Le Domaine de Saint Christophe 25 – Deux fugitifs à St Christophe

Deux jours se passèrent assez tristement, je voyais bien qu’Yves était touché par le fait que Tom fût toujours au cachot, il n’osait pas en parler, mais je le voyais bien. Le troisième jour Alex frappa à ma porte, il se mit au garde-à-vous et me dit:

- Maître je ne voudrais pas vous importuner mais je dois vous parler de Tom Maître, si vous pensez que j’ai tort Maître punissez moi!

- Alex, avant de te punir parle donc et dis-moi ce que tu as sur le cœur !

- Maître, j’ai peur pour Tom, il ne mange pas, il est prostré, quand je vais le voir il parait terrifié, il pleure, il crie la nuit… Des fois il vous appelle Maître.

- Merci Alex de me mettre au courant de ça, je vais réfléchir…

Yves s’avança et me dit :

- Maître, par pitié, j’aimerais aller voir Tom... Oh Maître Pitié pour lui !

- Non Yves tu n’iras pas ! Mais Alex amène-le ici, après l’avoir lavé !

Alex salua et sortit, Yves me lança un regard reconnaissant et plein de gentillesse. Une dizaine de minutes après Alex arriva avec Tom, il devait le soutenir pour qu’il ne tombe pas, dès qu’il fut entré Tom se prosterna devant moi, il n’avait pas osé lever les yeux sur moi, il était le front à terre, il tremblait, il était un peu amaigri, ses fesses étaient encore très marquées par les traces de la strap.

Je le pris par la nuque pour le relever, il se retrouva à genoux tête baissée, il était toujours mignon dans cette position, et bien sûr je faiblis ! Je retrouvais mon petit Tom, ma colère contre lui était tombée, je pris la parole :

- Alors Tom, tu es fier d’avoir trompé ton Maître ?

- Oh Maître, pardon… Pardon… Je ne le referai jamais… Pardon Maître ! Dit-il d’une voix cassée, rauque.

Je le pris par les cheveux, et lui dis en le regardant bien dans les yeux :

- Tu es sûr que tu ne le referas pas ? Tu sais que si tu recommences ce sera le fouet et le bagne, alors attention à toi! En fait je le menaçais mais je ne pouvais pas m’imaginer Tom sous le fouet et au bagne!

- Oh Maître je le promets, je le jure, oh pardon Maître!

Je m’accroupis vers lui, mis ma main derrière sa tête, et lui dis solennellement :

- Bon Tom je veux bien te pardonner, tu redeviendras mon serviteur mais pas mon serviteur personnel, tu porteras des vêtements d’esclave ordinaire, et pour bien te faire comprendre ta faute de gamin tu seras « esclave noir » pendant deux jours la semaine prochaine !

Tom embrassa ma main en me remerciant, en disant qu’il serait heureux de n’être qu’un simple serviteur, qu’il me servirait bien, qu’il ne serait jamais assez puni pour sa faute!

Je lui caressai la tête mais ne le pris pas dans mes bras, je m’écartai de lui, et lui dis d’aller s’habiller.

Je dis à Alex :

- Merci de ton intervention, c’est bien Alex !

- Merci Maître, j’avais peur de mal faire…

- Non Alex, il faut toujours me signaler ce qui ne va pas, peu importe si ça me plait ou pas, je ne punis pas le messager de mauvaises nouvelles!

Alex quitta la pièce, Yves vint vers moi :

- Oh Mathieu, merci pour Tom, je pense qu’il a compris… Mais… Vous voulez vraiment le soumettre à l’épreuve de « l’esclave noir »?

- Oui mais sous forme restreinte, tu verras, il lui faut encore une leçon, et comme il s’est comporté en gamin, il aura une punition de gamin bien humiliante!

L’épreuve de « l’esclave noir » était utilisée au Domaine quand un adolescent avait commis une faute, et qu’on voulait une punition humiliante. Le garçon mettait un short noir qui s’arrachait facilement, et un maillot noir. Il devait alors parcourir tout le Château, aller voir chaque chef, expliquer sa faute et chaque chef devait le corriger par une fessée à la main ou au martinet à sa guise. Tout autre esclave avait aussi le droit de fesser le puni, s’il le croisait. Gare à celui qui s’était rendu désagréable à tous, quelques punis dans le passé, avaient reçu un cumul de coups impressionnant. Personnellement je n’avais jamais utilisé cette punition, mais je voulais humilier Tom pour que sa punition soit complète.

Yves ne dit rien de plus, je le pris dans mes bras et l’embrassai, depuis deux nuits Yves avait retrouvé sa place dans mon lit, normalement.

J’avais repris mes occupations quand Alex revint et dit :

- Maître deux esclaves de St Christophe se sont évadés, Arnaud a eu l’information quand j’étais ici, il a envoyé des gardes pour bloquer l’entrée principale, et surveiller la clôture. Ils sont tombés sur les fugitifs et les ont capturés !

- Bravo Alex, ton équipe est remarquable, où sont les fugitifs ?

- Toujours où ils ont été capturés Maître, nous attendons vos ordres !

- Emmenez-les à St Christophe, je vais y aller ! Dis à Arnaud de rester là-bas, tu me donneras aussi deux gardes pour m’accompagner.

- Bien Maître ! Et il quitta la pièce.


Je partis en tout début d’après midi après un repas servit par Tom tout gentil et soumis. Yves m’accompagnait, ainsi que deux gardes, Eric que j’avais sorti du bagne et Denis qui avait été puni en ma présence il y a quelque temps.

Quand nous arrivâmes à St Christophe, Jérôme sortit m’accueillir, il me salua. Une fois à l’intérieur, seuls avec Jérôme, je lui dis sévèrement:

- Jérôme, je suis très mécontent de l’évasion de ces deux esclaves, ils vont être punis durement, convoque leur chef et ensuite je les verrai, on se verra aussi avant que je reparte !

- Maître je vous demande pardon, j’ai sûrement commis des fautes…

- Vas chercher le chef! Ton cas personnel on en parlera plus tard!

Jérôme partit et revint avec le chef des deux fugitifs, entre temps Arnaud et deux autres gardes nous avaient rejoints, je demandai aux gardes de s’éloigner, Arnaud et Yves restèrent.

Le chef en question était jeune, il était mort de peur de paraître devant son Maître.

- Maître, voici Henri le chef des deux fugitifs. Dit Jérôme.

- Henri raconte ce qu’il s’est passé ! Dis-je durement.

- Maître, toute l’équipe était en train de bêcher le champ. Une très forte averse est arrivée, j’ai ordonné aux esclaves de s’abriter dans le hangar qui était proche, ils y ont couru. Quand l’averse a fini, ils sont retournés au travail, c’est plus tard que j’ai noté l’absence des deux esclaves Maître.

- Tu penses qu’ils se seraient enfuis quand tout le monde a couru vers l’abri?

- Je ne vois que ce moment Maître.

- Et personne n’a rien dit?

- Non Maître, personne…

- Henri tu es fautif, pour mauvaise surveillance, avec des circonstances atténuantes! Mais qui sont les fugitifs?

Henri baissa la tête, il dit :

- Pardon Maître, les deux fugitifs c’est deux esclaves qui travaillent bien, ils sont toujours ensemble, je ne m’attendais pas du tout à ça d’eux!

- Qu’on les amène ici !

Jérôme descendit avec Arnaud vers les cachots, ils remontèrent avec deux esclaves enchaînés, sales plein de terre, ils étaient jeunes 22-23 ans environ, l’un était assez petit, l’autre plus fort et musclé. Ils tombèrent à genoux devant moi.

Je pris la parole très sèchement :

- Esclaves fugitifs vous vouliez aller où ?

Ils n’osèrent pas répondre, je dis à Jérôme :

- Donne-moi une cravache !

Le petit dit alors :

- Maître… On voulait aller en ville… Trouver du travail… Être libre…

- Libres ! Imbéciles vous ne le serez jamais encore moins à l’extérieur! Un esclave ne peut être libre que sur la volonté de son Maître! Et toi le grand tu dis quoi?

- Maître, on n’était pas malheureux mais on voulait être libre… Oh pardon Maître!

- Vous aviez préparé votre coup ?

- Un peu Maître, on attendait le bon moment… Maître pardon, on ne le fera plus…. Dit le petit.

- Ah oui, ça m’étonnerait que vous recommenciez ! Esclaves, votre faute est extrêmement grave, j’ai tout fait pour rendre la vie des esclaves de St Christophe plus facile et c’est comme ça que vous me remerciez! Vous allez être punis en conséquence! Jérôme qu’on les emmène pour les laver, pas la peine de les rhabiller !

Les deux fugitifs furent emmenés je dis à Jérôme :

- Ils vont être punis maintenant, fait installer deux tonneaux couchés! La punition sera exemplaire, je veux tout St Christophe ici dans 5 minutes!

Henri dit timidement :

- Maître, ce ne sont pas de mauvais bougres, ils n’ont jamais été punis même avant Maître…

- Je sais Henri, raison de plus pour ne pas avoir de raisons de s’échapper, mais je ne les fouetterai pas au sang, je tiens compte de ce qu’ils sont! Et toi aussi Henri prépare tes fesses à une punition, tu pourras les en remercier!

- Oh Maître pardon…

- Que l’on prépare aussi la grande strap !

Les préparatifs allaient bon train dans la cour, de nombreux esclaves arrivaient et se mettaient en rang. Jérôme revint, il baissait la tête, il se sentait fautif, incompétent, je lui fis signe de me rejoindre au fond de la pièce, et je lui dis discrètement :

- Jérôme je ne t’en veux pas à toi personnellement, cette évasion est arrivée à St Christophe, ça aurait pu être ailleurs, mais je suis obligé de faire un exemple pour tout le Domaine, tes deux gars vont être bien punis, tant pis pour eux, tous les membres de leur équipe seront punis aussi ainsi qu’Henri ! Mais pas toi, mais qu’il n’y ait pas d’autres évasions ici ou je serais obliger de te fouetter, et je n’aimerais pas le faire!

- Oh Maître je suis confus que ce soit arrivé ici, je ne suis peut être pas digne de diriger St Christophe…

- On reparlera de ça plus tard… Il est temps de passer à la punition!

Je sortis sur le perron, les deux fautifs étaient nus à genoux en bas des escaliers, on avait mis en place deux tonneaux. Je fis venir Arnaud pour lui expliquer comment installer les tonneaux, couchés par terre, et lui dire qu’il serait chargé de la punition. Le temps était plutôt beau, c’était bien.

Je pris la parole pour tous :

- Esclaves de St Christophe, vous savez tous que les deux esclaves à genoux là, ont essayé de s’enfuir du Domaine. C’est une faute très grave, surtout après que vos conditions de vie aient été améliorées! Aussi je suis dans l’obligation de les punir aujourd’hui! Que tous les membres de l’équipe d’Henri s’avancent et se placent devant! Qu’on installe les punis sur les tonneaux!

Une couverture avait été placée sur les tonneaux, les punis furent amenés nus devant, ils tremblaient, ils furent couchés sur l’arrondit des tonneaux, les fesses en haut, comme ils avaient une chaîne entre les poignets, ont leur tira les bras en avant et on fixa la chaîne par terre avec un pic. Ainsi placés ils étaient cassés en deux, leurs corps épousaient la forme du tonneau, ils avaient les mains par terre, les fesses au plus haut et les jambes, qui ne touchaient pas terre pour le petit, et à peine pour le grand. Ils n’étaient pas fiers d’être comme ça le cul en l’air présenté à environ 200 personnes !

Je repris la parole :

- Ces deux esclaves fugitifs sont fautifs, ils devraient être fouettés au sang et envoyés au bagne à vie ! Mais jusqu’à maintenant ils étaient de bons esclaves et ils sont jeunes, je les condamne donc à 100 coups de strap appliqués aujourd’hui! Je les condamne aussi au bagne avec sursis, applicable en cas de nouvelle faute grave!

J’allai vers Arnaud et Eric :

- Arnaud donc 100 coups de strap chacun sur les fesses principalement, le dos et les cuisses, tu alternes tous les 20 coups. Eric compte et fais signe de changer, pause à 60 coups ! Les punis ne comptent pas, soit dur et rapide Arnaud, si tu fatigues demande à un garde de te remplacer !

- A vos ordres Maître, je devrais y arriver !

Il s’approcha, la strap en main du plus petit, et attendit le puni lui lança un regard anxieux, je fis un signe de la tête à Arnaud, aussitôt il fit voler la strap et claqua durement les fesses tellement bien présentées devant lui. Le puni se cabra, ses jambes se soulevèrent, il cria, et le deuxième coup arriva aussitôt, et ainsi de suite, Arnaud fouettait très fort très rapidement ses muscles travaillaient en cadence, les coups tombaient les claquements résonnaient dans la cour, les cris se faisaient plus fort, après un premier moment de surprise, le puni hurla mais il était prisonnier, il ne pouvait rien faire la strap tapait sur ses fesses régulièrement il pouvait à peine reprendre sa respiration.

Après 20 claquements bien sonores, Arnaud changea de victime, le ‘petit’ haletait la tête en bas. A ma surprise le ‘grand’ encaissa les coups plus difficilement, il hurla vite secouait ses jambes, et les coups pleuvaient si vite qu’il hurla en continu, ses fesses rougirent très vite, elles étaient écrasées par la strap, les 20 coups furent vite atteints.

Arnaud revint vers le petit, je fis un signe et la strap recommença son travail, les hurlements du puni reprirent de plus belle, ses jambes battaient en l’air, mais ses fesses toujours en hauteur étaient trop bien placées la strap ne pouvait pas les louper, chaque coup laissait une trace, sa voix devint rauque, quand Arnaud arrêta il s’affala en râlant.

Aussitôt les fesses du ‘grand’ furent claquées par le cuir, il sursauta violemment et recommença ses hurlements, mais bien sûr rien ne put arrêter la ronde infernale de la strap, elle mordait ses fesses, claquait dessus en envoyant une gerbe de feu dans son corps à chaque coup, mais comment échapper à ça ! Les claquements faisaient beaucoup de bruit, les spectateurs étaient silencieux, ils avaient peur.

Les vingt coups suivant sur les fesses des deux punis attaquèrent un peu plus les chairs, leur fesses étaient cramoisies, les deux hurlèrent en continu, tout en gigotant beaucoup. Du perron je voyais bien la couleur de ces deux belles paires de fesses évoluer vers le grenat, je constatai aussi les visages décomposés de leurs coéquipiers au premier rang.

Quand 60 coups furent donnés Arnaud me regarda, je fis un signe de pause et je le fis venir.

- Bon travail Arnaud, tu as déjà donné 120 coups, on va demander à Eric de finir!

- Comme vous voulez Maître !

- Demande à Eric de reprendre dans 5 minutes finissons-en!

Après la pause, Eric se dirigea vers le ‘petit’ souleva la strap et claqua le cul devant lui avec une force égale à celle d’Arnaud, le puni fouetté par surprise, hurla, il ressentit une brûlure très forte, oh non ça recommence, le pauvre il n’en pouvait plus ! Pourquoi il était là, puni comme il ne l’avait jamais été, en public, tout le monde pouvait voir son cul, son sexe, et ses fesses en feu… Il avait voulu fuir avec son copain, ils s’entendaient bien cela faisait longtemps qu’ils en parlaient… Mais comme des cons ils s’étaient fait pincer, mais pourquoi avoir voulu passer par la porte du Domaine… Oh cette strap, il ne va plus pouvoir en supporter plus, ça brûle, ça pique, oh c’est horrible, mais il est attaché alors pourquoi lutter, il hurle, il ne peut pas se retenir mais il ne bouge plus, il s’abandonne à son bourreau, il sent les larmes venir, non il ne va pas pleurer devant tout le monde, mais ça y est les larmes coulent, oh tant pis, mais arrête de me fouetter garde, non c’est fini, aiee encore un ! Ah ça s’arrête, il reprend son souffle, il laisse son corps inerte, il pleure doucement…

Le ‘grand’ encaissa ses vingt coups en hurlant bougeant beaucoup, toujours tendu, il ne s’abandonna pas, ses fesses, comme celles de son copain étaient violettes, chaque coup claquait sur les fesses, sans fin…

Eric revint vers le ‘petit’ et réattaqua ses fesses, toujours avec autant de dureté, le puni criait, râlait en sanglotant, tout le monde entendait ses pleurs, il ne bougeait plus, il n’en avait plus le courage, il s’abandonnait à son fouetteur et au Maître là haut, la strap laissait maintenant des traces noires, la douleur était infernale, ça ne finira jamais…

Les 20 derniers coups sur le ‘grand’ le cassèrent aussi, il résista au début puis tout à coup son corps se détendit, il sanglota comme un gamin, les fesses en feu bien exposées sans se débattre, Eric s’arrêta sur un signe d’Arnaud, chaque puni avait reçu 100 coups de strap!

Eric revint vers moi et Arnaud, je le félicitai, il rougit, ce pauvre Eric condamné injustement au bagne, je l’aimais bien ce garçon! Je voyais Jérôme dans un coin, il était gêné. Je lui fis signe de venir.

- Qu’est-ce qu’il y a Jérôme ?

- Maître, pardon mais j’ai mal pour eux, je crois que je ne suis pas fait pour être chef de ce village, Maître… Faites ce que vous voulez de moi Maître, mais je n’en peux plus… Il se mit à pleurer doucement.

Je lui mis le bras sur ses épaules et l’entraînai à l’intérieur, je lui dis que c’était fini, qu’il se repose un peu. Je le pris dans mes bras, et je lui dis qu’il n’était pas en cause, que je devais punir ses deux gars !

Je ressortis et allai vers Arnaud :

- Arnaud, tourne les tonneaux qu’ils soient face vers le public !

Il le fit et chacun du public put voir leurs figures pleines de larmes, ils étaient pitoyables comme ça, esclaves cassés par la punition.

Je pris la parole :

- Esclaves vous avez vu ce qu’il en coûte de vouloir s’échapper du Domaine ! Et j’aurais pu être beaucoup plus sévère ! Ces deux fugitifs seront mis au cachot séparément pour une semaine et après ils reprendront le travail ! Tous les membres de l’équipe d’Henri recevront 20 coups de martinet, deux punis par soir par tirage au sort, toute l’équipe est consignée pendant la durée de la punition ! J’espère ne jamais revenir à St Christophe pour punir des esclaves, vous êtes prévenus! Maintenant retournez au travail!

Ils baissèrent tous la tête à l’énoncé du verdict, surtout ceux de l’équipe d’Henri qui savaient qu’ils seraient fouettés dans les deux semaines à venir. Les chefs les firent retourner rapidement au travail.

Avant que les deux punis soient détachés j'allai les voir, j'avais un peu pitié de ces deux garçons fouettés et exposés dans la cours. Je me plaçai entre eux-deux, ils pleuraient me regardant avec crainte, je dis:

- Alors vous êtes fiers de vous les garçons?

- Oh non Maître... Pardon! Dirent-ils ensemble.

Je m'approchai du 'petit', je mis ma main sur sa nuque et lui dis:

- Ne recommence jamais ça mon garçon, je te pardonne pour cette fois mais je ne le ferai pas de nouveau! Sois sage maintenant et travaille bien je sais que tu peux être un bon esclave! Je lui caressai les cheveux, il était assez mignon courbé sur le tonneau, les fesses violettes, ses grand yeux rond pleins de larmes, il chercha à embrasser ma main, je lui permis de le faire...

- Pardon Maître... Je ne me sauverai plus jamais... Merci Maître pour votre pardon...

Je le quittai avec une dernière caresse sur la tête, et alla vers le 'grand', il était moins beau mais peu importe je lui tins le même langage en le caressant aussi, il s'effondra en larmes je ne compris presque pas ce qu'il me dit, un mélange de pardons, de remerciement et de promesses, ses yeux exprimaient bien son état d'âme un mélange de crainte et de reconnaissance...

Je rentrai dans la maison, vis Jérôme derrière une fenêtre, il avait entendu ma sentence, et m'avait vu avec les punis il était pâle. Il me regarda tristement.

- Jérôme viens me voir au Château demain matin avec Henri, maintenant je dois repartir.

- A vos ordres Maître ! Dit Jérôme.

On m’apporta mon cheval et je quittai rapidement St Christophe avec Yves et mes deux gardes, j’étais fatigué par cette journée. Je lançai Étendard au galop, les autres eurent du mal à me suivre, j’arrivai au Château avec quelques minutes d’avance, et regagnai rapidement mes appartements.