dimanche 13 septembre 2009

Le Domaine de Saint Christophe 31 – Le tunnel

Le lendemain matin je finissais mon petit déjeuner, quand on entendit un bruit inhabituel, des sirènes hurlaient, une assez proche et l’autre plus loin. Je réalisai alors que c’était celles du chantier de chemin de fer. J’ouvris la fenêtre, je vis un garde qui partait au galop, Alex avait dû l’envoyer, d’urgence.

Je finis de m’habiller rapidement et descendis au poste de garde, Alex me dit que d’après le code des sirènes que Julien lui avait donné il y aurait un accident au tunnel. Le garde ne tarda pas à revenir, c’était le bel Eric, il confirma qu’il y avait un grave accident au tunnel.

Je décidai d’y aller, avec Thomas, Eric, deux autres gardes et Aurélien s’il y avait des soins à donner. Nous fûmes rapidement tous prêts, et partîmes.

Le tunnel n’était pas près mais nous galopâmes rapidement et nous ne mîmes pas trop de temps. En arrivant, je constatai que l’ouverture du tunnel laissait sortir de la poussière ou de la fumée, des hommes s’activaient en tous sens. J’aperçus Julien, je le rejoignis avec mon équipe. Après des salutations rapides, il me mit au courant de ce qu’il venait de se passer: le tunnel s’était effondré il y a environ une heure, 6 ouvriers ont été coincés sous les décombres, on avait déjà retrouvé quatre morts. Julien paraissait catastrophé par ce qui était arrivé, la perte des hommes mais aussi le retard que cela allait entraîner.

Nous nous approchâmes du tunnel, il y avait beaucoup de monde, plusieurs esclaves étaient blessés mais pas grièvement, je fis venir Aurélien qui les soigna un peu plus loin, Julien me remercia pour cette aide. Des hommes ramenèrent un cinquième corps, dans un triste état.

Nous étions là depuis environ une heure, les gardes aidaient, Aurélien soignait les blessés, on vit arriver une voiture avec ses chevaux lancés à vive allure.

- C’est le patron de la compagnie… Dit Julien avec un air inquiet.

Des exclamations vinrent du tunnel:

- On a retrouvé le Petit!

Des hommes sortirent en portant doucement à quatre un homme, ils le posèrent devant Julien:

- Monsieur, c’est le Petit, il avait la jambe coincée sous un rocher, on a pu le dégager…

Je fis signe à Aurélien de venir, il commença à examiner le blessé. Au même moment le patron descendit de sa voiture en disant fortement:

- Alors Monsieur Lefort, qu’est-ce que c’est que ce bazar?

- Monsieur, c’est la partie centrale du tunnel qui s’est effondrée, cinq hommes sont morts.

- Ah bravo Lefort, cinq esclaves à remplacer, mais le pire c’est le retard qu’on va avoir, ah oui vraiment bravo, on n’était déjà pas en avance!

Le patron était hors de lui, Julien ne savait plus quoi dire, il était tout rouge! Le patron me vit, il vint aussitôt me saluer obséquieusement, s’excusant du dérangement.

Julien dit alors:

- Nous venons de retrouver un esclave blessé, il n’y a plus d’hommes dans le tunnel

Le patron aperçu le blessé, il alla voir, nous nous plaçâmes autour de lui. Aurélien avait dégagé son pied et sa cheville qui paraissaient en très mauvais état. Le garçon, un jeune de 18 ans, pas plus, était conscient, il nous fixait de ses yeux terrifiés. Je questionnai Aurélien, il me répondit que le pied et la cheville était perdus, qu’il faudrait amputer assez vite. Le garçon gémit, il me regarda d’un drôle d’air, j’en eu pitié.

Le patron s’exclama:

- Amputé! On n’a pas besoin d’un amputé ici, qu’on l’achève ce sera lui rendre service, allez Lefort occupez vous de ça!

Le garçon entendant ça se mit à gémir et à bouger, j’étais debout à coté de lui, il s’empara d’une de mes chevilles comme pour m’appeler au secours, je m’accroupis vers lui, il ne me quittait pas des yeux, je demandai doucement à Aurélien qui était juste à coté de moi:

- Il est opérable, si on l’ampute, il s’en sortira?

- Maître, si l’opération réussit bien sûr, il est jeune et pas blessé ailleurs.

- Tu pourrais te charger de l’opération?

- Oui Maître, j’en ai déjà fait à l’Hôpital… Oh Maître, ne les laissez pas le tuer, on peut le soigner…

- Rassure-toi, Aurélien je n’ai pas l’intention de les laisser faire…

Julien s’approcha, il me dit gêné:

- Monsieur, je dois m’en occuper…

Je me relevai et déclarai fermement:

- Mais il est hors de question de tuer un homme sur mon domaine, je m’y oppose totalement!

Julien recula, son patron approcha:

- Monsieur de St Christophe, la compagnie ne peut pas payer pour soigner un esclave et encore moins s’occuper après d’un éclopé! Il n’y a hélas pas d’autre choix, je le regrette!

- Si il y a un autre choix, vous me le vendez, pas trop cher bien sûr, ou vous me le donnez comme vous êtes prêts à le tuer!

- Monsieur vous voulez acheter cet esclave? Comme il vous conviendra, je ne sais pas combien vous proposer comme prix, d’autant plus que la compagnie ne vend pas ses esclaves, mais si vous le voulez, il est à vous, si vous en avez l’utilité et qu’il vous convient vous donnerez ce que vous voulez, Monsieur…

- D’accord j’enverrai mon secrétaire pour les papiers.

Je me dirigeai vers le garçon, m’accroupis vers lui et lui dit:

- Mon gars tu es à moi maintenant…

Il me regarda bizarrement, des larmes mouillèrent ses yeux, Aurélien me regardait aussi, presque avec tendresse, il était heureux. Je lui demandai d’organiser son transport vers le château.

J’entendis le patron dire à Julien d’être à 11h aux bureaux de la compagnie, nous discutâmes un moment le patron et moi, Julien paraissait inquiet et un peu absent. Aurélien et les gardes avaient fixé le blessé sur un cheval, et ils partirent doucement.

Je pris congé de mes interlocuteurs et rentrai rapidement au château avec un bon galop d’Etendard. Arrivé au château je mis Yves et Tom au courant des nouveautés du jour, ils furent surpris de ce qui était arrivé au jeune blessé.

Comme je m’étais habillé vite, je demandai à Tom de m’apporter ma tenue de détente préférée que je lui avais demandé de préparer la veille au soir. Il rougit et blêmit en disant :

- Maître, il y a un problème, c’est de ma faute, je ne l’ai pas donnée à temps à la blanchisserie, elle n’est pas prête. Pardon Maître.

- Ah Tom, ce n‘est pas bien ça! Viens ici!

Tom vint vers moi, il baissait la tête, il bafouilla:

- Pardon Maître, vous êtes fâché, c’est de ma faute!

- Mais Tom ce n’est pas la première fois, tu as déjà été fouetté au martinet pour avoir préparé le mauvais costume le jour du mariage!

- Je ne le ferai plus Maître…

- Tu as déjà dit ça la dernière fois! Alors qu’est-ce que tu vas me dire cette fois? Quand Yves était mon serviteur personnel je ne l’ai puni qu’une fois, au ceinturon! Tu t’en souviens Yves?

- Oui Maître, la correction était sévère Maître, mais pour Tom Maître, c’est une petite faute…

- Non c’est une faute grave Yves, c’est surtout une récidive, alors Tom des explications!

Tom se jeta à mes pieds, à genoux, il bredouilla:

- J’ai oublié votre ordre Maître, pardon Maître…

- C’est trop facile comme excuse, et puisque ça a bien marché avec Yves, vas chercher mon gros ceinturon Tom!

Tom alla dans un placard, Yves me regarda tristement, je lui fis signe d’aller dans son bureau. Tom me tendit le ceinturon en baissant les yeux, il savait qu’il allait recevoir une bonne raclée, il avait espéré y échapper…

- Tom, déshabille-toi, et prends la position sur le fauteuil là! Tu vas recevoir le ceinturon, tu le mérites bien, ne te plains pas, je devrais être plus sévère avec un mauvais serviteur comme toi, pour une deuxième faute identique, je ne tolèrerai pas une troisième erreur Tom, attention à toi!

- Oh pardon Maître… Pitié Maître…

Il enleva vite ses vêtements, se mit en position, il était beau mon petit Tom comme ça, les bras tenant les accoudoirs bien penché en avant les fesses tendues, les jambes écartées, très désirable…

Mais j’étais contrarié, je pliai le ceinturon en deux, le soulevai et cinglai durement les fesses de mon puni, il cria mais n’eut pas le temps de reprendre son souffle que les coups suivants tombèrent, je fouettai avec ardeur les fesses de mon Tom, le ceinturon claquait durement, il volait, retombait pour émettre ce claquement caractéristique sur les fesses de Tom. Après vingt coups je fis une pause les fesses de Tom étaient bien rouges, il gémissait. Je lui déclarai:

- Tom, j’en ai assez de tes étourderies si tu continues je te fouetterai de plus en plus fort, prends le comme un avertissement!

- Oh Maître pardon… Pardon…

Je soulevai le ceinturon et claquai ses fesses à nouveau, durement le cuir du ceinturon recommença à cuire, mordre, cingler la douce peau des fesses de Tom, les claquements étaient très sonores, les cris de Tom aussi, je lui redonnai une bonne vingtaine de coups, ses fesses étaient fortement marquées, il pleurait, la tête baissée!

- C’est bien beau de pleurer maintenant, et moi je m’habille comment?

- Maître il y a d’autres habits… Pardon Maître…

Il me fit pitié, et il était tellement mignon ce Tom, je le fis se relever et comme d’habitude, il se blottit dans mes bras en pleurant en demandant pardon, je lui pardonnai sa faute, il resta un moment dans mes bras, je le caressai, il était nu dans mes bras, j’eus vite envie de lui, je l’emmenai alors dans ma chambre et nous fîmes l’amour tendrement, Tom fut bien sûr pardonné…


Après un bon repas, dans la détente, je caressai plusieurs fois les fesses de Tom pendant qu’il me servait, il souriait pourtant il avait été bien fouetté. Vers 3 h alors que je buvais mon café tranquillement, Alex vint me prévenir qu’un visiteur des chemins de fer voulait me voir. Je le reçu, un homme d’une quarantaine d’années, gros, barbu, entra et me salua. Il se présenta comme le nouveau responsable du chantier.

Je fus surpris et demandai:

- Mais Julien Lefort, que devient-il?

- Monsieur, il a été renvoyé ce matin, il n’avait fait que des conneries! Donc je le remplace, j’ai de l’expérience moi, je sais faire un tunnel et diriger les esclaves, ça va tourner rond maintenant!

En disant ça il était particulièrement odieux par ses gestes, son allure, je dis alors :

- Je ne vous ai pas demandé de commentaires superflus, puisque vous êtes le nouveau responsable du chantier, et que vous semblez plus intelligent que les autres, alors faîtes votre boulot, j’avais défini des règles strictes avec Monsieur Lefort pour la cohabitation du chantier et du domaine, mais vous devriez les retrouver sans mal, alors faites votre travail, mais en cas de problèmes je contacterai le directeur de la compagnie, je ne pense pas que nous aurons l’occasion de nous revoir… Tom raccompagne ce Monsieur… Et je sortis de la pièce.

Une fois au salon je réfléchis, j’étais contrarié pour Julien, que devenait-il? Je m’y étais un peu attaché à ce jeune chef de chantier, nous avions eu des conversations intéressantes sur différents sujets, il était intelligent, en plus il était mignon. Je n’avais jamais osé de quelconques avances avec lui mais il me plaisait et je voulais savoir ce qu’il devenait. Je me rappelai qu’il m’avait donné son adresse, je fouillai dans mes papiers et la retrouvai. Je me demandais ce que je pourrais faire pour lui, alors autant aller le voir directement.

Je mis Yves au courant, demandai à Thomas de m’accompagner, et je me retrouvai sur la route de la ville avec mon fidèle Thomas, nous discutâmes un peu, il me dit que l’histoire du blessé du tunnel avait ému tous les esclaves du château, il me remercia pour tous. Je m’approchai de lui et lui fit un bisou.

Nous arrivâmes à l’adresse que j’avais, c’était un immeuble ni pauvre ni riche, je descendis de cheval et m’adressai au concierge, quand j’annonçai mon nom il devint tout miel, et me dit qu’il me conduisait immédiatement chez Monsieur Lefort, il indiqua à Thomas où conduire les chevaux. Nous montâmes deux étages et il s’arrêta devant une porte. Il frappa et dit:

- Monsieur Lefort, vous avez de la visite!

Julien ouvrit en tenue assez négligée, lui que je ne connaissais que bien sanglé dans l’uniforme de la compagnie. Mais il était encore plus beau comme ça, il fut très surpris de me voir.

- Oh Monsieur de St Christophe! Pourquoi...

- Il me semble que nous avons de nouveaux sujets de discussion non? Dis-je en souriant.

- Entrez Monsieur, mais excusez le désordre… J’ai honte de vous recevoir comme ça… Prenez ce fauteuil…

Nous étions seuls le concierge était redescendu, Julien était décontenancé, il m’expliqua qu’il avait été renvoyé de la compagnie ce matin, qu’on lui avait reproché beaucoup de choses. Qu’il était fini, qu’il devait partir le lendemain de cet appartement, qu’il avait tout perdu, qu’il ne savait pas où il coucherait demain soir… Et il éclata en sanglots, cassé en deux sur sa chaise.

Je me levai ému par son désespoir, lui posai une main dans le dos, lui tapotant les épaules:

- Allons Julien il doit bien y avoir une solution…

- Oh Monsieur, j’aimerai aujourd’hui être un de vos esclaves, ils sont heureux, pas de soucis, vous les fouettez pas cruellement quand ils le méritent, mais après vous êtes gentil avec eux, ils mangent à leur faim… Demain je ne serai pas fouetté mais je n’aurai rien à manger ni un endroit où dormir… Vous voyez, j’aurais été fouetté à la compagnie plutôt qu’être renvoyé ça aurait été plus facile, moins dur…

Il faisait vraiment pitié à voir, désespéré comme ça, il me revint alors en tête une réflexion que je m’étais faite il y a quelques temps. Je repris la parole:

- Julien écoutez moi, j’ai pensé à vous pour un poste au château il y a quelques temps, j’aimerais avoir un régisseur particulièrement dédié au château et aux routes du domaine, aussi je vous propose cette place aujourd’hui…

- Oh Monsieur, c’est vrai, travailler dans votre domaine, avec vous, c’est vrai? Il était ébahi, il me regardait avec des yeux ronds.

- Oui je vous propose ce poste, mais j’ajoute une condition, c’est que nous fonctionnions vous et moi sous le système des punitions corporelles à chacune de vos fautes, fessée à la main, martinet, strap, mais pas de fouet, vous n’êtes pas un esclave, et ces punitions seront toujours privées, seulement entre nous deux. Qu’en pensez-vous? Je vous précise qu’il m’est déjà arrivé de corriger un régisseur et que mon père le faisait aussi!

- Monsieur, comme je vous ai dit, j’envie vos esclaves, si je fais des fautes, j’aime mieux être puni et pardonné que traîné dans la boue comme aujourd’hui, Monsieur vous ne me fouetterez pas trop durement? J’ai peur de ne pas être à la hauteur! Et je sais que la pratique est courante dans les domaines, et quand j’étais à l’école de la compagnie, nous étions traités durement!

- Mais Julien n’oubliez pas que vous êtes un homme libre, et que vous pourrez quitter le domaine si vous ne vous y plaisez plus, bien sûr vous aurez un salaire, vous gagniez combien à la Compagnie?

Il me donna un chiffre qui me parut bien bas, je lui proposai plus, il me regarda étonné.

- Alors d’accord?

- Oh Monsieur bien sûr, vous êtes si bon, merci d’être venu Monsieur, vous me sauvez de la misère, je ne pensais pas que vous penseriez à moi aujourd’hui… Et ce matin vous avez sauvé le Petit, j’étais tellement content pour lui… Et vous me proposez de travailler pour vous… Monsieur je suis trop heureux…

Il s’était levé et me faisait face, les yeux lumineux, il était très mignon comme ça, je dis:

- C’est très bien Julien tu rentreras à mon service demain, à partir de maintenant je te tutoie comme tous mes régisseurs, je te préviens que dès demain je te ferai goûter aux instruments de punition pour ta formation et pour te punir de ta faute d’aujourd’hui, cinq morts et un blessé c’est grave!

Il baissa la tête, honteux:

- Je sais Monsieur, j’en ai beaucoup de remords, je n’arrête pas d’y penser…

- Bon Julien on reparlera de ça demain, mais parlons maintenant de ton déménagement. Tu as quoi à toi ici?

Il me montra alors des objets divers quelques meubles, dont une petite armoire haute, des livres et autres choses.

Nous entendîmes alors un claquement, puis un gémissement, puis un deuxième, puis d’autres. Je m’exclamai :

- Mais on fouette un homme ici!

- Monsieur, c’est sûrement encore mon voisin qui fait fouetter son esclave par le concierge, pauvre garçon, il est fouetté une à deux fois par jour, et sévèrement…Je ne sais pas pourquoi, il a l’air gentil cet esclave je lui ai parlé plusieurs fois…

Les coups claquaient fortement résonnant dans tout l’immeuble, l’esclave criait, ça avait l’air d’une punition sévère, j’étais étonné qu’on puisse faire fouetter un esclave aussi souvent.

Je dis à Julien que demain dès 7h je lui enverrai des gardes avec un chariot, qu’il n’aurait rien à faire, et je lui donnai rendez vous au château le lendemain, à son arrivée.

Les coups de fouets cessèrent enfin, une cinquantaine de coups avait dû être donnée.

Il était temps pour moi de partir, Julien me regarda plein de reconnaissance, il ne savait plus quoi dire, je lui serrai la main il serra fort et lui dis à demain. Il tint à me raccompagner en bas. En descendant les escaliers nous croisâmes le concierge qui aidait un esclave nu à monter, l’esclave qu’il venait de fouetter, ils s’arrêtèrent pour nous laisser passer, je m’arrêtai une seconde pour voir le pauvre puni, c’était un jeune homme maigre, il pleurait, il baissait la tête, après les avoir croisés, je me retournai et découvris son dos et ses fesses rouge violacé, pauvre gars il avait dû déguster!

Je retrouvai Thomas et nos chevaux, nous partîmes cote à cote, je dis à Thomas de repérer l’endroit puisqu’il devrait revenir avec d’autres gardes le lendemain. Je lui demandai:

- Tu as assisté à la flagellation par le concierge?

- Oui Maître, c’était dur, l’esclave est arrivé avec un papier, le concierge lui a dit ‘encore toi !’ Il l’a fait mettre nu, il l’a attaché à une croix de St André, et il l’a fouetté fort avec un énorme martinet. Le garçon était courageux mais il a crié et pleuré comme un gamin, mais vous savez Maître je ne crois pas que j’aurais mieux supporté. Ca a duré longtemps, il devait donner 50 coups, au milieu l’esclave était affalé sur la croix, mais le concierge a donné les 50 coups, toujours aussi durement. A la fin l’esclave était tout rouge, mais il était déjà bien marqué au départ, il avait été fouetté il n’y a pas longtemps… Maître vous savez quel crime il a commis?

- Non mon brave Thomas, pas grand-chose apparemment!

- Maître, à St Christophe, il faut une faute très grave pour être fouetté comme ça, on n’est pas souvent fouetté, nous…

- Vous êtes fouettés quand vous le méritez, c’est tout, tu te rappelles quand je t’ai fouetté?

- Oui bien sûr Maître, je l’avais mérité, et vous m’avez sauvé ce jour là d’une punition bien plus dure, j’ai reçu le martinet, c’était dur, mais donné par vous…Je n’avais pas peur Maître.

Drôle de phrase, pensai-je en moi-même, même quand j’étais sévère mes esclaves m’appréciaient.

- Mon bon Thomas je donne le fouet quand c’est nécessaire! J’approchai mon cheval et lui passai la main dans le dos, il était bien mignon mon Thomas…

5 commentaires:

  1. MARCDORANGE@YAHOO.FR13 septembre 2009 à 13:14

    JE SUIS CONTENT D AVOIR LA SUITE DE CETTE HISTOIRE
    J ATTENDS CHAQUE JOUR LA SUITE
    MARC CONTINUE
    ECRIS NOUS PLEIN D AUTRES HISTOIRES QUI EN REALITE SONT PLEINES D AMOUR ET DE TENDRESSE
    MERCI
    MARC

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  2. Merci Marcus.

    Tu nous décrit un monde où abondent les méchants, je ne pas pas seulement des esclaves mais surtout des mauvais chefs et des mauvais maîtres. Un monde ... pas si différent de celui où nous vivons en somme !
    Mais à St Christophe, et dans les environs maintenant, il y a un redresseur de torts qui montre énormément de tendresse pour les victimes.

    Cette idéalisation me plaît beaucoup. J'ai déjà eu l'occasion de te dire avec quelle impatience je me connecte à ce site chaque jour ! J'espère que çà va durer aussi longtemps que les feuilletons des quotidiens du XIXème siècle : d'ailleurs, voiture à chevaux, débuts du train ... c'est dans ce siècle-là que tu te situes, où la condition ouvrière n'était guère différente de l'esclavage.

    Bon courage. Frank

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  3. Merci Marc et Frank,

    Je vais être obligé de réduire la fréquence de parution des épisodes à partir du 40ème, car il faudra que je les écrive totalement.

    C'est vrai que le développement technique situe l'action vers 1850, et il aurait peut-être mieux valu être esclave enfant à St Christophe, qu'enfant travaillant dans les mines dans notre monde de 1850!

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  4. Je suis d accord avec toi Marcus valais mieu etre esclave enfant en 1850 a st christophe que ds les mines assurement j espere que tu trouvera de nouvel idees pour nous faire rever enfin moi surtout sur les chatiement corporel que j aimerai tellement recevoirs deja avec mon homme nous nous flagelons au martinet et avec notre slip c nul mais nous aimons sa a vous relire pour de nouvelles aventures Maitre Marcus

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  5. Rodolphe.dufour@ sfr.fr29 juillet 2012 à 21:23

    J adore ces seriesde l ete que j ai pu lire le soir dans mon lit dans ma location sa m a aider a m endormir en
    Me branlan en pensant a tous c esclaves et se maitre Marcus que j aprecie de plus en plus au fil de nos lecture de son blog reprend vite la plume svp Maitre Marcus

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