samedi 5 septembre 2009

Le Domaine de Saint Christophe 24 – Julien et le Maître trompé

Trois jours après on frappa à mon bureau, normalement Tom annonçait les visiteurs, je dis d’entrer et je vis Thomas, un bras dans le plâtre en écharpe. Il avait l’air gêné, très timide.

- Entre Thomas, Bonjour et bienvenue parmi nous, Tom n’était pas là pour te faire entrer ?

- Je ne l’ai pas vu Maître, mais je connais le chemin, bonjour Maître, mes respects.

- Alors comment vas-tu Thomas ?

- Très bien Maître, j’ai été bien soigné, merci beaucoup Maître.

- Eh, c’est normal pour un bon garde comme toi, tu es passé au poste de garde ?

- Non Maître je suis venu directement ici pour me mettre à votre disposition Maître.

- C’est bien Thomas, mais avec ton bras comme ça on va mettre en attente tes services de garde personnel, tu reprendras ton poste, en attendant fais attention à ton bras et tu seras à ma disposition pour toute course dans le château, vas voir Alex s’il a besoin de tes services, occupe-toi mais soigne-toi !

- Merci Maître de me garder comme garde personnel, j’avais peur…

- Peur de quoi, après avoir été blessé dans un accident ? Ne dis pas de bêtises, tu es mon garde et tu le resteras ! Je le pris dans mes bras et lui embrassai le front.

Il quitta le bureau, je sortis et ne trouvai pas Tom, Yves travaillait dans la pièce à coté de mon bureau, je lui demandai où était Tom, il me dit ne pas le savoir, il était surpris, il travaillait sur le dossier du chemin de fer, cet après midi même nous devions recevoir le responsable du chantier. Je le laissai à ses papiers et je retournai aux miens.

Plus d’une heure après je sortis de mon bureau et vis Tom dans le salon, il rangeait des affaires quand il me vit, il eut l’air confus. Je dis sévèrement :

- Tu étais où Tom ?

Il baissa la tête et parut encore plus mal, il ne répondit pas.

- Tu veux le fouet pour répondre à mes questions, ou la torture ?

Il tomba à genoux :

- Maître j’étais chez Aurélien !

- Pour quoi faire ?

Il ne répondit pas, j’appelai Thomas, il arriva, je l’envoyai chercher Aurélien.

Aurélien fut là très vite, il était tout rouge. Yves sortit de son bureau au même moment, il parut étonné, je lui dis, d’attendre dans un coin.

Je dis durement :

- Aurélien, Tom est allé te voir pourquoi ?

- Maître… Je ne peux pas le dire Maître…

- Déshabillez vous les deux et à quatre pattes jambes écartées !

Ils se mirent en position, deux beaux garçons le cul bien ouvert, je m’approchai de Tom, son cul était bien dilaté encore lubrifié, il venait d’être pris sans aucun doute, je regardai le cul d’Aurélien bien serré, je pris son sexe, le décalottai, il était propre, il venait d’être lavé.

- Bon alors esclaves il vous faut quoi pour dire qu‘Aurélien a enculé Tom ?

il y eu quelques secondes de silence, et Tom dit :

- Oh Maître pardon… On n’a pas pu se retenir…

Je repris la parole très sévèrement :

- Tom tu es mon esclave personnel, tu sais très bien que tu dois me demander l’autorisation pour tes rapports sexuels puisque tu es mon amant, comme tu as dérogé à la règle je ne veux plus de toi dans mon lit, tu n’en es plus digne ! Toi Aurélien tu savais que tu ne devais pas faire l’amour avec Tom, tu es donc aussi coupable ! Vous serez fouettés tous les deux ce soir, foutez moi le camp d’ici, je ne veux plus vous voir !

L’ordre avait été donné si violemment qu’ils se relevèrent, prirent leurs vêtements et quittèrent la pièce.

Yves avait l’air ébahi, il vint vers moi, je l’arrêtai :

- Yves ne me parle pas de ces deux crapules, tu me serviras à midi, et tu seras avec moi avec notre visiteur cet après midi, prépare bien tous les dossiers. Je punirai ces chiens après, ils vont le sentir passer !

- Bien Maître, à vos ordres… Mais Mathieu…

- Tais-toi ou je te fouette aussi !

Il baissa la tête et reprit la direction de son bureau, j’étais en colère contre ces deux garçons, j’aimais bien Tom, il avait souvent l’honneur de mon lit, moins qu’Yves mais quand même, il était mon amant, et j’étais trompé ! J’avais préféré ne pas les punir tout de suite je les aurais massacrés, là j’avais quelques heures pour réfléchir.

Yves me servit le repas, en silence, il était très mal à l’aise, mais je ne dis rien.

Le rendez vous était fixé à 14h30, j’avais chargé Thomas de l’accueillir, à l’heure fixée pile, Thomas introduisit le visiteur, je fus étonné de découvrir un fringant responsable de la Compagnie des Chemins de Fer, un beau jeune homme, dans l’uniforme sombre de la Compagnie, il s’inclina respectueusement :

- Monsieur de Saint Christophe, mes respects, je suis Julien Lefort, le responsable des travaux pour votre Domaine.

- Bienvenue Monsieur Lefort ! Et je lui serrai la main, il avait l’air timide, impressionné, je lui fis signe de prendre place dans un fauteuil, il s’installa, j’étais surpris par sa jeunesse, il avait 23-24 ans au plus, les cheveux bruns, il était beau en plus, je m’attendais à un vieux chef de chantier promu par le mérite.

Je lui présentai Yves « mon secrétaire particulier », Yves se leva et salua le visiteur, qui lui dit « bonjour Yves », je demandai à Yves de nous servir un alcool, dont je laissai le choix à mon invité, il opta pour du cognac.

La discussion s’engagea alors assez rapidement sur le chantier, nous reprîmes les plans, Julien connaissait très bien le dossier, mais il y avait beaucoup de détails à régler, le tracé de la ligne avait été décidé avant, la ligne entrerait dans le Domaine en sortant de la ville, en remontant la rivière vers l’entrée du Château, vers St Christophe, puis vers Gault, puis en remontant vers Maux et par la forêt la ligne monterait pas loin de la scierie et s’enfoncerait dans la montagne par un tunnel pour ressortir de l’autre coté hors du Domaine. J’avais obtenu trois embranchements particuliers, vers St Christophe, Gault et la scierie.

Le travail serait fait par deux équipes d’esclaves l’une pour la construction de la ligne elle-même l’autre pour le percement du tunnel. Une troisième de l’autre coté du tunnel ne me concernait pas. Chaque équipe comporterait environ 200 esclaves installés dans des camps à bâtir. On décida de construire le premier entre St Christophe et Gault, le deuxième vers la scierie.

Tout le problème était dans la cohabitation de ces 400 esclaves et des esclaves du Domaine, il fallait se fixer des règles. Je lui demandai comment les esclaves de la Compagnie étaient traités.

- Monsieur, la Compagnie est très stricte sur ce sujet, j’ai l’ordre de traiter durement les esclaves, pour la Compagnie un esclave improductif doit être tué, au fouet pour l’exemple, pour les petites fautes les corrections sont de sorte que l’esclave puisse travailler le lendemain, en général une vingtaine de coups de fouet. Dans un camp de 200 esclaves il y a toujours plusieurs esclaves à fouetter le soir.

- Et vous êtes pour ces règles ?

- Monsieur comment voulez vous que je fasse, si je ne punis pas les esclaves ils ne travailleront pas !

- Vous voyez quand j’ai hérité de ce domaine il y a environ 6 mois, les esclaves étaient menés durement, souvent fouettés à mort, depuis que j’ai pris les choses en main, je ne les tue plus, j’utilise peu le fouet, tout en étant sévère, chaque faute est punie. Mes esclaves travaillent incroyablement mieux, ils produisent plus !

- Monsieur j’aimerais pouvoir faire ça…

Je réorientai la conversation vers la vie de ses esclaves, les risques de fuite, de rencontre de mes esclaves et leur ravitaillement qui se ferait par St Christophe et Gault. Je lui dis aussi qu’en cas de contacts violents avec mes esclaves, ou de viols, je demanderais des comptes à la Compagnie.

Il me dit que la nuit les esclaves étaient enchaînés malgré le fait que le camp était bien protégé, et que pendant le travail ils étaient bien encadrés, mais qu’il y aurait des contacts avec ceux qui iraient au ravitaillement ou autre, qu’il mettrait en garde ses esclaves de tout contact.

Je répondis qu’il pouvait y avoir des contacts, même sexuels, mais pas de viol, et que c’était clair si un de ses esclaves faisait un enfant à une de mes esclaves, l’enfant serait à moi, le père n’aurait aucun droit. Il acquiesça, disant que c’était normal, et qu’il prenait l’engagement que tout se passerait bien.

Je lui expliquai la marche du Domaine, les esclaves, les chefs, les régisseurs, les gardes, notre infirmier en cas de besoin, et nous discutâmes longtemps de beaucoup de sujets. Il discutait bien respectueux mais pas trop timide, de temps en temps il souriait, il avait un charme ! Je lui posai quelques questions personnelles, il me dit qu’il vivait seul en ville, qu’il avait été à l’école de la Compagnie, que c’était son deuxième chantier, que c’était un grand honneur pour lui de travailler à St Christophe.

Il reprit alors la parole :

- Monsieur, je n’aimerais pas vous importuner mais tout à l’heure vous m’avez dit que vous ne punissiez presque plus les esclaves au fouet, comment les punissez vous alors ?

- J’utilise le martinet, la strap, la paddle, ces trois instruments font mal mais ne blessent pas trop l’esclave, en plus je frappe principalement les fesses, il n’y a pas de sang, la punition est forte et l’esclave n’a en général pas envie de recommencer. En cas de faute très grave j’ai deux bagnes où envoyer les coupables.

- Je ne connais pas la strap et la paddle, Monsieur, j’en ai entendu parler…

Je m’adressai alors à Yves :

- Yves apporte les différents instruments !

Yves alla chercher le matériel et posa tout sur le bureau, je présentai la strap, et la paddle, aussi le lourd martinet utilisé, il parut très impressionné et dit :

- Je comprends que ces instruments donnent à réfléchir… Mais ça ne doit pas être si facile à utiliser.

- Oh si c’est facile, beaucoup plus facile qu’au fouet !

- Je ne crois pas que la Compagnie accepterait un tel changement, il faudrait que je les convainque !

- Pourquoi pas ? Mais il faut être convaincu vous-même ! A propos je dois punir deux esclaves, vous voulez assister à la punition ?

- Maintenant Monsieur, pourquoi pas ! Mais je ne voudrais pas vous déranger !

- Vous ne me dérangez pas ! Ils doivent être punis !

Je me tournai vers Yves, qui était effaré par mes paroles :

- Yves va me chercher les deux crapules !

- Oui Maître ! Et il fila. Il revint peu après avec Tom et Aurélien, tous deux pitoyables, tremblants les yeux baissés.

Je me tournai vers Julien et lui dis :

- Vous voyez, voila mes deux coupables ils ont commis une faute lourde, qui me concerne personnellement, celui–ci est Tom mon serviteur personnel jusqu’à maintenant, et l’autre notre infirmier dont je vous parlais tout à l’heure. Leur faute mériterait le fouet et le bagne, mais je vais les punir maintenant à la strap !

Je repris avec un ton très sévère à l’attention des punis :

- Mais s’il y a la moindre tentative de récidive, ce sera le fouet et le bagne !

Ils tombèrent à genoux tête baissée :

- Oh Maître, pitié… Dit Tom.

- Silence ! Déshabillez-vous !

Ils se mirent complètement nus, les mains sur la tête.

- Yves vas chercher Alex ou Arnaud pour les punir, je ne le ferai pas moi-même, ils n'en sont pas dignes !

Yves sortit et revint peu après avec Arnaud qui après m’avoir salué me dit :

- Maître, Alex est occupé avec deux apprentis.

Il considéra les deux punis et comprit vite qu’il allait devoir les fouetter. Il jeta un coup d’œil à Julien mais n’osa rien dire. Je dis alors :

- Julien Lefort le chef du chantier de chemin de fer va assister à la punition !

Je dis aux punis :

- En position sur le bureau pour 50 coups de strap Arnaud prend la grande strap et ne ménage pas tes forces, change de puni tout les 10 coups !

Tom et Aurélien prirent la position les coudes sur le bureau, les jambes écartées. Ils tremblaient les deux, ils avaient compris ma colère, Yves était tout blanc, Julien paraissait surpris.

Je fis un signe à Arnaud, il leva la strap, ajusta sa distance et envoya un coup violent sur les fesses de Tom, le claquement fut terrible.

- Ahhhhhhh…Un Maître… Merci Maître !

Le deuxième coup fut plus fort, Tom se cabra, il hurla, les coups suivants claquèrent avec force, au dixième coup ses fesses étaient déjà bien rouges.

- Rhaaaaaaa … 10 Maître… Merci Maître… Pitié… Pitié…

Arnaud se déplaça un peu et s’attaqua aux fesses d’Aurélien, au premier coup il hurla, se cabra et se releva à moitié, la violence du coup et la douleur étaient si fortes qu’il en oublia de compter. Je dis alors :

- Interdiction de bouger ! Ce coup ne compte pas !

Arnaud refrappa durement, Aurélien hurla mais compta et ne se souleva pas.

- Ahhhhhhhh… Un Maître… Mer… Merci Maître…

Aurélien reçut les coups suivants en les supportant très mal, il criait fort et bougeait, se secouait, après le dixième coup, il s’effondra à moitié.

Sans attendre Arnaud frappa Tom qui ne s’y attendait pas si vite il cria et réagit vivement avec son corps qui se secoua violement.

- Aiiiiiieeeeee…Onze Maître… Merci Maître !

La série de dix emplit la pièce des cris de Tom et des claquements de la strap, Tom tremblait, mais gardait ses belles fesses bien cambrées, elles commençaient à être bien marquées.

Quand la strap remordit les fesses d’Aurélien, il hurla fort et fut secoué par un spasme violent, les coups qui suivirent furent très durs, les fesses du puni étaient écrasées par la strap, le cuir marquait instantanément la peau d’une trace rouge violacé.

- Rhhhhhaaaaaaaa… 20 Maître… Merci…Maître…

Tom se tendit, sachant que son tour était revenu, mais quand la strap claqua sur ses fesses, il cria fort et sursauta, il compta et aussitôt le coup suivant s’abattit il sauta, ses fesses devenaient violettes. Avec les coups suivant sa voix se cassa, ses cris devinrent rauques, et sanglotants.

- Rrrrhhhaaa… 30 Maître… Merci… Merci Maître »

Les dix coups qui furent alors donnés à Aurélien le firent jongler et hurler dans tous les sens, ses fesses aussi étaient très marquées, Arnaud le fouettait fort, comme Tom, il appliquait mes ordres à la lettre. Quand le trentième coup fut donné à Aurélien je dis :

- Pause ! Les punis gardez la position !

Je me tournai ver Julien, et lui dis :

- Vous voulez boire un verre, pendant la pause ? Sur sa réponse positive je fis signe à Yves qui nous servit du cognac, le pauvre Yves tremblait en nous servant. Le verre à la main je fis signe à Julien de m’accompagner vers la fenêtre. Je lui dis discrètement :

- Alors qu’en pensez-vous ?

- Monsieur, je suis très impressionné, c’est une dure punition, apparemment les deux esclaves ne passent pas un bon moment, ils crient comme un esclave sous le fouet, et les meurtrissures sur leurs fesses… ça doit cuire. Je suis aussi étonné de la discipline de vos esclaves, ils vous obéissent au doigt et à l’œil !

- Oui ils ont l’habitude d’obéir, je n’admets pas d’écart. Et vous voyez ce style de punition est devenu rare ici, mais je suis réellement en colère contre eux !

Et nous discutâmes d’autres choses en buvant lentement notre cognac, Julien se révélait un homme intéressant, ayant des idées et de la conversation, cela me réjouissait.

Pendant que nous discutions tranquillement, Tom et Aurélien étaient toujours en position, ils n’avaient pas pu toucher leurs fesses en feu, Tom pleurait, Aurélien avait l’air perdu, hagard. Tom dans ses sanglots mesurait sa faute, pourquoi il avait cédé à Aurélien ! Ce charmeur l’avait eu, ce n’était pas la première fois qu’il essayait ! Mais maintenant Tom souffrait, déjà de ses fesses en feu, les coups de strap c’était horrible, la douleur était si forte, elle irradiait dans tout le corps, il ne savait pas comment il en supportera autant. Mais le pire et c’est pour ça qu’il pleurait c’était la froideur du Maître, il était très en colère contre lui, mais il avait trompé son Maître, comme il avait été con, ce Maître, il l’aimait et ces câlins avec lui, comme il aimait ça, et il a tout foutu en l’air pour cet Aurélien et le Maître va le rejeter maintenant, oh non ! Par pitié pas être renvoyé du Château ! Mais quoi faire ! Et ce nouvel arrivant qu’il voit pour la première fois, lui Tom est là nu le cul cambré montrant son intimité… Et la strap qui va de nouveau tomber, oh non pas encore 20 ! Il avait peur ! Oh ils reviennent oh non !

- Maître pitié… Pitié… On ne recommencera pas… Pitié Maître !

J’ignorai complètement les jérémiades de Tom et dis à Arnaud :

- Pour les 20 derniers coups, donne les d’une seule fois, le plus rapidement possible, les punis sont dispensés de comptage, mais Arnaud ne ménage pas tes forces!

Arnaud alla vers Tom, je lui fis un signe de tête, et il commença une série de 20 coups à toute force, à un rythme très rapide, l’effet fut incroyable, Tom hurla en continu, le claquement de la strap était saisissant les fesses de Tom, ses belles petites fesses étaient broyées par les coups, mordues, éclatées, il s’effondra sur le bureau n’ayant plus la force de résister son corps se secouait doucement à chaque coup, sa voix se coinça dans un cri aigu éraillé, tout ça dans des sanglots… Les coups stoppèrent le compte était atteint.

Quand les coups tombèrent sur Aurélien, il gigota beaucoup, cria, hurla, les coups attaquaient ses fesses comme celles de Tom mais il ne perdit pas le contrôle de lui-même, sa voix était aussi rauque mais il ne pleurait pas, c’était un dur Aurélien ! Pourtant Arnaud ne l’épargnait pas, la force des coups était réelle, ses fesses étaient comme celles de Tom violettes avec quelques marques plus foncées. Quand les vingt coups furent finis il s’affaissa sur le bureau comme soulagé.

Arnaud se tourna vers moi, il avait fini, je lui dis :

- Très bon travail Arnaud, tu as fait ce que je voulais, ces misérables avaient amplement mérité cette correction ! La punition est finie, Arnaud tu me descends ces deux voyous dans deux cachots séparés ! Demain matin je veux qu’Aurélien soit au travail, tu garderas Tom au cachot jusqu’à nouvel ordre!

Je sortis du bureau avec Julien et le fis se rasseoir au salon en disant qu’on allait prendre un dernier verre.

- Vous avez assisté à une des plus dures punitions que j’ai eu à faire donner dans mon bureau, leur faute était grave, j’espère qu’ils comprendront ! Ils sont maintenant au cachot, souvent à la fin il y a un moment pour le pardon mais là j’ai coupé court, je verrai ça plus tard!

- A entendre les cris des punis, ils ont enduré une très dure punition, mais ils ont seulement les fesses meurtries, même si elles sont bien talées, ils devraient être sur pied bientôt, c’est un énorme avantage, sur le fouet et ses blessures au sang!

Je dis à Yves qui avait un air triste :

- Yves sers nous un verre ! Aussitôt il mit deux verres, et nous à verser le cognac, mais il tremblait un peu, avoir vu la punition de ses deux collègues l’avait ébranlé.

Nous bûmes notre verre en discutant sur le chemin de fer, au bout d’un moment il prit congé, il m’invita à visiter le chantier dès son commencement dans quelques jours, je le raccompagnai sur quelques pas, et Thomas le mena jusqu’à l’écurie où était son cheval. Ce Julien m’avait fait une très bonne impression il avait une bonne connaissance de son boulot, il était motivé, sympathique et ce qui ne gâchait rien il était beau gosse…

Yves me regarda, je vins vers lui en le regardant dans les yeux, il baissa les siens, j’ouvris mes bras, il tomba dedans et me serra très fortement, je dis :

- Petit Yves, tu as l’air triste !

- Oh Maître Mathieu, vous avez été sévère avec Tom et Aurélien !

- Mais Yves, Tom était mon amant, il n’avait pas le droit de coucher avec quelqu’un d’autre! C’est inadmissible, pour l’instant il est au cachot, je n’envisage pas de le reprendre ici. Je ne veux plus en entendre parler maintenant. Je préfère que tu me laisses tranquille ce soir et cette nuit, j’ai besoin de calme, vas à la cuisine je mangerai de bonne heure!

Il quitta la pièce triste, je ne dis pas un mot pendant le repas, après je demandai à Yves d’aller dans sa chambre, j’appréciais un peu de solitude au coin du feu, tranquille en lisant.

Au bout d’un moment je sortis du salon, dans le couloir je vis Thomas qui discutait avec le garde de service. Même avec son bras dans le plâtre et en écharpe, Thomas était bien mignon, je lui fis signe de venir, et une fois dans le salon, je le pris dans mes bras par derrière, et l’embrassai sur la nuque, il se laissa faire, tout en faisant très attention à son bras je le câlinai, il s’assit à mes pieds quand je repris ma place dans mon fauteuil. Je caressai ses cheveux, il sourit, je lui demandai s’il avait peur, il me répondit qu’il était à moi, mais surtout il dit, et ses yeux se mouillèrent que personne ne l’avait jamais pris dans ses bras.

Pauvre Thomas, il avait été garde assez tôt, sous une rude discipline, il n’avait jamais eu le moindre moment de tendresse ! Maintenant il se sentait bien tout près de son Maître, qu’il avait vu en colère et dur avec Tom et Aurélien, mais là il sentait qu’il ne risquait rien, le Maître ne lui ferait pas de mal, il faisait attention à son bras, il lui demanda des nouvelles de son anus après les mauvais traitements dont il avait été victime. Et quand le Maître lui dit de l’accompagner au lit, il eut un peu peur de ne pas être à la hauteur, mais le Maître lui dit qu’il ne voulait que sa présence auprès de lui, le Maître se déshabilla et il le déshabilla aussi en faisant attention, il s’allongèrent dans le lit, le Maître l’embrassa sur la bouche, c’était bon, ils se plaquèrent l’un à l’autre, en se disant des mots doux, et s’endormirent le Maître prenant Thomas dans ses bras, collé à lui par derrière, en cuillère, Thomas se sentait bien, il n’avait jamais connu la chaleur humaine contre lui, il s’endormit en totale confiance…

1 commentaire:

  1. Bonsoir,
    j'aime beaucouple dernier passage. C'est quoi s'endormir en cuillière? mathieu dort il assi en tenant son garde perso son bras enlassant son cou?

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