La nuit suivante, je la passai avec Yves, au petit matin j’étais réveillé, Yves dormait amoureusement lové contre moi. Je pensais aux évènements de la veille.
A mon retour de chez Julien, j’étais allé à l’infirmerie. Le blessé dormait, Aurélien me dit qu’il lui avait donné des drogues pour qu’il ne souffre pas avant l’opération. Il avait prévu de l’opérer tôt le matin, il me dit que c’était mieux. Il me parla de nouvelles connaissances médicales qui imposaient une propreté absolue de tout quand on opère. Il avait lavé soigneusement, avec Nicolas, la salle d’opération, une pièce attenante à l’infirmerie, où il y avait une table spéciale et des instruments à faire peur. Il avait demandé de l’eau bouillante et des linges bouillis à la blanchisserie. J’étais impressionné par tous ces préparatifs et par le professionnalisme de mon Aurélien. Il me dit qu’il ne souhaitait pas être dérangé pendant l’opération.
Je lui ai alors dit:
- C’est très bien Aurélien, tu prends toutes les précautions possibles, je ferai mettre un garde en faction devant l’infirmerie avec des ordres stricts.
Je me suis approché alors d’Aurélien, l'ai pris par la nuque, et lui ai dis:
- Aurélien, je te fais confiance pour réussir cette opération, c’est courageux de ta part de la tenter et d’avoir dès le début voulu sauver ce garçon. Mais n’aie pas peur en cas d’échec je ne te fouetterai pas, de toutes façons je suis sûr que tu vas réussir Aurélien!
Il fut très ému, je n’avais pas eu de mots gentils pour lui depuis longtemps, depuis sa tromperie avec Tom, je l'ai quitté en souriant à Nicolas qui préparait les instruments.
Ensuite je suis allé chez les gardes pour organiser le déménagement, une équipe de gardes partirait avec Thomas comme chef, Eric, Mathias et un des jeunes, je leur dis de préparer un cheval sellé pour ramener Julien. Denis eut l’ordre de garder l’infirmerie avec la consigne formelle de ne laisser entrer personne même son Chef et son Maître!
J’entendis un chariot partir, il était 6h30, ils étaient ponctuels, Yves se réveilla, je l’embrassai, je le fis venir se coucher sur moi, ventre contre ventre, lui jambes écartées, je pouvais caresser ses fesses, l’embrasser en même temps, il banda, j’aimais le sentir comme ça sur moi plein d’amour, nous nous caressâmes un bon moment, et tout cela finit dans une bonne scène d’amour…
Au milieu de la matinée j’étais dans mon bureau, quand j’entendis les gardes rentrer, peu de temps après Tom frappa et fit entrer Julien, je lui serrai la main, il était plutôt bien habillé, il paraissait sérieux et humble.
- Alors Julien, ce déménagement ne s’est pas trop mal passé?
- Très bien Monsieur, vos gardes ont été remarquables, très disciplinés, en peu de temps ils avaient tout emballé et mis dans le chariot, on aurait dit qu’ils avaient toujours fait ça! Même le concierge a été impressionné, il aurait bien voulu savoir où j’allais mais je ne lui ai pas dit…
- Pourquoi?
- Je ne sais pas trop, je préfère que la Compagnie ne le sache pas…
- Tu as bien fait, ça ne les regarde pas, ils le sauront bien un jour, mais tu pourras me renseigner sur les travaux.
Je le mis alors au courant de son travail exact, qu’il serait présenté au château en début d’après midi, nous discutions de son installation ici quand on frappa, Tom fit entrer Alex.
- Maître, pardon de vous déranger, mais on vient de trouver un esclave dans l’armoire de monsieur Julien. D’après Thomas c’est le jeune esclave qu’il a vu fouetter hier, il nous l’avait raconté.
- Ah, c’est grave ça, un fugitif, il est dans quel état?
- Complètement apeuré Maître, il ne cherche pas à fuir, je l’ai mis dans la prison quand même.
- Tu as bien fait je vais descendre le voir avec Julien.
Nous descendîmes tous ensemble, l’esclave dans la prison était bien le jeune esclave du voisin de Julien, il était terrifié, quand il vit Julien il s’agita et dit:
- Monsieur Julien protégez moi, par pitié, j’ai voulu vous suivre Monsieur... Pitié…
Je fis ouvrir la cage, et entrai dedans, le jeune eut peur de moi et mit son bras devant sa tête, il était assis presque en boule. Je m’approchai de lui et me mis accroupi, je dis avec douceur:
- Mon garçon, tu ne risques rien ici on ne te battra pas, mais comment tu as fait pour être là?
Il releva un peu la tête, étonné par mon ton:
- Monsieur, j’ai vu que Monsieur Julien partait, j’ai eu peur. Mon Maître s’est fâché contre moi, il m’a donné un mot pour que le concierge me fouette, quand je suis passé devant la charrette, dans la cour, j’ai vu l’armoire couchée, je me suis glissé dedans, on a roulé pas longtemps après. Je n’ai pas réfléchi Monsieur… Je n’en pouvais plus d’être fouetté… Oh pitié… Plus le fouet… Plus le fouet! Il tremblait de peur.
- Tu as le mot de ton Maître?
Il le sortit d’une poche et me tendit le mot, je le lis:
‘Paul,
Donnez 75 coups de fouet à cet insolent
Et pas des petites tapes comme hier
Je veux des coups au sang !’
Je blêmis, et dis au garçon:
- Tu ne sais pas lire, je suppose, ton Maître te l’a lu?
- Non Monsieur, il m’a dit ‘tiens tu vas recevoir une bonne trempe’ il m’a giflé et ordonné de descendre, Monsieur.
- Et tu avais fait quoi, pour être encore puni?
- J’ai été insolent Monsieur, j’ai croisé le regard de mon Maître… Je ne l’ai pas fait exprès Monsieur!
Je tendis le billet à Julien et je soupirai:
- Bon mon garçon pour le moment tu restes ici, tu es un fugitif, je signalerai à ton Maître que tu es là, je suis obligé de le faire par la loi. Montre-moi ton dos et tes fesses, mon gars!
Il me regarda d’un drôle d’air, hésitant, mais il se déshabilla, nous pûmes tous voir son dos et ses fesses, rougeâtres, violacés, meurtris par les coups de fouet. Je dis à tous:
- Et dans sa note son Maître demande 75 coups de fouet au sang!
Ils étaient tous horrifiés, je dis à Alex:
- Tu l’enverras à l’infirmerie, qu’on le soigne le plus efficacement possible!
Je demandai au garçon de se rhabiller, de ne pas avoir peur et de ne pas chercher à s’évader, s’il ne voulait pas retomber au plus vite dans les griffes de son Maître!
Je remontai avec Julien, nous parlâmes du jeune fouetté, il me dit que son propriétaire était un homme de 40 ans, gros, alcoolique, violent, assez pauvre, il ne comprenait pas comment il pouvait avoir un esclave.
- Bien Julien demain j’irai le voir, j’essaierai de trouver un accord avec ce sale type.
- Monsieur vous voulez l’acheter?
- Bien sûr! Je ne résiste jamais au désespoir d’un jeune esclave, il peut toujours être utile! Dis-je dans un sourire.
Julien sourit aussi:
- Votre réputation de bon Maître n’est pas fausse, je suis fier de travailler pour vous, Monsieur!
- Peut-être pas toujours aussi bon Julien, tu n’as pas oublié ce que je t’ai promis hier?
- Non Monsieur bien sûr, je suis à vos ordres si vous voulez me punir, Monsieur!
- Alors viens vers moi Julien, couche toi sur mes genoux!
Il obtempéra immédiatement, il était couché sur mes genoux, soumis, en pantalon, mais je préférais être progressif avec lui. Comme je l’ai déjà dit Julien est un très bel homme, voir ses fesses à ma portée, c’était un vrai bonheur. Je posai ma main sur ses fesses:
- Tu es prêt mon garçon?
- Oui Monsieur.
Je commençai à le fesser assez doucement et plus fortement comme un esclave, il réagissait bien, courageusement, je le fis se relever:
- Baisse ton pantalon!
Il s’exécuta, il avait un caleçon blanc, je le remis sur mes genoux, et posai ma main sur ses fesses. Elles étaient fermes, le caleçon permettait de bien sentir la beauté de Julien, je recommençai à le fesser, durement, le caleçon ne le protégeait plus guère, je le fessai longuement, Julien gémissait, je me sentis durcir d’envie, il était trop beau offert comme ça à la fessée!
Je retroussai son caleçon, ses superbes fesses étaient bien rouges, je le caressai en mélangeant les claques aux caresses. En le maintenant sur mes genoux, je le déculottai complètement, j’eus alors une superbe vision de ses fesses rouges, lisses, musclées, je lui fis écarter les jambes légèrement, j’aperçus sa rondelle vierge un peu poilu, je passai un doigt dans sa raie, un endroit d’une douceur extrême, il frémit légèrement.
- Tu aimes ça Julien?
- C’est la première fois pour moi Monsieur, j’ai honte d’être nu sur vos genoux, mais c’est agréable aussi, je ne sais pas pourquoi…
- Tu connais ma réputation avec les garçons? Et toi tu aimes quoi?
- Oui Monsieur, moi je ne sais pas, je suis trop timide avec les femmes, mais j’aimais bien mes esclaves et les regarder se déshabiller, ou quand je les fouettais nus, et j’aime bien vos caresses… Je ne sais plus…
Mon doigt chatouilla un peu sa rondelle, il écarta un peu plus les jambes en gémissant, je lui dis:
- Tu adores ça mon garçon, mais la fessée n’est pas finie, tu sauras qu’une vrai fessée, c’est toujours cul nu, un esclave tu le fesseras ou fouetteras toujours cul nul!
Et je repris la fessée, en claquant fortement ses belles fesses, je n’en revenais pas de fesser Julien, je fantasmais sur ses fesses depuis longtemps, et il était là nu, soumis, offert à ma volonté, la fessée continua il gémissait plus fortement, ses fesses devinrent rouge foncé, j’entendis que des sanglots se mêlèrent aux cris, je continuai un peu et quand je le sentis abandonné, cassé, pleurant sous la fessée, je stoppai.
- Bon Julien, pour ta première correction, c’est peut-être suffisant, non?
- Monsieur, je suis coupable, faîtes comme vous voulez, Maître… Sa voix était un peu sanglotante.
- Je ne suis pas ton Maître, mon garçon tu es libre, mais un détail, quand tu puniras un esclave il doit te remercier, ou bien tu recommences!
- Merci Monsieur de m’avoir puni, et merci de vos conseils.
- Bien relève toi, mon garçon, plus tard tu recevras le martinet et la strap, assez brièvement.
Il se redressa, difficilement et me regarda soumis, des larmes coulaient sur ses joues, je lui posai la main sur la nuque, et lui dis:
- Sèche tes larmes, c’est normal de pleurer après une bonne fessée, tu es courageux Julien, tu vois tu pourras corriger les esclaves comme ça, pour des fautes pas trop graves, ce n’est pas un bon moment à passer mais ça n’est pas dangereux pour la santé!
Il me regarda humblement sans rien dire, nous étions face à face, et tout d’un coup il tomba dans mes bras en me serrant fort.
- Tu manques de tendresse, petit Julien…
Il bredouilla oui, et me serra encore plus fort, j’étais surpris, mes esclaves faisaient souvent ça aussi, ce manque de tendresse ou câlins depuis de nombreuses années était flagrant. J’étais bien avec Julien dans mes bras, je lui caressai la tête, je ne voulais pas le bousculer sexuellement, chaque chose en son temps, je repris plus joyeusement en me détachant de lui.
- Bon Julien on a du travail, il faut que j’aille voir ou en est l’opération du blessé du tunnel, et que je passe à la salle des gardes, toi repose-toi un peu…
- Merci Monsieur, pour le temps que vous me consacrez »
Je lui fis un sourire, il était vraiment mignon tout nu et tout soumis!
Je partis à l’infirmerie, il était 11h, l’opération devait être bien engagée, je trouvai Denis devant la porte, j’essayai d’entrer mais Denis me fit barrage, je pris un air offusqué:
- Comment garde, tu t’opposes à ton Maître?
- Mais Maître, ce sont vos ordres, pardon Maître… Il dit ça timidement, l’air très gêné.
- Tu as raison, Denis, félicitations, tu es un bon garde! Je lui tapotai l’épaule en souriant:
- Essaie quand même de passer la tête dans la porte pour dire que je veux des nouvelles!
Il le fit et peu de temps après Nicolas ouvrit, il me salua et me dit:
- Maître, je viens de le ramener à son lit, l’opération ne s’est pas mal passée, il a perdu du sang mais pas trop. Aurélien est en train de tout nettoyer, Maître, le jeune il dort encore!
- Tu as bien supporté ça Nicolas?
- C’est dur Maître au début mais il ne fallait pas faiblir, c’est surtout tout ce sang…
- C’est bien Nicolas, dis à Aurélien de m’avertir en cas de problème, tu as aussi le jeune fugitif?
- Oui Maître, je commence à le pommader, le pauvre gars, il a dû en recevoir!
- Oui, soigne le bien, tu es un bon garçon Nicolas, à plus tard.
Je quittai l’infirmerie pour aller au poste de garde. Alex était là avec d’autres gardes, je lui fis signe de me suivre dans son bureau.
- Alex, convoque ici les gardes qui sont allés ce matin chez Julien! Ils nous doivent des explications!
- Oui Maître tout de suite, je voulais monter vous voir pour vous en parler Maître!
Peu de temps après j’étais assis au bureau d’Alex, avec devant moi Thomas, Eric, Mathias et le plus vieux des apprentis Arthur. Alex était de coté. Je pris la parole, d’un ton sévère:
- Gardes, ce matin vous avez bien accompli votre mission pour ce qui est du déménagement, par contre vous avez ramené un passager clandestin, alors comment est-ce possible?
Ils ne dirent aucun mot, ils baissaient la tête.
Je haussai le ton :
- Thomas! Tu étais le chef de cette équipe! Des explications, et vite!
Thomas, tête baissée, dit:
- Maître, je ne comprends pas comment il a pu faire, il y avait toujours quelqu’un à coté du chariot, au début Mathias et ensuite Eric, moi je suis resté en haut avec Arthur on descendait les paquets et on remontait.
- Apparemment le fugitif est grimpé dans le chariot à la fin, c’est donc toi Eric qui faisait la garde?
- Oui Maître, j’ai gardé les chevaux et le chariot mais je n’ai rien vu, Maître, je ne comprends pas… Maître vers la fin les chevaux commençaient à s’énerver, j’étais plus proche d’eux, pour les calmer, je ne voyais pas toujours le chariot, Maître… C’est sûrement à ce moment qu’il a dû monter… C’est de ma faute Maître…
Brave Eric, tout penaud il reconnaissait la faute, tout humblement.
- Bon on a une explication, au moins! Matthias et Arthur, vous n’êtes pas fautifs, Eric tu seras fouetté, et Thomas, comme tu étais le chef tu recevras la même punition!
Eric et Thomas baissèrent la tête, je rajoutai:
- Vous serez punis selon le destin du jeune fugitif, j’attendrai pour vous fouetter.
Je les renvoyai à leur travail, je discourus quelques minutes avec Alex et je remontai.
A 14h Tous les chefs du Château furent convoqués dans mon bureau, ainsi qu’Yves, Tom et Thomas, je leur présentai Julien en définissant ses fonctions, il était à ce jour régisseur du château et des routes. Tous les chefs du château étaient maintenant sous ses ordres, il avait le pouvoir de punir, à la main, au martinet et à la strap, mais que j’étais le seul à décider pour le fouet. Je gardais sous mes ordres directement les gardes et mes trois esclaves personnels, Yves, Tom et Thomas. Je précisai que tout chef ou esclave du château pouvait toujours venir me voir directement, sans risquer d’être puni, et que Julien devait me tenir au courant de tout.
Bien sûr il n’y eut pas de réactions des chefs, ils s’inclinèrent devant moi et Julien à leur départ.
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