ça pendant un moment, puis on gagna ma chambre, je lui mis une pommade apaisante, mais cela devint des caresses de plus en plus intimes et nous fîmes l’amour tendrement, et finîmes l’après midi enlacés en se disant des mots doux et se faisant des baisers, surtout en étant dans les bras l’un de l’autre…
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Dommage que ce blog soit fini...
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