Le lendemain matin, je fus réveillé par Tom comme je lui avais demandé, la veille j’avais préféré passer la nuit seul, je n’étais pas très fier de moi, je trouvais que je devenais un peu cruel avec mes esclaves, ça me contrariait, mais je m’étais senti trompé par ces deux fugitifs, alors qu’ils vivaient mieux à St Christophe ils voulaient se sauver… Belle récompense pour moi !
Ce matin j’attendais la visite de Jérôme, je ne savais pas trop comment agir avec lui, mais ça ne m’empêcha pas de prendre un bon petit déjeuner, servi par un Tom tout timide, très soigneux et respectueux. Il était en tenue d’esclave simple, il n’avait plus le statut de chef, mais il faisait bien son travail.
J’étais au bureau quand Jérôme et Henri arrivèrent, ils étaient troublés en arrivant, ils me saluèrent.
- Bonjour les gars, comment êtes-vous venus de St Christophe, à pied ? Vous avez l’air d’avoir froid !
- Oui Maître, à pied, on a un peu froid il gèle ce matin. répondit Jérôme.
- Réchauffez-vous un peu alors vers le feu ! J’appelai Tom qu’il apporte du café et quelques gâteaux.
Je les fis asseoir sur deux chaises, vers le feu, avec du café et à manger, ils se détendirent un peu. Je pris la parole :
- Alors quelle est l’ambiance à St Christophe, Jérôme ?
- Maître, hier soir les gens étaient un peu choqués, ce matin ils sont allés normalement au travail, je n’en sais pas plus.
- Et dans ton équipe, Henri ?
- Maître… Je ne sais pas comment dire… Ils ont vu la punition et ils savent que vous avez vu les deux fugitifs après leur punition et que vous n’avez pas semblé être dur avec eux à ce moment… Ils savent bien qu’il y a quelques mois ils seraient morts sous le fouet… mais ils sont un peu en colère contre eux ils ne comprennent pas qu’ils se soient sauvés… Ils leur en veulent aussi, puisqu’ils vont être fouettés à cause d’eux… Moi aussi d’ailleurs…
- 20 coups de martinet ça ne les tuera pas, c’est une punition de principe pour n’avoir rien dit quand ils se sont échappés, mais je ne me fais pas d’illusions dans le futur cela m’étonnerait qu’un esclave dénonce un fugitif, ce n’est donc pas utile de les fouetter plus! Et c’est vrai je suis allé voir les deux punis je les ai pardonnés après qu’ils m’aient promis de ne pas recommencer! A vous d’être vigilants avec eux! A propos il serait bon qu’ils reprennent le travail quand ils le pourront mais qu’ils ne soient plus dans la même équipe! Henri tu vas aller à coté avec Tom, je veux parler seul avec Jérôme!
Il quitta la pièce, et je me retrouvais avec Jérôme :
- Alors Jérôme, hier tu étais troublé, que dis-tu ce matin ?
- Maître… Hier je n’ai pas été digne de mon poste… Je n’ai pas supporté la punition de ces deux gars que je connaissais… Aujourd’hui je ne sais plus Maître je me remets en vos mains… Punissez-moi si vous pensez que je le mérite…
- Jérôme, depuis que je t’ai nommé chef de St Christophe, je n’ai pas à le regretter, les récoltes ont été bonnes, tu as bien dirigé les esclaves. Ce n’est pas parce que deux esclaves essaient de s’échapper que tu me feras changer d’avis! Il est hors de question que tu sois puni! Et tu restes le chef de St Christophe! Sois un peu moins sensible!
Il tomba à mes genoux, en me remerciant, je le relevai et le serrai dans mes bras, il se laissa faire. Je le fis se rasseoir sur sa chaise, il me regarda avec chaleur.
- Jérôme, j’ai confiance en toi, n’oublie pas que tu es mon ‘frère’ en quelque sorte !
- Maître vous êtes gentil de vous en rappeler…
- Jérôme, il va falloir que tu apprennes à monter à cheval, tu verras avec Angelo qu’il t’envoie quelqu’un pour t’apprendre, tu ne vas pas continuer à marcher comme ça!
- Merci Maître… Mais pour Henri Maître… J’ai beaucoup parlé avec lui ce matin, il a peur d’une lourde punition, j’aimerais intercéder pour lui Maître, c’est un bon chef, ce n’était facile de s’apercevoir de la fuite des deux esclaves.
- Jérôme par principe il doit être puni, je ne serai pas dur, hier je lui aurais donné au moins 60 coups de strap, je serai plus doux ce matin, mais réglons ça maintenant, vas le chercher !
Henri entra, il baissait un peu la tête. Je lui dis :
- Henri, tu es fautif d’avoir laissé deux esclaves s’échapper, quelle doit être ta punition?
Il répondit d’une voix toute timide :
- Maître, je ne sais pas, je reconnais que je suis très fautif, mais je ne les ai pas vus, ils ont profité de l’averse très forte… Oh pardon Maître, mais épargnez mes esclaves, punissez moi à leur place même en public, je suis prêt à accepter tous les coups que vous aurez l’obligeance de me donner…
- Tu ne réponds pas à ma question ! Alors fixe ta punition !
Il tomba à genoux :
- Maître, je ne peux pas vous dire, j’ai trop peur de la strap pourtant vu votre sévérité d’hier, je suis prêt à assumer ma faute… Oh Maître pardon !
- Jérôme, quels types de punitions sont donnés à St Christophe,
- Maître le martinet ou la strap, plus le fouet !
- Jamais de fessée ?
- Pour les plus jeunes Maître seulement.
- Il faut la rétablir pour tous comme punition de base, ça en fera réfléchir certains !
- Bien Maître !
- Bien Henri, rassure-toi, tu ne seras pas durement fouetté, je vais te fesser et tu recevras 10 coups de martinet, tu corrigeras les esclaves de ton équipe au martinet avec la même force que je te le donnerai !
Henri me regarda avec un air étonné, il s’attendait bien à pire, il se releva et se mit en attente, presque au garde à vous.
- Baisse ton pantalon et sur mes genoux ! Jérôme regardait sans rien dire.
Henri pris la position, il ne paraissait pas terrible mais son cul était loin d’être vilain, musclé, des fesses bien rondes, avec des petites fossettes de chaque coté, je me mis à bander en voyant ça, une bonne surprise ! Je posai ma main sur ses fesses, elles étaient fermes et assez douces je lui fis plus écarter les jambes, il était très beau comme ça, pourtant il tremblait un peu…
Je commençai la fessée fermement, en claquant durement, une bonne fessée pour un homme pas un gamin, il réagit assez vite en poussant des petit cris, il agrippa ma jambe comme pour me supplier, je lui donnai vigoureusement une bonne soixantaine de claques, ses fesses étaient bien rouges !
-Debout Hervé !
Il se leva, mis les mains sur la tête, il me jeta un coup d’œil, il avait les yeux rouges prêt à pleurer!
- Alors ça fait de l’effet une fessée ?
- Oui Maître c’est dur, vous la donnez fortement…
- Si j’avais continué, tu aurais pleuré !
- Oui Maître… Quelle honte…
- Aller, mains sur les genoux pour le martinet !
En position le cul déjà rouge bien tendu, il était craquant ! Je pris le martinet et appliquai le premier coup avec une force moyenne, il gémit doucement, les quatre coups suivant furent donnés avec la même force, ses fesses se marquaient bien il avait mal mais il gémissait sans plus, j’aurais pu être beaucoup plus sévère, je donnai les cinq derniers coups plus fermement, il cria à chaque coup. Les dix coups donnés, le puni resta en position, je m’approchai de lui et mis mes mains sur ses fesses en le caressant doucement, je dis:
- Tu vois ce n’est pas si dur, fouette tes esclaves comme ça, pas plus, tu n’es pas obligé de leur caresser les fesses après, mais les tiennes sont tellement belles que je n’ai pas pu résister mon garçon. Aller relève-toi, et rhabille-toi !
Il se releva, me fit face, mit un genou à terre, prit ma main, l’embrassa et me dit :
- Merci Maître, vous êtes bon Maître, je ne fouetterai pas plus les esclaves… Oh merci Maître et pardon Maître!
Je le relevai, l’embrassai sur les joues, et il alla se rhabiller, il me regarda et s’adressa à moi, timidement :
- Maître…
- Oui Henri, parle.
- Maître je dois punir toute l’équipe ? J’avais deux malades ce jour là et un qui était resté pour l’entretien.
- Tu punis ceux qui étaient sous la pluie ce jour là, tu mettras des morceaux de papier avec leur nom dans une boite, et tous les soirs tu tireras deux noms, pour les fouetter comme tu l’as été. Mais il y a beaucoup de malades en ce moment ?
Jérôme répondit :
Assez Maître, ils ont de la fièvre quelques jours, je préfère qu’il restent au lit pour être plus vite sur pieds.
- Tu as raison, mais je vais t’envoyer le ‘toubib’ d’ici, qu’il voit ce que c’est.
Jérôme souriait presque, j’en profitai pour parler de divers sujets avec Jérôme, en particulier du chantier de chemin de fer.
Au moment de partir, je fis venir Angelo, pour qu’il organise les leçons d’équitation avec Jérôme, et qu’il fasse préparer une voiture pour leur retour à St Christophe. Jérôme ne put s’empêcher de dire que j’étais trop bon ! En me quittant Henri embrassa de nouveau ma main en me remerciant.
Un peu plus tard j’allai à l’infirmerie, Aurélien n’était pas là, j’entrai dans la salle des malades, il y avait deux gars couchés, des blessés d’un accident en forêt, un homme de Gault plus vieux et quasi mourant, et Nicolas qui rangeait des objets. Je fis le tour des blessés, un petit bonjour à chacun, et demandai à Nicolas où était Aurélien.
Nicolas se tourna vers moi et dit doucement :
- Maître je crois qu’il est allé aux cuisines.
Je fus étonné de le voir avec la figure rouge, je le fis avancer et lui dis :
- Mais tu as été giflé ! Il baissa la tête, je le fis entrer dans le bureau et refermai la porte et lui demandai ce qu’il s’était passé.
- Maître, mon chef m’a corrigé tout à l’heure, j’avais mal rangé les ustensiles.
- Il t’a giflé c’est tout ?
- Il m’a donné la cravache aussi, Maître.
- Je soulevai sa chemise, je vis quelques marques, je baissai son pantalon et vis ses fesses toutes zébrées, pas saignantes, mais les coups avaient été forts!
- Eh bien tu as dégusté mon garçon, c’était mérité ?
- Je ne sais pas Maître, j’avais oublié de ranger deux objets… Mais le chef il est dur depuis l’autre jour, Maître… il me dispute souvent…
- Rhabille-toi et reprends ton travail… Ton chef arrive justement!
Aurélien paru stupéfait de me voir là, Nicolas quitta le bureau, je fermai la porte, Aurélien était tête baissée.
- Qu’est-ce que c’est que cette correction sur Nicolas ?
- Maître, il avait mal travaillé… Maître, j’ai dû le punir !
- La cravache presque au sang pour des objets mal rangés !
- Il faut de l’ordre ici Maître !
- Ca suffit esclave ! Tu as déjà été puni il n’y a pas longtemps, alors si tu veux te retrouver cul nu, continue! Parce que tu as été fouetté, tu te venges sur Nicolas! Dis-je d’un ton très sec. Il baissa la tête et n’osa rien dire.
- Tu n’es plus chef, tu n’en es plus digne, déjà que j’hésitais à te garder chef depuis ton acte avec Tom, mais là c’est trop, et tu es insolent, alors descends ton pantalon et donne moi la cravache ! »
Il se retrouva cul nu et moi la cravache à la main, je le couchai sur le bureau, ses fesses étaient encore très marquées par la strap, ça ne m’empêcha pas de les cingler fortement, la cravache réveilla les douleurs, il cria, mais je continuai à le fouetter jusqu’à atteindre le même degré de correction que Nicolas avait reçu.
Il criait, respirait mal, il devait bien souffrir mais j’étais vraiment en colère ! Quand j’eus fini, je lui dis de se redresser et de mettre ses mains sur sa tête, j’ouvris la porte et appelai Nicolas. Aurélien dit juste dans un murmure:
- Oh non Maître…
Nicolas entra, il avait entendu la correction, mais il fut étonné de découvrir Aurélien nu les mains sur la tête. Je dis à Aurélien :
- Baisse toi et montre bien tes fesses à Nicolas !
Nicolas était gêné il voyait les fesses de son chef cramoisies et bien zébrées. Je dis alors :
- Nicolas tu as été puni injustement, c’est pourquoi je lui ai appliqué la même punition. De plus il n’est plus ton chef, il n’a plus le droit de te toucher, il gardera autorité sur toi sur tout ce qui est médical, c’est tout, il est un esclave comme les autres! Vous dépendrez les deux d’Alex le chef des gardes! Aurélien tu iras changer de tenue au plus vite! Et je verrai avec ton chef pour que tu ailles en tournée dans les villages!
Je les quittai rapidement, en prenant juste le temps de conseiller à Nicolas de se pommader les fesses, je lui fis un bisou, il me remercia.
Je passai voir Alex, il fut surpris mais ne commenta pas ma décision, je savais que ça ne lui poserait pas de gros problèmes et qu’il gèrerait bien ces deux esclaves.
Une fois remonté à mes appartements je mis Yves au courant de ces derniers changements, il ne dit rien, de peur de contrarier, mais je pense qu’il était aussi un peu en colère contre Aurélien. Je l’informais aussi que le lendemain notre vendeur d’esclave attitré devait venir pour nous présenter les esclaves que je lui avais demandés par courrier.
La fin de la journée fut calme et je passai une délicieuse nuit d’amour avec Yves il fut doux, câlin, tout ce qu’il me fallait pour retrouver mon calme.
Par courrier j’avais demandé des femmes, un cocher et des hommes vigoureux à notre marchant d’esclaves. Il n’aurait pas été bien vu qu’un St Christophe aille traîner au marché aux esclaves, il est vrai que je n’en avais guère le goût, aussi je préférais que Rodolphe notre fournisseur d’esclave attitré depuis des années sélectionne lui-même les esclaves demandés.
Il arriva le lendemain avec deux chariots remplis d’esclaves à vendre, je lui avais demandé une cinquantaine de femmes, pour combler un gros déficit dans les villages, une dizaine de paysans et un cocher pour remplacer Bob.
Ils furent conduits dans une grande salle à coté de la salle des gardes, on avait chauffé cette salle pour l’occasion. Rodolphe me salua respectueusement, il connaissait bien mon père mais pas moi. Je jetai un coup d’œil rapide à tous les esclaves rassemblés là, ils paraissaient effrayés mêmes s’ils souhaitaient être vendus ici, le domaine avait bonne réputation.
Après un café servi par Tom et des discutions générales avec Rodolphe, je lui demandai de présenter les esclaves, Yves était là aussi ainsi qu’Aurélien qui était tout timide dans son coin.
Les cinquante femmes avaient toutes entre 18 et 25 ans, elles étaient simples, je ne voulais pas des aguicheuses mais des bonnes filles pour fonder des foyers à la campagne, et Rodolphe avait fait une bonne sélection elles étaient plutôt bien, certaines assez mignonnes. Je demandai à Aurélien de les examiner une par une dans une petite pièce attenante, en particulier pour voir l’état de leur sexe.
Rodolphe avait amené deux cochers, me demandant de faire mon choix moi-même, lui n’ayant pu départager entre eux et que, à sa connaissance, c’était les deux seuls cochers disponibles dans la région. Il demanda aux deux de se présenter à moi et désigna un des deux.
Il avança, se courba devant moi et attendit.
- Mon garçon dis mon ton nom ton âge et où tu as été cocher et pourquoi tu es vendu !
Il me regarda timidement et dit :
- Monsieur de St Christophe, je m’appelle Ernest, j’ai 26 ans, j’étais cocher chez M. Laforêt… J’ai eu un accident en conduisant Madame et il m’a vendu…
- Je connais M. Laforêt, que s’est-il donc passé avec sa femme ? Parle sans crainte.
- Monsieur, je conduisais un cabriolet et un essieu s’est cassé, ma Maitresse a été projetée en l’air et est tombée dans un fossé rempli d’eau, quand je l’ai touchée pour la sortir de là elle a hurlé, je n’ai rien pu faire. Des secours sont venus, avec son mari. Elle m’a accusé d’avoir voulu profiter de la situation et elle a demandé au Maître de me fouetter et de me vendre. Le Maître m’a fait venir dans son bureau, il m’a fouetté avec sa cravache, et il m’a dit qu’il devait me vendre, mais qu’il ne le souhaitait pas, quand il m’a conduit au marché il m’a donné une accolade avant de me laisser… Ses yeux se mouillèrent quand il finit.
Je le fis mettre nu, les traces de coups étaient encore rouges mais devraient disparaître, il était bien fait, musclé un sexe sans maladie visible, après qu’il se soit courbé jambes écartés je ne vis pas de problèmes à son cul. Je le fis se rhabiller et demandai au second la même chose.
- Monsieur, j’ai 28 ans je suis Jules, j’appartenais à M. de St Marc, je m’occupais de ses trois chevaux et lui servais de cocher. Quand il est mort son fils a décidé de me vendre.
L’examen intime fut satisfaisant aussi, je fis venir Angelo et lui demandai de les tester, de leur faire atteler un cabriolet avec un cheval rétif et de faire des manœuvres dans la cour.
Une fois les deux cochers partis je m’intéressai à la dizaine de gars qui étaient là, je les fis mettre nus et les examinai un par un, ce n’était pas désagréable de les palper ils n’étaient pas mal et je ne trouvai rien à leur reprocher. Ils feraient tous de bons esclaves des champs!
Quand Aurélien eut fini l’examen des femmes, et qu’elles furent revenues dans la salle, Aurélien dit qu’il n’avait rien vu d’anormal, que peu d’elles étaient vierges, ce qui n’était pas étonnant pour des esclaves et que plusieurs avaient déjà eu des enfants. Je fis avancer celles-ci et leur demandai où étaient leurs enfants. Elles ne savaient pas, souvent on leur avait enlevé leur enfant quand une d’elles tomba à genoux devant moi me disant qu’elle avait été séparé de sons fils de 4 ans hier chez le marchand d’esclaves et elle pleura ne pouvant rien dire de plus. Rodolphe, après une question de ma part me dit que l’enfant serait vendu à part, qu’une femme était peu vendable avec un enfant.
Angelo revint avec les deux cochers, je le pris en aparté, il me dit que c’était dur de choisir, il les avait fait atteler un cabriolet avec le cheval le plus rétif ‘Fougueux’ qui portait bien son nom. Ils s’en étaient très bien tirés, l’un par la douceur l’autre plus ferme, et leur conduite du cabriolet très bonne. Angelo me dit alors :
- Maître si je pouvais vous demander une faveur c’est de prendre les deux, ils pourraient aussi s’occuper des chevaux, il y a beaucoup de travail à l’écurie, et on a du mal actuellement. Pardon Maître si j’ai été trop direct… Et il baissa la tête.
- Non Angelo tu dis ce que tu as à dire, je vais réfléchir à ta proposition. Je le pris par l’épaule pour le diriger vers la sortie en lui disant :
- Maintenant ça va être un grand marchandage avec Rodolphe!
Je fis signe à Rodolphe de me suivre dans une pièce attenante, on nous apporta des cafés, alcools et de délicieux petits gâteaux. La discussion fut cordiale mais âpre, j’avais l’intention d’acheter tous les esclaves qu’il m’avait présentés, ce qui était une très bonne nouvelle pour lui, mais je demandais un meilleur prix. Nous tombèrent d’accord sur le coût total.
Rodolphe dit alors :
- Monsieur, j’ai pris la liberté d’apporter trois esclaves rebelles, comme je faisais toujours avec Monsieur votre père, il n’y a que dans un grand domaine comme ça que vous pouvez les dresser, leur prix est très bas aussi!
Je demandai à les voir, je fis venir Alex, je me rappelais que mon père avait acheté des rebelles quelquefois, et que c’étaient les gardes qui les avaient pris en charge, l’un d’eux était même devenu garde, ça n’avait pas été une mauvaise affaire.
Ils furent amenés au poste de garde, ils étaient enchaînés, ils avaient froid, ils paraissant plus effarés que rebelles. Deux grands gars de 22 – 25 ans qui s’étaient échappés de leurs domaines plusieurs fois, ils avaient presque la même histoire, évasion, capture, flagellation, le tout deux ou trois fois, jusqu’à ce que leur maître les vende plutôt que les tuer sous le fouet. Je les fis mettre complètement nus, leurs deux dos étaient très marqués par les flagellations, l’un plus fortement que l’autre, et en plus aux fesses. Le traitement des fugitifs n’est pas le même d’un domaine à l’autre. Ils ne valaient pas beaucoup, si je ne les prenais pas ils seraient vendus dans des mines.
Le troisième était un petit jeune tout mignon, mais il paraissait très rétif, il fallu le déshabiller par la force. Rodolphe m’expliqua alors que ce jeune de 18 ans n’acceptait pas d’être esclave, il était libre mais avait été vendu comme esclave par ses parents pour régler leurs dettes. Il me regardait terrifié, je le fis se retourner, j’écartai ses fesses, il essaya de bouger mais en final se laissa faire, il était maigre mais très beau, il me le fallait, je le dresserai moi-même.
Je discutai un peu avec Rodolphe, il me demanda un prix très raisonnable pour ces trois esclaves, je les achetai donc. Je parlai alors du gamin de 4 ans de la mère esclave, et nous arrivâmes alors à un accord global plutôt intéressant pour moi.
Les trois rebelles, les chaînes aux pieds, nous suivirent dans la grande salle, j’envoyai chercher Angelo, Alex nous suivit. Un grand silence se fit. Je pris la parole en me tournant vers le groupe des dix hommes et leur dis qu’ils étaient maintenant mes esclaves, ils parurent se détendre, certains souriaient presque, et ils baissèrent la tête en signe de respect. Je fis la même annonce aux femmes, en disant à la jeune mère que son fils serait là au plus tôt. Elle tomba à genoux et s’évanouit presque en remerciant. J’annonçai que les hommes et femmes seraient envoyés dans les villages rapidement.
Je me tournais vers les deux cochers :
- Ernest et Jules je vous achète tous les deux, rejoignez Angelo votre chef qui a bien plaidé pour vous. Ils me saluèrent les deux, Angelo salua aussi avec un sourire pour moi.
Je confiai les deux fugitifs à Alex et dis que je m’occuperais du jeune personnellement, mais je le confiais à Alex jusqu’au lendemain matin…
Je leur fis une déclaration plus officielle :
- Bienvenue à toutes et à tous dans le Domaine, ici vous serez bien traités si vous obéissez, sinon vous serez punis, fouettés en général. Alex notre Chef des gardes vous donnera les règles du Domaine cet après midi, en particulier pour les relations entres hommes et femmes. Je signale un interdit important, je ne tolère aucun viol sur mon Domaine. Quant à vous les deux rebelles fugitifs, je vous laisse une chance, soyez sages, il ne vous arrivera rien, soyez rebelles et ce sera le bagne! Et toi le petit insoumis, deviens un bon esclave ou tu souffriras… Comme il est bientôt midi on va vous servir un bon repas chaud, reprenez des forces, et travaillez bien là où vous serez…
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