vendredi 18 septembre 2009

Le Domaine de Saint Christophe 36 – La paddle et la foire

En fin d’après-midi j’eus la visite d’Angelo, il prit la position sur mes genoux et je lui pommadai ses belles fesses mordues par le cuir de cette dure courroie, ce fut de peu que je recommençai une séance d’amour avec lui tellement il était désirable, cul offert sur mes genoux!

Voulant déposer un mot sur le bureau de Julien pour le prévenir de la visite d’Angelo et ce que j’attendais de lui, j’allai à son appartement et trouvai Georges, qui apparut surpris et terrifié de me voir, je déposai mon message, j’allai vers le garçon et le pris dans mes bras, il tremblait de peur, le pauvre gars, je le rassurai, le cajolai un peu, il se calma et redevint confiant, je le laissai à ses tâches.

Le matin après le petit déjeuner, Yves vint me dire que le rapport sur l’état du domaine était prêt, et qu’il attendait mes ordres pour le présenter. Je lui dis de venir avec son élève maintenant.

Je regagnai donc mon bureau, Yves et Tommy entrèrent, Tommy était impressionné, il paraissait mal à l’aise, Yves me remit le rapport. Ecrit à la fois par Yves et Tommy, il contenait beaucoup de chiffres, tout ce que les villages avaient dépensé et rapporté, ainsi que le Château. Le rapport était bien rédigé, presque tout par Tommy, mais ce qui retint mon attention c’était les tableaux de synthèse pour chaque village, je n’avais jamais eu un aussi bon état pour tout le domaine, j’allais pouvoir approfondir et voir les villages qui rapportent le plus. Je dis d’un ton assez neutre:

- Tommy, viens près de moi!

Tommy blanchit il approcha de moi, et mit ses mains sur sa tête. Je lui dis:

- Tu mérites une punition mon garçon?

- Maître, je pense que vous que vous avez trouvé des erreurs…

Yves dit:

- Maître c’est moi qui suis responsable s’il y a des erreurs!

- Vous êtes bêtes mes garçons, baisse tes bras Tommy, il y a bien quelques petites fautes, mais c’est un excellent travail! Qui faut-il féliciter pour tous ces tableaux?

- Maître c’est une idée de Tommy! Dit Yves.

- Où as-tu appris ça mon garçon?

- A l’école, Maître…

- C’est très bien mon Tommy, je suis content de toi, et de ton chef aussi!

Je pris Tommy contre moi, lui caressant ses jolies fesses, il se laissait faire.

- Tu es un bon esclave Tommy, tu es intelligent, tu as bien compris que si tu étais resté rebelle, tu aurais été malheureux, en travaillant bien tu seras bien plus heureux qu’en étant libre et sans travail. Je vous félicite officiellement Tommy et Yves!

- Merci Maître! Dit Yves.

- Merci Maître, j’ai fait mon travail Maître…

- Tommy du dois savoir que un esclave félicité, ne sera pas puni s’il commet une faute plus tard, pas une trop grosse faute, quand même, et cela qu’une fois! Mais attention à ne pas faire une bêtise exprès, je suis seul juge pour lever la punition!

- Oh merci Maître, vous êtes bon avec moi Maître…

- Bon laisse-nous maintenant petit Tommy, je dois discuter avec Yves! Je te donne ce mot, vas aux cuisines, ils te donneront le gâteau que tu veux!

Je l’embrassai sur le front, et le serrai dans mes bras, et il me remercia et partit.

- C’est un drôle de petit gars, ce Tommy, mais je ne regrette plus de l’avoir acheté! Dis-je à Yves, que j’invitai à s’asseoir.

- Oh Maître, c’est un garçon incroyable, il a travaillé comme un fou sur un rapport comme ça, tous les soirs, il voulait que ce soit parfait pour vous Mathieu, tel que je le connais il doit être heureux puisque vous l’avez félicité. Merci aussi pour moi Maître!

- Ah Yves, tu es tellement proche de moi, tu me sers tellement bien, je ne sais quoi te dire…

- Mathieu vous savez bien ce que j’aime, tant que je suis dans votre lit…

- Yves, tu vas avoir 24 ans dans quelques jours, je voudrais te faire un cadeau, parce que je t’aime plus que tout, j’ai décidé de t’affranchir!

La foudre serait tombée sur Yves que ça n’aurait pas eu plus d’effet, il était bouche bée, il ramassa ses forces et dit:

- Maître… Mathieu… M’affranchir? Je ne serai plus votre esclave… Vous me chasserez… Oh Maître… Non!

- Yves viens t’asseoir sur mes genoux!

Il tomba à genoux et mit sa tête entre mes cuisses, il se mit à pleurer!

- Yves tu ne me comprends pas, tu es mon amant, esclave ou libre, tu es totalement libre même affranchi de rester avec moi, mais il y a une chose qui me fait peur, imagine que je meure, le Domaine serait disloqué et tu serais vendu, et tu irais où? Peut-être chez un Maître qui te fouetterait au sang pour un rien… Non Yves j’y ai réfléchi longuement je ne veux pas prendre ce risque pour toi. Le jour ou tu seras libre tu pourras partir, mais je souhaite que tu restes auprès de moi comme mon secrétaire, libre et payé, si tu fais des bêtises, je me garde le droit de te fesser, de te donner le martinet ou la strap, mais plus le fouet, mais avant tout tu restes mon Yves que j’aime, mon amant, je ne souhaite pas du tout ton départ…

- Maître merci… Merci… Je comprends mieux… Je vous aime tant, tant que je reste avec vous, je suis heureux, oh Maître il n’y a pas eu d’affranchis ici depuis longtemps, Maître même libre gardez moi… Oh Mathieu tu… Vous êtes si bon…

Il pleura un bon moment entre mes cuisses, je le relevai, le pris dans mes bras, nous nous embrassâmes, une grande tendresse régnait entre nous deux, nous étions deux amoureux, en parfaite symbiose. Après un moment je lui demandai de quitter mon bureau, je devais recevoir Julien et Angelo, il fallait que je retrouve mes esprits.

Yves parti, je réajustai mes vêtement et repris l’étude du rapport, j’y notai une importante constatation. C’est alors qu’on frappa, à ma porte, Tom m’annonçait mes visiteurs, et je vis entrer Julien et Angelo. Julien paraissait à l’aise, Angelo moins, je les fis s’asseoir, Angelo hésita je lui dis:

- Tu préfères rester debout Angelo?

- Oui, s’il vous plait Maître!

- Bon Julien tu as la parole!

- Monsieur, Angelo est venu me voir ce matin, il s’est excusé pour son comportement d’hier, je lui ai pardonné, comme vous l’aviez fouetté la veille je n’ai pas voulu ajouter une punition. En ce qui concerne les chevaux, Angelo voudrait qu’on achète 6 chevaux, mais je ne suis pas d’accord, il me semble que deux suffiraient, il y a déjà 18 chevaux Monsieur!

Je m’adressai à Angelo:

- Comment arrives tu à 6 chevaux?

Angelo bafouilla un peu mais il arriva à expliquer brièvement ses chiffres, en évoquant la possibilité d’une intervention d’urgence de tous les gardes et d’Aurélien, garder des chevaux pour les attelages, réserver Etendard à mon usage personnel, soulager Princesse qui était grosse… Bref il arrivait à un besoin de 6 chevaux, mais en toute humilité d’un esclave chef, il acceptait les chiffres de son chef.

Le problème c’est que j’étais en plein accord avec Angelo, et que je désavouais Julien, ça me gênait. Je dis alors:

- Tout raisonnement fait, j’étais arrivé au même calcul qu’Angelo, peut-être même 7 ou 8, en cas de problème avec un cheval, mais l’opinion de Julien est raisonnable aussi, pour éviter une trop grosse dépense. Ce que je propose c’est que comme dans deux jours a lieu la grande foire aux chevaux en ville c’est d’y aller avec Angelo et de choisir entre deux et huit chevaux, selon ce qu’on trouvera. Julien je ne te demande pas de venir, je préfère rester discret sur ta venue au Domaine, surtout que je dois voir les représentants de la Compagnie de chemins de fer dans une semaine.

Angelo rougit, son regard devint plus lumineux, moins terne, une sortie en ville avec le Maître, c’était un honneur! Et le Maître lui donnait raison…

Julien dit:

- Monsieur, je n’ai bien sûr rien contre acheter plus de chevaux mais je ne voulais pas trop dépenser…

- Julien il y a des dépenses qu’on ne regrette pas quelquefois.

C’est alors qu’on frappa, Tom annonça Alex, je le fis entrer il me salua puis Julien et enfin Angelo avec un sourire. Il se mit au garde-à-vous:

- Maître, plusieurs personnes de l’extérieur ont signalé que le Maître de St Pierre serait mort ce matin à l’aube.

- Merci de l’information Alex, j’étais il y a peu avec Julien vers le mur de St Pierre, c’est une nouvelle importante un changement de Maître dans une propriété voisine, tu as bien fait de me prévenir Alex, encore merci!

Alex salua, il était visiblement content de mes remerciements, il quitta la pièce.

- Angelo je te libère, rendez vous après demain matin pour aller en ville…

- Merci Maître! Dit Angelo avec un regard touchant, il avait l’air heureux.

- Ah Angelo tu diras à Rose de venir me voir, au plus vite, ne t’inquiète pas c’est pour son bien…

Il partit, je restais seul avec Julien qui ne paraissait pas à l’aise. Je dis:

- Julien j’ai plusieurs remarques à te faire:
1 - Hier soir j’ai trouvé ton serviteur Georges complètement paniqué, il serait bon qu’il sorte un peu de ton appartement, je demanderai à Tom de le faire connaître à tout le monde au Château.
2 - Hier tu as été faible de te laisser injurier par Angelo, il fallait le faire taire, et le fouetter toi-même.
3 - Ce matin tu n’as pas fessé Angelo comme je te l’avais demandé par écrit, une dizaine de claques symboliques pour qu’il comprenne qui est le chef.
4 - Tu t’es trompé sur le nombre de chevaux à acheter.

Julien avait baissé la tête pendant l’énoncé de ses fautes, il savait que j’avais raison. Il dit:

- Monsieur, je sais, je ne fais que des bêtises depuis que je suis là, je suis prêt à en assumer les conséquences…

- Il faut m’obéir Julien et te faire obéir, tu dois savoir que j’aime bien Angelo, qu’il me respecte beaucoup, qu’il est très compétent pour les chevaux, mais il faut le recadrer de temps en temps, et j’aurais préféré que tu le corriges dès son premier écart de langage que de devoir le fouetter sévèrement moi-même quand il avait largement dépassé les bornes.

- Julien tu n’es pas un esclave, si je dois te punir, c’est sur ta demande. Si tu ne le demandes pas tu es renvoyé, donc c’est ton choix, ou une punition corporelle sévère, ou ton renvoi. Je suis désolé de te dire ça, mais tu as été chassé de la Compagnie, je suis venu à ton secours, je t’ai proposé ce poste, mais je ne suis pas satisfait par tes premières actions, alors il faut que tu t’améliores ou que tu partes!

Julien blêmit, des larmes vinrent à ses yeux:

- Monsieur, je vous ai déplu, je vous demande pardon, Monsieur, mais corrigez-moi, fouettez-moi, je le mérite, Monsieur, mais éduquez-moi, s’il vous plait, je me rends compte qu’il est dur de gérer un grand domaine, donnez-moi des conseils, Monsieur, et le fouet, si je travaille mal comme à un esclave qu’on éduque, même sans vous le demander, s’il vous plait Monsieur, mais ne me chassez pas…

- Tu sais je suis un dur éducateur, mais si c’est ce que tu veux, d’accord, tu seras mon élève, mais en attendant suite à toutes ces erreurs tu vas être puni!

- Oui Monsieur!

Et sans que je ne lui dise rien il se dévêtit et c’est complètement nu qu’il se présenta vers le bureau, mains sur la tête, yeux baissés.

- Julien vas chercher la paddle dans le placard, il est temps que tu la découvres sur tes fesses! Mon ton était autoritaire.

Il prit la paddle, la regarda avec crainte, c’était un lourd objet, bien lisse, avec une belle poignée. Il me la tendit respectueusement, je la pris, il se remit en position du puni, attendant mes ordres. Il avait bien compris les règles du Domaine, comme un esclave. Je lui dis:

- Julien, mains au mur, comme Angelo hier, écarte un peu les bras et plaque tes mains au mur, à la hauteur de ton bassin, recule tes pieds, écarte tes jambes…

En peu de temps Julien fut mains au mur, son corps formait un angle droit, son torse à plat et ses fesses complètement projetées en arrière, l’écartement de ses jambes permettait d’offrir à ma vue toute son intimité, je me rendais compte, qu’il n’avait plus de réticences de ce coté là, il se comportait comme un esclave très soumis…

Je pris la paddle en main, elle était lourde, épaisse, lisse, son impact sur des fesses était redoutable, je pris mes marques en la posant sur les fesses de mon puni, il eut un mouvement de crainte, un frisson, le voir comme ça avait fait monter mon désir, je bandai mais plutôt que soulager ma pulsion en profitant de ce cul offert, je levai la paddle et l’abattis durement sur les fesses de Julien.

Le claquement fut sonore, le corps de Julien se ploya, un cri s’échappa de sa bouche, et il revint en position. Je savais très bien qu’un homme ne pouvait pas rester immobile après un bon coup de paddle, son cri prouvait que la douleur était à la limite du supportable, j’assenai alors deux coups peu espacés, le puni eut du mal à rester debout, la violence des coups était telle que son cri fut continu.

La suite des coups eut le même effet un claquement sourd, un cri accompagné d’un mouvement de retrait, une marque apparaissant sur les fesses, au tout début blanche puis rose et assez vite rouge, et le puni reprenait la position en homme bien obéissant.

Arrivé au dixième coup, je demandais au puni:

- Alors mauvais garçon tu comprends la leçon?

- Oh Maître, c’est horrible, ça brûle, c’est une décharge à chaque fois, mais je l’ai mérité, Maître…

- Je ne suis pas ton Maître, Julien!

- Pardon, Monsieur, mais pendant mes punitions… vous êtes mon Maître!

- Garde ta position, la punition n’est pas finie! Encore dix coups compte les!

- Oui Maître, merci Maître!

La paddle retombe encore plus vigoureusement, Julien ne s’y attendait pas, son corps se cabra brusquement, il émit un cri:

- Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaa… Un Maître… Merci Maître…

Je continuai le châtiment, la paddle claquait, le puni criait, bougeait mais revenait en position offert au coup suivant, sa voix de dégrada au fur et à mesure de la punition:

- Rhaaaaaiiiieee 8 Maître… Merci Maître…

Les deux derniers coups furent violents au Dixième, en fait le vingtième, il eut du mal à reprendre la position.

- Julien tu m’as appelé ‘Maître’ au cours de cette série de dix coups, ce n’est pas normal tu n’es pas esclave!

- Monsieur, pardon… Mais vous êtes… Mon Maître… Pardon je vous ai désobéi… Pardon Monsieur.

- Je vais t’apprendre à obéir Julien, cinq coups supplémentaires!

- Oh Maî… Monsieur, pardon… Pardon… Punissez-moi… Monsieur…

Il reprit parfaitement la position, j’assenai alors les cinq coups de paddle supplémentaires, avec force, violence, ses fesse étaient violacées, le rythme était accéléré , le puni cria quasi en continu. A la fin des cinq coups il s’écroula par terre, en sanglotant!

J’allai vers lui et lui dis:

- Alors Julien, tu as compris? Tu es un chef et tu dois te comporter comme tel, si tu ne sais pas prendre de décisions tu sera fouetté ou chassé, mais méfie-toi, ma patience a des limites. Je te pardonne tes fautes, dégage de ce bureau au plus tôt, et au boulot!

Je quittai le bureau, il m’avait énervé en m’appelant Maître, il ne devait pas avoir une mentalité d’esclave, ce n’était pas ce que je voulais! Au salon je retrouvai Tom, je m’installai dans un canapé, je fis signe à Tom de venir, il s’approcha, je le fis s’installer sur le canapé, tout proche de moi, je pris sa bouche, il se blottit contre moi à son habitude, tendre Tom! Nous finîmes par une scène d’amour intense sur le canapé…


Deux jours après, c’est à cheval, dès 7 heures du matin, que je pris la direction de la foire aux chevaux. Angelo, Thomas, Mathias et Eric m’accompagnaient, tous bien habillés, ils me faisaient vraiment honneur, quatre beaux garçons à cheval, en plus ces quatre là avaient reçu une bonne correction de mes mains assez récemment, au martinet, à la ceinture, mais ils étaient là, fiers, heureux de m’accompagner, ils m’avaient tous accueilli avec le sourire, ce matin.

Mathias et Eric, en bons gardes étaient devant moi, pour me faire le chemin, ce n’était pas vraiment nécessaire, mais c’était la coutume. Angelo et Thomas étaient un peu en retrait, je fis signe à Angelo de venir vers moi.

- Alors comment va mon insolent petit Angelo?

- Bien Maître, merci, je ne serai plus insolent Maître, je le promets!

- J’espère bien!

- Maître, je voudrais vous remercier pour ce que vous avez dit à Rose hier, ça me rassure de savoir qu’elle sera suivie.

En effet la veille, comme prévu, j’avais reçu Rose pour lui dire d’aller voir Aurélien, et de ne pas prendre de risques au travail, pendant sa grossesse.

- C’est normal Angelo, est-ce qu’elle a suivi aussi un de mes ordres pour toi?

- Oh Maître merci, vous êtes trop bon avec moi, Maître, ça m’a fait du bien!

J’avais donné un pot de pommade calmante pour qu’elle soigne les fesses de son Angelo bien meurtries par la correction.

- Et est-ce qu’elle le fait mieux que moi, mon Angelo?

- Non Maître c’est bien agréable dans les deux cas!

Je passai ma main sur son dos, et tapotai sa nuque amicalement, il sourit, le mignon Angelo.

Nous arrivâmes au champ de foire, il commençait à y avoir du monde, il y avait plusieurs hangars aménagés en écurie, où l’on pouvait laisser ses chevaux, contre rétribution, bien sûr, mais les chevaux étaient gardés et soignés. Nous entrâmes dans un, le patron nous accueillit avec un immense sourire, très respectueux, avec pleins de ‘Monsieur de St Christophe’ dans la bouche, il appela sèchement un garçon d’écurie, pour qu’il prenne nos chevaux en charge. Un gars d’une vingtaine d’année, maigre, habillé d’une seule espèce de culotte, qui cachait mal ses fesses, qui étaient assez belles mais bien zébrées comme son dos. Il prit les chevaux, avec une attitude très soumise, il n’osa pas lever les yeux sur un de nous quatre. Je dis:

- Prends en bien soin mon garçon! Il se courba devant moi:

- Oui Monsieur, ils sont beaux…

Nous gagnâmes la foire, il y avait beaucoup de chevaux, de toutes sortes, nous fîmes le tour du marché, plusieurs chevaux me plaisaient, les marchands me faisaient des courbettes, et vantaient leur marchandise. J’aimais ce type de marché, je n’y étais pas revenu depuis que j’avais quitté mon père, mais avant j’y venais toutes les fois, c’est là que j’avais trouvé Etendard. Angelo était aux anges, il aimait les chevaux, ça se voyait, il faisait des commentaires astucieux sur les bêtes que l’on examinait. Il allait voir de près. A un moment je regardais les chevaux d’un coté quand j’entendis dans mon dos:

- Sale esclave qui te permet de toucher un de mes chevaux? Tu vas tâter de mon fouet sale chien!

Je me retournai et vis Angelo auprès d’un cheval, il paraissait ébahi, un homme de dos s’approchait de lui un fouet à la main, avant que je puisse dire le moindre mot, mes trois gardes bondirent et vinrent faire écran devant Angelo. Je dis d’une voix très forte et autoritaire:

- Arrête marchand! Ou tu répondras devant les tribunaux de tes actes!

Le marchand se retourna vers moi, surpris, il avait vu les écussons des gardes, il me reconnu:

- Oh Monsieur de St Christophe, je ne savais pas que cet esclave était à vous, Monsieur!

Il rabattit son fouet, il était confondu, j’allai vers Angelo, les gardes s’écartèrent, Angelo était tout pâle, il me regardait désespéré, je le pris par les épaules et l’amenai vers le marchand, et dis à celui-ci:

- Celui que tu as traité de chien et de sale esclave est un esclave de St Christophe, donc aucun de ce qualificatif n’est valable, d’autre part c’est Angelo le chef des écuries de St Christophe, et je n’achèterai aucun cheval sur ce marché sans son avis positif, alors c’est mal partit pour toi!

- Monsieur de St Christophe excusez moi pour ces mauvais mots, je ne savais pas…

- J’accepte tes excuses mais je n’ai pas été le seul offensé, c’est Angelo qui l’a été, et mes gardes qui ont pris aussi le risque d’être fouettés!

Le marchand en bon commerçant dit:

- Monsieur Angelo, et Messieurs les gardes, j’ai dit des mots de trop, je vous prie de m’en excuser, je ne savais pas que vous étiez de St Christophe!

Je demandai à Angelo si le cheval qu’il regardait était beau, il me dit qu’il n’avait pas tout vu, mais qu’il avait l’air très bien, il me dit ça sur un drôle de ton.

- Angelo reprends tes esprits et vas voir ce cheval maintenant!

Le marchand ne dit rien il n’osait plus, Angelo alla vers le cheval, l’inspectant de partout, il revint vers moi, il dit:

- Il est pas mal Maître, je n’ai pas trouvé de défauts.

C’était un code que l’on avait défini avec Angelo, le matin même, ne pas s’enthousiasmer devant un commerçant, mais dans son regard en disant ça il me dit que le cheval était excellent. Je m’adressai au marchand:

- Il n’est pas trop mal ce cheval, il vaut combien?

Le commerçant après un flot de paroles, me disant, entre autre, qu’il me faisait un prix spécial pour se faire pardonner, annonça son prix, un prix correct pour un beau cheval, nous marchandâmes comme il se doit et nous tombâmes d’accord. Le Marchand réservait le cheval jusqu’à mon départ.

Nous quittâmes cet endroit et je conduis mes accompagnateurs à l’écart, dans un endroit calme et je leur dis:

- Angelo, tu vois le monde extérieur est dur, mais tu as bien agi, je te félicite pour l’achat de ce cheval, et vous les gardes, vous avez très bien agi, vous avez bien défendu Angelo, félicitations aussi, je suis fier de vous tous, alors continuons le marché, Angelo reste près de moi pour la suite!

Ils me remercièrent, mais nous n’eûmes pas d’effusions au milieu du marché, ils sourirent et nous reprîmes nos achats de chevaux.

Aux bout de deux heures de pérégrinations dans la foire nous avions trouvé sept chevaux, Angelo avait été remarquable, il était complètement à l’aise pour m’aider à négocier. C’est un peu épuisés mais contents de ces bonnes affaires que nous nous dirigeâmes vers un coin plus isolé de la foire, un écriteau indiquai ‘Marché aux Chiens’. Je dis que j’avais envie de visiter ça!

Il y avait beaucoup de chiens à vendre, des chiens de race, depuis le temps que j’avais envie d’un chien! Mon père détestait les chiens, il n’y en avait pas au Château, je décidai d’en acheter un, je trouvai assez vite un beau chiot à plusieurs couleurs, une dominante noire, le marchand me montra sa mère une très belle chienne, il me garantit que le père était de la même race, ce n’était pas sûr, mais le chiot était parfait, il y en avait deux, les deux frères, j’avais du mal à choisir, le marchand me fit un prix pour les deux, je les pris donc, comparé à un cheval c’était donné. J’allais repartir avec le panier quand je vis Angelo accroupi vers un chiot, je m’approchai, Angelo avait un grand sourire, il caressait, un chiot noir et blanc, un mignon petit chien. Le marchand s’approcha, il dit que c’était une chienne, qu’elle deviendrait presque aussi grosse que les miens. Angelo la caressait gentiment.

- Angelo tu aimes les chiens?

- Oh oui Maître, j’aime tous les animaux!

Le marchand était près de moi, je lui demandai discrètement le prix, il me le donna.

- Bon Angelo prends-la, c’est un cadeau que je te fais, elle aura de la place aux écuries, qu’elle ne fasse pas peur aux chevaux, c’est tout!

Angelo me regarda stupéfait, il prit la petite chienne dans ses bras, il dit :

- Oh Maître, merci, merci… Je ne le mérite pas…

- Mais si Angelo, ne fais pas le timide!

Je regardai les trois gardes, ils regardaient aussi les petits chiens autour. Je dis:

- Vous les gardes ce n’est pas possible d’avoir un chien personnel, je ne vois pas où il vivrait.

C’est Thomas qui prit la parole:

- Maître quand j’étais avec les gardes on discutait beaucoup de ça, même Alex trouvait ça bien d’avoir un chien pour tous les gardes, bien dressé il serait utile, mais on pensait que vous n’aimiez pas les chiens, on n’a jamais osé vous demander.

- Eh bien les gardes choisissez en un pour tous!

Ils sourirent tous et cherchèrent un chien, le marchand les conseilla vers un chien de garde, beau et intelligent, un chien de berger, Ils le choisirent eux-même, le marchand me fit un très bon prix, il mit les quatre chiens dans un grand panier, il donna beaucoup de conseils pour les soins et la nourriture. Thomas prit le panier et nous regagnâmes la sortie. Angelo et les gardes partirent chercher les sept chevaux achetés, ils revinrent peu après les chevaux attachés les uns aux autres, ils étaient calmes. Nous arrivâmes au hangar où étaient nos chevaux.

A l’entrée un esclave garda nos nouveaux chevaux, nous entrâmes les quatre dans l’écurie, le patron n’était pas là, mais on entendait un fouet qui claquait dans une stalle, chaque coup était suivi d’un cri rauque, nous avançâmes et découvrîmes le garçon qui avait pris en charge nos chevaux, dans une triste position, il était nu, les bras attachés au plafond au moyen d’une corde et d’une poulie, son maître le fouettait avec un long martinet, l’esclave avait le dos et les fesses zébrés de rouge, il bougeait à chaque coup, il criait, sa voix était sourde, le fouet claquait fort, le puni réagissait vivement à chaque coup, ses jambes fléchissaient, mais il restait pendu par les poignets, son maître le fouettait durement sans relâche.

Il ne nous avait pas vus, je l’appelai, il sursauta, me vit, et dit:

- Ah monsieur de St Christophe je punissais ce bon à rien, je vais vous donner vos chevaux. Il sortit nos chevaux, Etendard était tout beau, il avait été peigné avec soin, les trois autres aussi. Angelo et les gardes paraissaient gênés. Je dis alors au patron:

- Nos chevaux ont parfaitement été soignés, qui les a bichonnés comme ça?

- C’est ce chien Monsieur, il aimait bien vos chevaux mais il n’a pas travaillé assez, j’en ai assez de ce chien, j’aurais mieux fait de me casser une jambe le jour où je l’ai acheté! A part les chevaux il n’est bon à rien, qu’à être fouetté!

- Vous le fouettez souvent? Il avait déjà des marques quand on est arrivé!

- Trop souvent, il m’énerve, ce chien, il ne mérite que le fouet!

Mes esclaves avaient un air triste, voir l’un d’eux fouetté comme ça, en public! Je me tournai vers Angelo et lui demandai tout bas:

- Ça te dirait un nouveau garçon d’écurie?

- Comme lui? Oh oui Maître, vous avez vu nos chevaux, oh il ne mérite pas le fouet, le pauvre gars…

J’élevai la voix:

- Je recherche justement un esclave spécialiste en chevaux, ce garçon l’est mais il a l’air rebelle, c’est dommage! Mais comme il ne vous convient pas du tout je peux quand même vous l’acheter, à St Christophe, on pourra le dresser!

- Vous voulez m’acheter ce chien? Mais j’en ai quand même besoin!

- Oui mais vous ne l’aurez plus longtemps, regardez le il est épuisé après le fouet, il n’est pas en grande forme ce gars, il ne vivra plus longtemps, mais si vous ne voulez pas le vendre, j’étais prêt à vous faire une offre correcte, c’est à vous de voir!

Au terme ‘d’offre correcte’ le patron eu un sursaut d’intérêt, aussi après un marchandage ferme nous arrivâmes à un accord, le puni fut décroché, il était à moitié conscient, on lui passa de l’eau fraîche sur la figure, le dos et les fesses, il revint à lui, il apprit qu’il m’appartenait, il faillit défaillir, mais Angelo, le retint.

C’est un drôle d’équipage qui reprit la route pour le Château, quatre chevaux montés, Eric avait le nouvel esclave couché sur le ventre devant lui, Thomas avait le panier à chiens, d’où venaient de petits jappements, Eric et Angelo s’étaient partagés les nouveaux chevaux, moi seul n’avais rien, j’étais heureux, les chevaux étaient beaux, l’épisode des chiens m’avait bien amusé, et l’achat de ce nouvel esclave était une satisfaction personnelle, j’avais arraché un jeune gars à un sort cruel, je me reculai au niveau d’Angelo et lui dis:

- Alors Angelo tu es content, tu as des nouveaux chevaux?

- Oh Maître merci, ils sont superbes, Maître c’est ce qu’il nous fallait pour le domaine! Et Maître c’est bien pour le jeune gars, pourquoi son Maître le fouettait comme ça, c’est affreux! Vous savez son nom, Maître?

- Non apparemment il n’a pas de nom, on lui en trouvera un.

- Maître, ça a été dur quand le marchand m’a maltraité, je me rappellerai toujours ses mots mais surtout les vôtres, et l’attitude des gardes, oh Maître on est fier d’être à St Christophe!

- Oui je le dis toujours, le monde extérieur, n’est pas facile, même avec une correction de temps en temps, il vaut mieux être à St Christophe pour un esclave, j’en suis convaincu!

- Oh oui Maître… Merci aussi pour le chien, oh Maître je n’ai jamais reçu de cadeau, je ne sais pas comment vous dire ça j’aimerais être à genoux devant vous!

Je mis ma main dans son dos, il réussit à la prendre et à la porter à sa bouche pour l’embrasser, après je lui caressai doucement les cheveux. Nous arrivâmes au Château, c’était calme, aux écuries notre arrivée fût remarquée, sept nouveaux chevaux, un esclave qui fut conduit à l’infirmerie, et le chien d’Angelo, qui une fois libéré commença à courir partout.

Je remontai à mes appartements avec Thomas qui portait le panier et mes deux chiens, Angelo, m’avait encore remercié, Eric et Mathias le firent aussi sincèrement, je les avais embrassés tous les trois.

Arrivé au salon, je trouvai Tom, je lui demandai d’ouvrir le panier, il poussa des cris d’émerveillement, je lui dis que c’étaient mes deux nouveaux chiens, qu’il faudrait bien les soigner, il était heureux comme tout, un vrai gamin ce petit Tom, mais est-ce que je l’étais moins, moi qui étais tout content de voir ces deux chiots se rouler par terre? Ils seraient heureux ces deux là, choyés par tout le monde, leur vie de chien serait bien meilleure que celle de beaucoup d’esclaves…

Je convoquai Julien dans mon bureau, je ne l’avais presque pas revu depuis sa dernière correction, il se présenta à mon bureau, toujours impeccable. Ses yeux étaient malheureux.

- Julien, je voulais te dire que j’ai fait de bons achats à la foire, sept chevaux, un esclave et quatre chiens, tout ça pour un coût assez modeste!

- C’est bien Monsieur, c’est ce que vous vouliez pour les chevaux, je sais que j’avais tort, Monsieur!

Je le fis venir vers moi, je posai ma main sur ses fesses elles étaient bien fermes, je lui dis:

- Tu as encore mal mon Julien?

- Oui Monsieur, la paddle c’est terrible, mais je l’ai méritée Monsieur.

- Julien je t’ai corrigé sévèrement, je le sais mais tu m’avais énervé en m’appelant ‘Maître’, tu n’es pas esclave! Tu sais j’ai corrigé Angelo sévèrement aussi, je lui ai pardonné et comme c’est un très bon serviteur, je lui ai offert un chien! Je lui racontai alors toute la matinée, l’incident avec Angelo, les chiens, l’esclave…

- Monsieur je comprends mieux l’attachement de vos esclaves à vous et au Domaine, vous êtes très sévère mais très bon Monsieur avec eux.

- Et avec toi mon Julien?

Mes caresses se firent plus insistantes, ses fesses son sexe, je le sentis grossir, il se baissa vers moi, je pris sa bouche au passage, nous roulâmes par terre, il me suça, je fis de même, puis je le déculottai complètement, je découvris ses fesses encore rouges, bien marquées, cela décupla mon désir je le pénétrai doucement puis rapidement, au bout d’un moment je jouis en lui et le fis jouir rapidement.

Nous étions dans les bras l’un de l’autre, par terre, je le fis tourner pour me montrer son cul, je pris le pot de pommade et en enduisis copieusement ses fesses, il remercia en gémissant. Il me demanda alors si ce nouvel esclave irait aux écuries, je lui dis oui. Il me dit qu’il aimait bien les chiens, qu’il aimerait voir les miens, il se rhabilla, nous allâmes au salon, Tom était là à genoux les deux chiens devant lui, il leur parlait, ils semblaient l’écouter. Julien était tout attendri.

Yves arriva, il découvrit les chiens, s’amusa avec, il adorait les bêtes aussi.

Julien me demanda s’il pourrait avoir aussi un chien à lui, je luis dis qu’il y avait bien assez de place et de personnes au Château pour s’en occuper, et que s’il pouvait prendre une chienne ce serait mieux pour l’équilibre.

- Au fait les garçons demain matin je vais à l’enterrement du Maître de St Pierre, Tom tu iras dire à Angelo de préparer la voiture d’apparat, cocher en tenue, pareil pour Thomas et deux autres gardes qui m’accompagneront!

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